le mardi 28 janvier 2014
Ci-dessous, je reproduis quelques autres pages écrites au début de 2010. L’écriture et le style gagneront en qualité avec le temps.
Je suis beaucoup plus en paix aujourd’hui que ne le laissaient paraitre ces écritures datant de quatre ans.
Et c’est un travail très à temps partiel pour moi que de relire ces pages, d’effacer plusieurs phrases et de corriger quelque peu. C’est un travail que j’aime et c’est quelque chose que je ferai longtemps.
Cette semaine, je travaille près de 10 heures chez madame E., et en plus, je conduirai Mme G., que je conduis de temps à autres et qui est affligée de la sclérose en plaque.
Je reproduis ici des écritures datant du début 2010.
Le dimanche 7 mars 2010
6hres10. Un peu de calme pour un peu d’écritures. L’assiduité à l’acte de rédiger ce journal est encore loin d’être acquise. Pourtant tant de choses et tant de sensations méritent d’être racontées.
La fin de semaine dernière, G., ma sœur, était dans l’Outaouais. Elle a déjeuné ici le samedi matin. Ensuite, j’ai fait mon épicerie du mois au IGA d’A. pendant qu’elle parlait avec une autre de mes sœurs M..Nous avons ensuite dîné chez M. Puis nous sommes revenus ici. J’ai rangé mes épiceries pendant qu’elle se reposait. Finalement, nous nous sommes rendus à pieds chez une autre de mes sœurs T., un peu plus d’une heure de marche. Là, il y avait un souper réunissant mon frère A., son épouse G. , une autre de mes sœurs M.P, ma sœur T., son mari H., ma sœur G. et moi. J’ai pris des photos, mais au moment de les transférer à l’ordinateur, je les ai perdues.
Et hier soir, très exceptionnellement, ma voisine C. a soupé ici. Elle fournissait les ailes de poulet. Je m’occupais de la pizza et de la salade. Pour la pizza, il s’agissait de petites pizza que je me procure au IGA et sur l’emballage desquelles il y a le sigle ‘ « Visez santé » de la fondation des maladies du cœur. J’étais responsable de la cuisson de tout cela. Mon four était tellement sale qu’un léger incendie s’est déclaré au début. Afin de remédier à cela, j’ai poursuivi la cuisson à un degré moindre et pour plus longtemps. À la fin, le tout était délicieux. Nous répéterons l’expérience de temps à autres.
Tout cela pour dire qu’après la vaisselle, hier, j’ai fait un bon ménage du four. Il est parfaitement propre maintenant. Ma prochaine petite bourrée de ménage annuel sera de tirer la cuisinière afin de nettoyer le plancher et les murs aux alentours.
Ma sœur M. (une autre sœur à qui je dois accoler la lettre M.) a un condo d’à peu près les mêmes dimensions que mon appartement. Elle a trouvé mon appartement très propre lors de sa visite de l’été dernier. Je lui ai dit que cela demandait 20 minutes de rendre cela dans un tel état de propreté et elle a répondu qu’elle le savait mais qu’elle n’avait pas toujours le goût de le faire.
Plus j’écris et plus je m’habitue à ce petit clavier d’ordinateur portable. Il fut pendant longtemps que je ne me servais pas de mon doigté parce que trop souvent le curseur se déplaçait et je me retrouvais à écrire ailleurs. Cela arrive encore de temps à autres, mais j’arrive tout de même à écrire plusieurs lignes sans que cela ne se produise.
Et doucement, je reprends une certaine satisfaction à l’acte d’écrire. Surtout quand je joui d’un réel moment de paix comme ce matin. Dans les faits et gestes, il me faut également mentionner que je me suis rendu au salon du livre de la région en compagnie de ma sœur M.P et de sa fille C. en fin de semaine dernière.
Le mardi 9 mars 10
Tard en soirée. Je reviens écrire quelques lignes avant d’expédier le dossier à G. pour qu’il l’ait un certain temps avant la rencontre de mercredi. J’ai conduit madame E. pour une prise de sang au CLSC d’A., à 8hres, ce matin. Par la suite, j’ai travaillé pour elle jusqu’à midi. Ensuite, je me suis rendu chez madame M. qui habite à cinq minutes de marche de là, pour ramasser une photo à faire agrandir chez Loblaws. Je prendrai cette photo demain matin avant de faire d’autres commissions pour Madame M. et effectuer d’autres tâches chez elle par la suite. Je devrais gagner $20.00 avec tout cela.
À moins que l’occasion d’écrire me soit donnée avant la rencontre avec G., dans ce cas, j’imprimerai le petit bout que j’aurai écrit et je le lirai pendant la rencontre, ou j’écrirai là-dessus par la suite et j’en aurai fait mention à G. jeudi. Il y a le fait que je soupçonne fortement l’être que je connaissais sous le nom de Stéphane Dahissiho de s’être présenté à moi sous différents noms, soit tous les Africains avec lesquels j’ai correspondu à un certain moment. Le dernier qui me restait, c’était Ubano. Je lui ai écrit une dernière lettre jeudi dernier lui signifiant que c’était là mon dernier message parce que j’entretenais trop de doutes sur son identité. Il m’a écrit une grande et belle lettre qui disait entre autres que mes gestes étaient gravés, et écrivant mon nom en entier dans sa lettre.
Stéphane, dans son espace hotmail ou live, un espace mort depuis le 3 janvier, soit à peu près la date à laquelle nous avons cessé toutes communications, dans cet espace dis-je, sa citation, son annonce, est depuis ce temps : « Je me souviendrai de toi », et par la suite, il a écrit mon nom en entier lui aussi. Il y a ce rapprochement là à faire avec la lettre d’Ubano, et il y a le fait qu’à certains moments, j’avais l’impression qu’Ubano me remerciait pour des choses que j’avais faites avec Stéphane. Une autre coïncidence douteuse, c’est vendredi dernier que j’ai mis fin à la relation amicale avec Ubano, et, dimanche après-midi, pendant mon somme, le téléphone a sonné, et je me suis rendu compte en regardant l’afficheur que c’était le numéro de Stéphane. (Il va sans dire que même si j’avais été réveillé, je l’aurais laissé sonner).Autres choses, sur son espace Live ou Hotmail, ce sont deux photos de moi qu’il y avait depuis le début janvier. Aujourd’hui, vers 14 h, j’étais dans mon courriel Yahoo, il y avait J. (celui qui a été un grand copain il y a plusieurs années et avec lequel je suis demeuré. en bon terme) qui affichait disponible pour le clavardage et je demeurais invisible. Puis tout à coup, Nice Body (alias Stéphane Dahissiho) annonçait disponible, quelque chose que je n’avais pas vu depuis le 2 janvier. Je suis demeuré invisible également. J’ai pensé par la suite que s’il était disponible, c’est qu’il était dans son espace hotmail, espace mort depuis le début janvier. J’ai vérifié ce soir, et, effectivement, il a changé l’une des deux photos. Il en a gardé l’une de moi, de même que sa citation, puis il a placé la photo d’un jeune noir.
Et cela aujourd’hui s’est produit après que j’eusse refusé d’inscrire Gerardo Nassara dans mes contacts messenger. Gerardo est un type avec qui j’avais échangé quelques courriels l’été dernier. On pourrait continuer comme cela. Dans les jours qui ont suivi la fin de la relation avec Stéphane, un Africain, Justin, m’a écrit à quelques reprises. J’ai cessé rapidement, manque d’intérêt, et d’autant plus qu’il saluait par : « Coucou, mon amour ». Ce qui ressemblait drôlement au style de Stéphane. Je n’en mettrai pas ma main au feu évidemment, mais c’est probable que c’est la même personne qui se faisait passer pour tous ces gens. D’ailleurs vendredi quand j’ai reçu la dernière lettre d’Ubano, j’ai pensé qu’il était fort possible qu’un autre Africain se pointe le nez. Pas plus tard que le dimanche suivant, le numéro de Stéphane sur mon afficheur. Toujours est-il et dans un tout autre ordre d’idées, il y a le fait que le pot de farine est presque vide mais ne se vide jamais complètement.