Je suis à court de temps et d’énergie pour y aller plus rapidement dans le copiage-collage de ce journal. Il est possible que sous peu, je saute quelques années et commence à publier ici des écritures plus récentes. Mais ce ne sera pas pour tout de suite.
Madame E aura 95 ans bientôt, et, depuis plus de trois ans, je suis à son service six d demis jours par semaine. Puis depuis juillet dernier, mon amie C. est hospitalisée. Elle est maintenant en attente d’une résidence spéciale pour elle. Je la visite quatre fois par semaine.
L’an dernier, mon frère L. et ma sœur T. ont rendu l’âme. L, en mai, et T, en septembre.
Je dispose de peu de temps. Mais je suis bien.
Le 14 mai 2012
Il est près de 6h. Je suis levé depuis à peine 30 minutes. Je m’étais couché à 9h15 hier. Ce qui m’a donné près de huit heures de sommeil. Ce matin, je quitterai l’appartement à 8h30 pour me rendre à un rendez-vous pour l’examen de ma vue. Étant bénéficiaire de l’aide sociale, j’ai droit à un tel rendez-vous aux deux ans. Lors des derniers rendez-vous, ma vision était toujours au même niveau et je ne revenais pas avec une nouvelle prescription pour des verres correcteurs. Seulement à la dernière fois, la spécialiste était prête à me fournir une prescription pour des lunettes de lecture. Finalement, cela ne s’est pas fait. Depuis nombres d’années, je porte des lunettes pour corriger la vue à distance comme lorsque je conduis une automobile ou lorsque je regarde la télé.
Toujours est-il, si je me suis assis devant l’ordinateur, ce matin, c’était surtout dans le but de narrer quelques uns des derniers rêves. Depuis quelques semaines, je tends à éliminer le blé de mon alimentation et de le remplacer par d’autres céréales, en particulier, par l’épeautre. Comme par exemple, j’achète du pain d’épeautre, et, relativement bientôt ,j’utiliserai la farine d’épeautre.
Toujours est-il, qu’en rêve, cette nuit, j’étais à bord d’un autobus de ville et je me dirigeais à un centre d’alimentation naturel ou, du moins, à une rencontre avec une spécialiste de l’alimentation naturelle. À bord de l’autobus, c’était un trajet normal, c’est-à-dire que cette route d’autobus comportait quelques détours comme la majorité des routes et je me souviens d’avoir pensé que cela était tout à fait correct.
Puis, un peu plus tard, j’arrivais à la rencontre avec cette spécialiste. Notons que j’étais un peu étranger à ce groupe. Cette dame vendait du savon d’épeautre et de la farine d’épeautre. Je ne sais si du savon d’épeautre est réellement disponible sur le marché. Toujours est-il que j’en ai acheté une cinquantaine de barres en plus de me procurer une certaine quantité de farine d’épeautre. Pour acheter la farine d’épeautre, je disposais d’une grosse canne vide de café Maxwell House que j’ai rempli au quart. Je me souviens tout simplement que lorsqu’est venu le temps de calculer le prix de ma farine, la dame a utilisé une autre canne de café vide pour mettre sur la balance avant la mienne afin de soustraire le poids de la canne. C’est à peu près tout pour ce rêve. Un peu plus tard, au cours d’un de mes réveils nocturnes d’une dizaine de minutes, je me suis assis sur le fauteuil du salon pour grignoter quelque chose et je me suis endormi à peine quelques secondes, le temps de rêver que K. un locataire ici ,amateur de pêche, le temps que K. dis-je, passe devant moi en venant du côté de ma fenêtre du salon, qu’il me laisse un poisson dans une assiette et qu’il entre dans ma salle de bain et commence à se laver. Alors que je l’imaginais encore dans la salle de bain, le temps d’une fraction de seconde, j’ai pensé : « ca va faire ».
Le mardi 15 mai 12
Hier, j’avais écrit tout un autre paragraphe, et, encore une fois, un mauvais cliquage m’a fait tout effacer. Toujours est-il que je ne faisais que rappeler le sens que j’avais donné, il y a quelques temps, à un rêve au cours duquel A. insistait en forçant la porte de mon appartement, insistait, dis-je, pour prendre son bain chez moi. J’avais interprété ma résistance d’alors comme étant la résistance que j’éprouvais face à la thérapie ou à l’écriture, à l’époque. Je note qu’il était question de barres de savon dans l’un des rêves rapporté hier, de savon et de nourriture, comme au magasin d’aliments naturels, j’achetais des barres de savon et de la farine, et le petit rêve ensuite, K. me laissait un poisson avant d’utiliser ma salle de bain pour se laver.
Quand j’ai cessé d’écrire, hier, j’avais encore en mémoire un rêve datant de quelques jours, un rêve assez significatif selon moi quoique simple dans son action. J’habitais dans une maison, je ne sais plus avec qui, et un autre occupant, qui pouvait être ma mère, avait puni le chien en l’empêchant d’entrer dans la maison. Le chien, un mélange berger allemand et labrador, tout comme l’était Rimous, le chien que nous avions au cours de mon adolescence, ce chien était trempé et avait froid, couché sur le perron de la maison dans le rêve. Puis finalement, je l’ai fait rentrer. Il s’est difficilement levé et est entré. Il est entré dans la maison, soit dans un endroit, si le rêve n’avait pas pris fin, il aurait repris des forces et de la santé. Je note tout cela, parce que, pour moi, le chien en rêve a toujours représenté quelque chose par rapport à ma vie affective, ma vie amoureuse, à l’homosexualité.
Et oui, il y a un bon moment que ma vie affective, sans dire mot, est à l’extérieur, sous l’assaut des intempéries et ne reçoit pas de considération si ce n’est des incursions sporadiques sur des sites de rencontres qui sont passablement peuplés d’arnaqueurs pour ce qui est des outremers ou de gens obsédés par le sexe pour les locaux.
Tout cela pour dire que ma vie affective devrait prendre un peu de mieux dans un avenir plus ou moins éloigné.
Le mardi 22 mai 2012
Encore une fois, hier, j’avais écrit de quoi de bien et clic, tout s’efface. Je n’avais pas le courage de recommencer. Et ce matin, je suis éveillé alors qu’il est très tôt. Il est 4h42 . Il y a longtemps que je ne me suis pas levé aussi de bonne heure. Il est fort probable que je dorme encore un peu après ces écritures. Mais, au moins, j’aurai écrit quelque chose.
Aujourd’hui, j’aurai mon injection en après-midi au CLSC. L’intervenante J. sera ici en après-midi également. Si cela adonne, nous irons acheter les plants de tomates et les plants de piments pour le potager, aujourd’hui, sinon, nous ferons cela jeudi. Hier, j’ai transplanté quelques plants de concombres qui croissaient sur mon rebord de fenêtre. Immédiatement après ces écritures, j’irai vérifier dans quel état sont ces plants, ce matin. Depuis quelques jours, nous connaissons une période de fortes chaleurs. C’est une température idéale pour la croissance des plantes.
On me laisse carte blanche pour le départ du potager encore cette année. Je m’occupe de planter les plants de tomates, les plants de concombres, les plants de piments et la laitue. Il restera un espace libre au centre dans lequel A. devrait semer des fèves et des radis.
Hier, j’ai fait la tournée des magasins d’Aylmer en compagnie de madame E. Je travaillerai de nouveau pour elle demain, mercredi, ainsi que vendredi. Demain, possiblement que j’installerai son climatiseur dans la fenêtre de la cuisine et que je tondrai le gazon. Et vendredi, entre autres, je devrai laver les draps et refaire le lit de la chambre de visite car, son fils S. de Toronto, ainsi que son épouse, passeront cette fin de semaine dans la région à l’occasion du mariage, samedi, d’un des petits-fils de madame Earwaker.
Et samedi dernier, j’ai tout d’abord travaillé chez monsieur T. entre 9h.25 et 10hres30, puis je suis allé faire du ménage dans la chambre de L. et manger mon lunch sur une table de pique-nique derrière la résidence. À 11h45 je suis retourné chez monsieur T. pour y tondre le gazon. Plus tôt, j’avais désherbé ses quelques plates-bandes. Ce samedi, nous devrions utiliser encore une fois le même horaire pour, en plus de la tonte du gazon, passer le fouet le long des clôtures, le long des murs de la maison et autour des plates-bandes.
Je l’ai noté lors de la rencontre avec G. l’autre jour, mais je ne l’ai pas précisé dans le cadre de ces écritures, soit que j’ai droit à un traitement de 12 semaines avec les timbres de nicotine. Pendant quatre semaines, j’ai utilisé des timbres de 21 mg de nicotines par jour. Pour les quatre semaines suivantes, le pharmacien me donnait des timbres de 14mg. Puis depuis samedi dernier, et pour quatre semaines, j’en suis aux timbres de 7mg, soit la dernière série de timbres que j’utiliserai. Chaque transfert, de 21mg à 14mg, et de 14mg à 7mg, s’est très bien déroulé. Fort probablement que lorsque je cesserai d’utiliser les timbres de 7mg, cela se passera très bien également. L’idée de fumer se fait parfois prenante le temps de quelques secondes, mais cela survient de moins en moins souvent.
Le mercredi 23 mai 2012
Ce matin, entre le déjeuner et l’heure du départ, je dispose d’un peu de temps pour l’écriture. Si on s’en tient au programme chez madame E. aujourd’hui, j’installerai le climatiseur et je tondrai le gazon.
Hier, J. ne travaillait qu’en après-midi et je ne l’ai pas rencontrée. Alors probablement que c’est demain que nous achèterons ce qui manque pour le potager. Hier, je me suis assis devant notre immeuble un certain temps vers l’heure du midi. Je me suis rendu au CLSC pour y recevoir mon injection. Et puis j’ai fait différentes choses dans l’appartement.
Le lundi 28 mai 12
J’écris peu souvent, mais tout de même un peu plus d’une fois semaine. Comme le reste, cela devrait s’améliorer. Je ne m’impose pas de séances d’écritures. Je m’installe à l’ordinateur quand je sais qu’il sera facile de noircir au moins quelques lignes. C’est une question de temps disponibles ainsi que de dispositions intérieures.
Le fait de ne pas téléphoner avant au moins 6h30 s’installe de plus en plus dans l’esprit de Céline. Et souvent, les premières nouvelles d’elle me parviennent beaucoup plus tard. A. et C. se rencontrent de plus en plus souvent pour un temps le matin, ce qui me procure un peu plus de tranquillité aux petites heures du matin. Il faut dire que je dors un peu plus depuis que je suis non-fumeur. Je me couche généralement plus tôt qu’avant et je me lève un peu plus tard. Et mes premières minutes éveillées sont consacrées à des exercices physiques simples
Je ne crois pas l’avoir noté, mais il y a quelques semaines, j’ai eu droit à deux messages d’amis réels via le réseau Facebook. Ce qui était bizarre, c’était de recevoir les deux messages en provenance de deux amis qui ne se connaissent pas entre eux, de recevoir ces deux messages, dis-je, le même soir.
Ces deux amis sont J. qui a été un grand copain entre juin 1995 et janvier 2001, date à laquelle il a déménagé dans la région de Montréal. Nous avons entretenu quelques contacts depuis ce temps, mais c’était au point mort depuis un bon moment. Nous étions reliés via le système de clavardage de Hotmail et de Yahoo, mais je crois que des ennuis techniques de mon côté, ont fait que quelques amis se sont involontairement déconnectés de moi sur ce réseau de clavardage. Mais J. figurait parmi mes amis Facebook depuis un bon moment, c’est via ce réseau que je l’avais retrouvé en 2008.
J. est un excellent ami. Un être à qui je suis à l’aise d’écrire ou de parler. Je sais que Jonathan me connaît bien, et, sur certains aspects, il me connaît mieux que je me connais moi-même. Ceci étant dit, il refait toujours surface quand il a besoin d’argent, cette fois-ci, n’ayant pas fait exception. Il a fait une tournée dans la région, notamment pour visiter sa mère et sa sœur qui habitent à Aylmer. Il est peut-être encore dans la région, je l’ignore. Je lui ai déposé un certain montant, quand même assez peu, dans son compte de banque dont il m’avait donné le numéro. Nous avons échangé plusieurs messages sur Facebook. Il a manifesté le désir de me visiter. Je lui ai répondu qu’il ne me restait plus d’argent et que je devais travailler vendredi et samedi, ce qui était vrai. Je lui ai dit que j’étais content d’avoir pu lui écrire un peu et je lui souhaitais bonne chance s dans ses projets. Il faut lui donner ce qu’il lui revient, le peu mais le réel contact que j’ai eu avec lui pendant quelques jours m’a fait du bien.
C. sera ici dans une vingtaine de minutes. J’ai à faire la toilette du matin et à me préparer pour me rendre chez madame E.
Le mardi 29 mai 2012
Hier, tout était en ordre chez madame E. et je voyais bien qu’elle désirait se reposer plus que d’autres choses. Je me suis occupé du lave-vaisselle et de vider les poubelles. J’ai également acheté quelques denrées au village. Puis, je suis reparti en inscrivant seulement une heure et trente de travail sur la feuille de temps. J’y retournerai jeudi matin, entre autres pour la conduire chez sa coiffeuse et faire un peu de jardinage. Possiblement que par la suite, j’y retournerai vendredi avant-midi.
Cela me procure comme un petit congé ici. J’aurai d’autres journées libres d’ici deux semaines alors qu’elle séjournera plus d’une semaine dans un chalet en compagnie de son fils qui habite Toronto. J’ai besoin de ces quelques jours.
Hier, j’ai préparé une marmite de soupe. J’ai rangé les pots de soupe au congélateur à mon premier réveil de la nuit vers minuit. Puis, ce matin, j’ai mis un rôti de bœuf au feu. Ce matin, aussi, j’ai pris une bonne douche et j’ai fait deux brassées de lessive. Il me reste de la vaisselle et du ménage à faire, mais ce sera pour tantôt. Si je reporte les écritures chaque fois qu’il y a autres choses à faire, je n’écrirai jamais.
Je complète maintenant ce que j’avais commencé à raconter hier. Le premier des deux copains à me rejoindre sur Facebook était Jonathan. J’ai dit ce qu’il en était hier. L’autre ami, c’était A. qui se disait toujours partant pour une partie d’échecs si je savais encore jouer. Je lui ai donné mon numéro de téléphone et lui ai dit que je travaillais en fin de semaine dernière. Je lui écrirai probablement un autre message sous peu. Alain est un autre bon copain. Il n’y a jamais rien eu de sensuel entre nous deux. Nous avons été camarade de classe au collège Saint-Alexandre. Puis nous avons continué à nous voir par la suite jusqu’à quelques temps dans les années 1990. Pour des raisons différentes, les amitiés de J.et d’A. me sont acquises. Ce sont des amitiés à cultiver de temps à autres sans doute. J’y verrai.
Je dors plus longtemps dernièrement. C’est probablement dû au fait que mon organisme contient de moins en moins de nicotine. Je me dois d’aller au lit à 21hres, parfois plus tôt, si je veux être debout à une heure convenable le lendemain. Ce matin, je me savais libre pour la journée, je me suis recouché jusqu’à 7hres30, laissant sonner le téléphone lors des appels de L. et de C.
Ce sommeil supplémentaire me procure quantité de rêves, tous valables, sans doute, mais j’oublie la plupart d’entre eux avant de les noter. Il y en a eu un ce matin qui bien que je n’en saisisse pas le sens, je tiens à noter. J’étais pensionnaire à la résidence Saint-François, soit le premier endroit où j’ai habité en partant de la maison d’Aylmer. Dans le rêve, j’étais à la résidence Saint-François en compagnie de copains qui ont effectivement habité à cette résidence en même temps que moi, mais il y avait quelque chose comme une fonction d’hôpital dans le rêve. Toujours est-il, dans ce rêve, au début, j’étais au salon en compagnie de J.M avec qui j’étais assez lié dans le temps. Je disais : « je pense bien que N. (c’était effectivement le prénom de l’intervenante en poste à mon arrivée à cette résidence ) va descendre et dire que je peux partir ». Ce à quoi J.M a répondu : « je pense bien moi aussi ». Le sens de partir à ce moment là était comme d’obtenir son congé de l’hôpital psychiatrique. Puis toujours dans ce rêve, il a été question d’un autre pensionnaire qui était là à l’époque également, C.
Le père de C. n’en finissait plus de vanter les progrès de son fils et je crois qu’il était question qu’il quitte la résidence lui aussi. Il y avait là le père de C. et une dame qui était la tante de Christian. Cette dame expliquait ou vantait l’état de C. Cette dame avait une caractéristique. Elle était très grande, quelque chose comme deux pieds de plus que les gens qui étaient là. Je lui ai dit, un certain moment, « ca doit pas être la première fois qu’on vous le dit, certain, mais vous êtes très grande ». Et la dame a rit en disant qu’effectivement, on lui faisait souvent la remarque. Ce qui serait notable dans les profondeurs pour ce qui est de la taille de cette dame, mais je ne m’étendrai pas là-dessus maintenant, c’est le fait qu’en l’apercevant la première fois, je n’étais pas certain s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme. Et puis ailleurs dans le rêve, mais tout de même dans la même résidence, c’était C. justement en discussion avec une autre personne et ce type lui disait quelque chose comme le fait que le meilleur médicament, c’était encore d’être déconstipé. Il lui disait cela en agitant un flacon dans ses mains et en conseillant à C. d’en prendre. Notons que cette partie de rêve a trouvé écho dans la réalité alors que C. ce midi, me racontait que la chinoise qui opère un dépanneur tout près d’ici lui avait donné du thé chinois en lui disant que ça débloquait.
Toujours est-il, ce qui peut ressortir de ce rêve, c’est que je prendrai du mieux d’une façon ou d’une autre.
Le dimanche 3 juin 12
J’écris vraiment parce qu’il reste peu de temps avant d’expédier ces écritures à mon psychologue pour la rencontre de jeudi de cette semaine car je ne me sens pas torturé par l’envie d’écrire, ce matin.
Je maintiens l’appartement raisonnablement en ordre sans faire aucun ménage spécial comme pourrait l’être, par exemple, le fait de laver mes fenêtres à l’extérieur ou de nettoyer derrière le frigo ou derrière la cuisinière, ou encore de laver les murs et le plafond de ma chambre. Tout cela, je remets cela pour un temps ultérieur.
Je lis des romans et d’autres choses. Je médite un peu et je travaille l’énergie, surtout le matin, et un peu le soir, avant d’aller au lit. Je fais une tournée au potager de temps à autres. Je m’occupe de mes repas.
Hier, en raison du fait qu’il pleuvait et parce que le gazon n’avait pas assez poussé chez monsieur T. , j’ai eu droit à la journée de congé. C’est peut-être le seul samedi de libre dont je jouirai jusqu’au mois d’octobre. Et T. étant hors de la ville, cette fin de semaine, j’ai également congé de souper chez elle ce soir. Ce qui me fait deux journées d’affilée sans sortir. Cela se produit extrêmement rarement.
Hier, j’ai fait fort peu de choses. J’ai dormi longuement. J’ai lu un peu. C. ne m’a visité que tôt le matin et elle n’est revenue que ce matin. G. est venue pour faire un appel téléphonique à sa mère au cours de l’après-midi.
Je poursuis, très lentement, je l’admet, la publication ici de mes écritures personnelles. Le texte reproduit ci-dessous date de mai 2012.
Pour ce qui est du temps présent, je suis toujours au service de madame E six demis jours par semaine.
Et assez souvent je consacre quelques heures du reste de la journée à visiter C. qui est hospitalisée depuis plus de deux mois. En raison de son état, elle ne reviendra pas vivre dans l’appartement qu’elle occupait au Rez de chaussée de mon building. Elle vivra dans une résidence offrant davantage de suivi.
Je suis en paix, mais fatigué.
Je reviendrai.
Le dimanche 13 mai 2012
Avant d’inscrire la date d’aujourd’hui, j’ai relu les quelques dernières pages que j’avais écrites. C’est meilleur que ce que je croyais.
Jeudi, j’ai eu droit à une excellente rencontre avec mon psychologue G. Puis l’après-midi du même jour, j’ai conduit madame E. à un rendez-vous chez sa dermatologue à Gatineau. C’était la deuxième fois en peu de temps qu’elle rencontrait cette spécialiste à propos d’un problème d’exéma. Cette fois-ci, elle s’est fait dire qu’elle se sous médicamentait elle-même en ne prenant pas les antibiotiques tels que prescrits.
Ca fait plus que 30 minutes que je perd à essayer de replacer les caractères et la forme du texte comme c’était avant et je n’y arrive pas , tout cela en raison d’un cliquage involontaire. Si les ennuis persistent à la prochaine session d’écritures, je tenterai de recommencer à neuf dans un nouveau dossier. Je suis tanné de ces esties de cliquage involontaire dernièrement. Je vais cesser d’écrire maintenant et je recommencerai au même endroit dans le même dossier tantôt ou beaucoup plus tard.
Je reviens alors qu’il est près de midi à l’horloge, j’ai toujours droit à des caractères foncés, mais je cesse de tenter d’y remédier. Un des problèmes avec cet ordinateur, c’est qu’il est programmé en anglais et comme je suis loin d’être parfait bilingue, encore moins dans le langage technique, j’éprouve toujours des difficultés à régler ce genre de choses. J’espère tout simplement que lorsque viendra le moment, et ce ne sera probablement pas avant au moins quelques bonnes années, d’augmenter quelque peu le nombre de lecteurs de ce journal, j’espère qu’à ce moment dis-je, connaître un ami qui sera plus techniquement doué que moi et qui pourra replacer le texte dans la forme normale.
J’ai eu droit à la visite normale de C. ce matin, vers 6h, alors que je m’apprêtais à écrire. J’ai alors délaissé l’ordinateur pour lui parler durant une trentaine de minutes. Puis elle m’a téléphoné plus tard, cette fois, pour emprunter. Je lui ai bien dit que je lui prêtais $10.00, mais que c’était la dernière fois et bien que ce fût loin d’être la dernière fois que je lui dise une telle chose, cela l’a découragée et déprimée.
Pour ma part, avec C. ce mois-ci, j’ai atteint la limite de mes possibilités. Ce qui me restera d’argent d’ici la fin du mois me permettra à peine les achats d’épiceries chaque vendredi et les billets de loteries ou d’autres choses, le soir, au dépanneur. Le goût n’y est vraiment pas et il est hors de question que je recommence, mais je dois dire que je n’ai plus les moyens de fumer.
Il se passera quelque chose avec C. Je ne sais quoi, mais pour ma part, tout en demeurant ami avec elle, je n’ai pas de responsabilités concernant ce qu’elle devrait faire. Elle est très malade physiquement finalement, mais c’est tellement dû à de mauvaises habitudes de vie que je considère qu’il est trop tard pour opérer un redressement et si je continue de prier pour elle, c’est dans le but qu’elle obtienne le plus de paix possible et qu’elle souffre le moins possible. Que la séparation d’avec elle survienne d’ici peu ou dans très longtemps, avec elle j’aurai ri comme j’aurai ri avec fort peu de personnes dans ma vie. C’est d’ailleurs elle qui m’a fait réaliser combien peu les gens riaient en général. Les gens sourient, peut-être, mais pour ce qui est de se laisser aller au fou rire, c’est beaucoup plus rare.
Et puisqu’on est dans le domaine du rire, ce n’était pas dans mon plan d’écriture pour aujourd’hui, mais aussi bien de poursuivre un peu sur le rire, sur mon rire, qui, comme le reste, j’ai constaté via l’observation des autres. Quand j’habitais avec L. et ma mère, L. avait commenté à un moment en parlant de ma mère et moi, « quand vous vous mettez à rire vous deux », comme quoi ma mère et moi étions pris d’un fou rire commun à l’occasion. Puis alors que j’étais dans le groupe de Katimavik, à Cambridge, en Ontario, une amie d’alors, D. avait commenté alors que nous marchions près de notre maison : « tu as un rire communicatif ». Puis D. O., dont j’ai appris le décès relativement récemment dans les pages nécrologiques du Droit, mais qui avait été hospitalisée en même temps que moi à l’été 1983 et que j’ai revue par la suite alors que je quittais le programme « Envol », en 1986, avait dit en 1986, en se souvenant de 1983 et en pensant à moi, mais s’adressant à un autre : « il rit fort ». Même commentaire de la part d’un autre copain, P., alors que nous étions tous deux agents de sécurité en 1987. D m’avait encore une fois fait éclater de rire en 1990 alors que je l’avais croisé à l’hôpital quand j’attendais pour mon injection, elle y était pour une autre raison, elle m’avait dit; « je vais avoir 80, puis je vais encore venir ici », signifiant qu’il n’y avait pas de fin à la maladie mentale.
Une des dernières blagues que j’ai entendu à la radio et qui m’a fait franchement rigoler, c’était dans le cadre de l’émission d’humour « à la semaine prochaine » à Radio-Canada. C’était un faux bulletin de nouvelles et l’annonceur disait : « À tel endroit, il y a eu un tremblement de terre d’une magnitude de 8,5 sur l’échelle de Richter. Ça fait tomber Richter de son échelle ». Même quand je suis seul et qu’il .m’est donné d’entendre une blague aussi hilarante, j’éclate d’un rire franc.
Le lundi 7 mai 2012
Je dors davantage. Je dors plus tard le matin. Je me couche généralement plus tôt. Évidemment, je dors peut-être un peu moins le jour. Il n’y a rien de très défini encore, mais disons que, si je me réveille vers 4h30 ou 5h, ce n’est généralement que pour un court laps de temps au cours duquel je fais parfois un peu d’exercices physiques et je retourne au lit pour un temps. Si je dois partir tôt le matin, je veille à me lever définitivement avant 6h45, ou encore, comme aujourd’hui, alors que je ne travaille qu’à compter de 14h chez madame E., je me suis recouché jusqu’à 7h45. Et un jour comme aujourd’hui, je ne réponds pas aux appels téléphoniques trop matinaux qui sont généralement ceux de L. vers 7h, ou ceux de C. ou d’A., beaucoup plus tôt. Peu à peu, elles se rendront compte que je dors un peu plus longtemps.
J’ai quand même reçu C. pour quelques minutes vers 6h05, ce matin, mais ce n’était que pour lui prêter quelques dollars. Je suis retourné au lit immédiatement par la suite. Et au réveil, à 8h, j’ai fait encore un peu d’exercices physiques, puis j’ai procédé à la toilette du matin, aux prières, à la prise des médicaments, puis au déjeuner. J’ai laissé un message au répondeur de G.. Puis comme je me préparais à écrire à l’ordinateur, C. a fait de nouveau irruption dans l’appartement, et, cette fois, nous avons parlé pendant une vingtaine de minutes. À son départ, j’ai accroché l’affiche à ma poignée de porte indiquant de ne pas déranger. Je me suis versé un café et j’ai ouvert l’ordinateur.
En fin de semaine, j’ai terminé la lecture du roman intitulé « l’enfant de l’aube » que j’avais emprunté à ma dernière visite à la bibliothèque publique non loin d’ici. C’était un livre très intéressant racontant l’histoire d’une jeune institutrice de 18 ans dans les années 1940 dans un petit village du Québec. J’ai prêté ce livre à T. pour la semaine. Au cours des dernières semaines, elle avait lu « Le chat » et « Banc d’essai » que j’avais également lus..
Ce matin, juste avant de m’attabler pour le déjeuner, j’ai lu quelques pages du dernier roman ramené de la bibliothèque. Cela promet plusieurs heures de lecture intéressante pour ce roman également. Et cela confirme ce que je ressentais et ce que j’avais demandé lors du choix de ces romans, soit d’être bien guidé. Cela faisait quelques bonnes années que j’avais recommencé à m’adonner à la lecture, mais lors de la dernière visite à la bibliothèque et au cours des semaines depuis ce temps, les livres et la chose culturelle ont peut-être pris encore un peu plus d’importance chez moi. Tous les romans empruntés lors de cette visite se sont avérées excellents. J’en ai prêté à T. qui les dévorait à l’intérieur d’une semaine. En plus, surtout pour moi, j’avais emprunté deux livres de poésie que j’ouvre à l’occasion et qui ont toujours un effet au moins apaisant si ce n’est énergisant. Puis, je ne sais plus si j’en ai glissé mot, mais la semaine dernière, je me suis rendu à la succursale de la bibliothèque où l’on garde les dvd et les cd et j’ai emprunté deux films. Un soir, la semaine dernière, j’ai écouté « une vie qui commence », film probablement assez récent mais dont l’action se situe au début des années 60. Il s’agit de l’histoire d’une famille ordinaire comptant trois enfants dont le père est médecin. Celui-ci meurt prématurément et le plus vieux des fils, qui a peut-être 13 ans, se met à jouer au médecin et à vouloir remplacer son père. Cela devient pathétique pour un temps, mais cela se termine bien. J’ai un autre film à regarder, ce que je ferai probablement en soirée aujourd’hui car je dois les rapporter demain. Je paie $2.00 pour une semaine pour emprunter un dvd à la bibliothèque. Et les deux films que j’ai semblent être intéressants tous les deux.
Et pendant que j’écris tout cela, espace.mu diffuse de la belle musique via les écouteurs à mes oreilles. L’oreille droite qui a été affectée par l’opération se replace très bien. La sensibilité revient. Mais j’attendrai encore quelques semaines, sinon plus, avant d’entamer les démarches pour obtenir un ou des appareils auditifs.
J’ai ouvert un dossier dans le service bloc-notes de Yahoo, un dossier à propos de mes gains de loterie. Je note tout simplement ici que la semaine dernière, j’avais acheté un billet de banco bon pour sept tirages. Sur ce billet, il y avait trois séquences. Le billet coûtait $28.00 et en tout et partout, il s’est avéré gagnant de $30.00. J’ai donc fait mes frais avec ce billet. Maintenant, j’ai un billet bon pour trois tirages, le premier tirage ayant eu lieu samedi, le dernier tirage sera donc ce soir. Avant d’expédier à G. demain, j’espère avoir noté ce qui en aura été avec ce billet.
Le mardi 8 mai 2012
Hier, je suis arrivé à 14h. chez madame E.. J’ai fait du ramassage dans la cuisine avant de la conduire chez l’acupuncteur pour son rendez-vous de 15h.. Pendant qu’elle était là, j’ai fait différentes commissions pour elle, et pour moi, je suis allé porter les papiers pour le permis de conduire et la carte d’assurance-maladie au bureau d’enregistrement aux Galeries Aylmer. On me postera mes deux cartes.
Au retour, je lui ai fait chauffer un rôti de porc tout préparé qu’elle avait acheté chez M & M, il y a un certain temps et je lui ai pelé une patate douce qu’elle a mangé crue. J’ai quitté sa maison à 5h45 pour monter à bord de l’autobus à 6h10 et être ici à 6h50. J’ai mangé du spaghetti pour le souper. Puis au cours de la soirée, j’ai eu droit à la visite d’A.pour un bon moment. La mère de G. a téléphoné et je suis allé avertir G. Et pendant que je mangeais mon spaghetti vers 20h., pour un bon moment, il y avait A. qui regardait la télévision et G. au téléphone qui parlait à sa mère. Puis ces deux dames sont sorties et peu de temps après, C. a fait irruption dans l’appartement. Finalement, A. S. est venu m’emprunter quelques dollars. Il doit travailler un peu en fin de semaine prochaine, et ainsi, avoir assez d’argent.
Et puis vers 21h, hier, j’ai entrepris de regarder le deuxième dvd que j’avais emprunté l’autre jour. Je me devais de l’écouter hier car je dois le remettre aujourd’hui. Il s’agissait du film de Luc Picard, « l’audition », qui a sans doute connu ses heures de gloire il y a quelques années. C’est un excellent film. Le personnage principal gagne sa vie en tabassant des gens qui ne payent pas certaines dettes. Puis un jour, il décide de changer de vie et se prépare longuement pour une audition pour un film et comme il réussit l’audition, il apprend que sa compagne est enceinte. Comme c’est arrangé avec le gars des vues, son audition consistait à enregistrer un texte devant caméra et ce qu’il devait enregistrer, c’était un père qui s’adressait à son fils de quatre ans, un fils qu’il ne verrait jamais. À la fin, comme il fête sa nouvelle vie à l’occasion de la première de l’acteur qui l’avait « coaché » pour l’audition, son passé le rattrape, et alors qu’il se soulage au petit coin, arrive le fils de quelqu’un qu’il a sérieusement tabassé dans le passé, et celui-ci l’abat avec un pistolet. Puis dans les quelques scènes qui suivent, on se retrouve quatre ans plus tard, alors que son fils de quatre ans écoute la cassette de son audition. Dans le texte de ce qu’il dit à son fils, il y a ceci : « la vie est un mystère, il y a juste les grandes personnes qui disent le contraire ».
J’ai rien gagné à la loto hier. Mais ce n’est pas important. Il est quasiment 11h maintenant. À 5h, ce matin, en me levant, j’ai immédiatement fait la vaisselle qui s’accumulait depuis dimanche midi. Puis je me suis recouché. J’ai parlé à L. vers 7h et j’ai dormi encore un peu par la suite. Finalement, il était près de 10h quand j’ai terminé mon déjeuner. C. a appelé tantôt pour me dire qu’elle m’achètera deux liqueurs dans une vingtaine de minutes.
Le roman que je lis présentement, c’est Le conte, de Louis Émond. C’est un roman un peu initiatique, et au début, on peut lire ceci : « Je croyais tout de même entrapercevoir le terme du périple lorsque, par hasard, un vagabond en qui je reconnus Tagore m’apostropha de la sorte : « Le voyageur doit frapper à toutes les portes avant de parvenir à la sienne ».
Le dimanche 9 oct. 11
Enfin, je peux écrire un peu. Je me suis réveillé à 5h45, ce matin. J’ai bu deux tasses de café et j’ai fait les prières du matin. Puis je me suis installé à l’ordinateur alors qu’il était près de 7h. J’étais rendu dans ce dossier, prêt à écrire, C. a appelé et elle est arrivée quelques minutes plus tard. Elle est restée dans l’appartement jusqu’à 8h20. Je me suis alors brossé les dents et je me suis rasé. Puis j’ai déjeuné. À la fin de tout cela, il était 9h45 et j’ai alors fait la sieste jusqu’à 10h50. C. m’a de nouveau visité quelques minutes plus tard, cette fois, elle est restée une heure. Après son départ, j’ai mangé un sandwich au jambon et j’ai bu un verre de jus de tomates. Puis A. S.un locataire du bloc, a frappé à la porte. Je lui avais mentionné le nom d’un site, hier, sur lequel ils offraient de l’emploi. Tantôt, il voulait plus de précisions sur le nom de ce site. Je lui ai montré en effectuant la recherche devant lui sur mon ordinateur. Il retournera sur ce site sur l’ordinateur d’A .lorsque celle-ci aura terminé sa sieste.
Ce qui fait qu’il est maintenant 12h54 à l’horloge de l’ordinateur et que je peux écrire un petit moment avant de faire un peu de vélo stationnaire et de prendre ma douche pour me rendre à un souper familial chez M., souper qui regroupera autour de la table ma sœur M., de Montréal, et mon frère L, qui vit actuellement à son chalet de Smith Falls.
Hier, samedi, j’ai balayé le plancher de la chambre de L. L. à la résidence Hamel, et j’ai lavé sa deuxième et dernière fenêtre. On peut calculer que le grand ménage de sa chambre est terminé. Je l’ai complété à raison d’un peu plus de 30 minutes par semaine depuis la fin du dernier mois d’avril.
Chez monsieur T., le voisin de la résidence Hamel, j’ai une fois de plus tondu le gazon. Je retournerai demain en avant-midi pour tailler une haie. Et je retournerai encore quelques fois d’ici l’hiver soit pour tondre le gazon ou soit pour travailler dans les plates-bandes. Disons que d’ici trois semaines, je demeurerai ici de temps à autres le samedi. Cela fera du bien.
Je suis revenu de Ste-Rose, hier, à 14h30 et j’ai fait la sieste entre 15h30 et 17h45 Pour le souper, j’ai mangé un bol de soupe et une salade spéciale que M. me prépare toujours lorsque je vais chez elle le vendredi. À la suite du souper, hier, je me suis assis devant le building, ici, en compagnie d’A. S. et de C.. À mon retour dans l’appartement, il était 20h. J’ai alors fait la vaisselle et rangé un peu. Puis C. m’a ensuite visité jusqu’à 21h20. Puis pour terminer la journée, j’ai lu, à l’ordinateur, plusieurs textes des chroniqueurs du journal La Presse.
J’ai rêvé fréquemment dernièrement. Il y en a eu un entre autres, rêvé au cours de la sieste de l’après-midi, hier, qui a fait en sorte que j’avais hâte à la prochaine séance d’écriture.
Le décor de ce rêve était la ferme paternelle à Luskville. J’étais là un peu par inadvertance et je crois qu’avant ce que je vais décrire, j’avais salué ma mère qui vivait dans la maison. Toujours est-il que les bâtiments de ferme étaient toujours en place, mais je n’avais plus rien à faire là bien qu’on y trayait encore des vaches dans l’étable. Ce n’était pas des gens de ma famille non plus qui s’occupaient du fonctionnement de cette ferme, c’était plutôt monsieur L, celui qui occupait le poste de directeur de l’organisme Mon chez nous lorsque j’y suis arrivé. Il était demeuré en poste jusqu’à temps que je déménage ici, sur la rue Laval. J’ai toujours entretenu une très bonne relation avec lui.
Toujours est-il qu’au début du rêve, après, je crois, avoir salué ma mère dans la maison, j’étais dans la cour de la ferme et je fraternisais avec B., un locataire d’Hamel, qui vraisemblablement, attendait l’arrivée de monsieur L. pour s’occuper de la traite des vaches. Puis celui-ci a finalement fait irruption dans la cour à bord d’une grosse voiture, genre des anciennes grosses Chevrolet. En me voyant, il semblait croire que j’irais chercher les vaches dans le pâturage, mais je lui ai dit : « je vous laisse ça ».
Dans le rêve, j’ai eu le temps de me rendre compte que le troupeau broutait tout près. J’ai aussi pu constater qu’il y avait un grand bout de clôture qui manquait et que des gens s’interrogeaient sur le comment réparer ce bout ce clôture avant que l’un d’entre eux ne note que cette situation perdurait depuis longtemps et que les vaches ne s’étaient jamais échappé.
Le samedi 17 sept. 11
Hier, comme tous les jours, j’ai acheté un billet de loto poker à $2.00 et un billet de Banco à $2.00 également. Depuis quelques semaines, déjà, la loto poker est rentable et il est temps que je mentionne mes gains dans ce cahier.
Comme hier, par exemple, je me suis procuré le billet au dépanneur d’un centre d’achats d’Aylmer. Pour la troisième fois, à ce dépanneur, à l’intérieur d’une période de quatre semaines environ, j’ai gagné $10.00 avec le tirage instantané. Je précise ici qu’à la loto-poker, nous pouvons gagner de deux façons, soit à l’achat du billet et à la suite du tirage qui a lieu en soirée. J’ai gagné des deux façons, hier. Premièrement, le fait qu’il y ait eu trois 5 dans ma série de cartes m’a fait rafler $10.00 à l’achat et ce même trio de cartes est apparu lors du tirage en soirée, ce qui m’a alors permis de gagner $20.00, soit $30.00 en tout avec ce billet, hier. Et c’était au moins la troisième occasion depuis un mois que je gagnais $20.00 au cours du tirage en soirée. En plus, à plusieurs occasions, j’ai gagné $2.00 ou $4.00 à l’achat des billets et $2.00 au tirage du soir.
Le lundi 19 sept. 11
J’irai chez madame E., aujourd’hui, mercredi et vendredi, et demain, mardi, j’ai rendez-vous chez le docteur Gauthier. Hier, avant d’aller souper chez T., nous avons fait un détour pour que je puisse indiquer à quel endroit était situé le nouvel emplacement du bureau de G., mon psychologue.
L’épouse de G., L., est la psychologue de T. G. et L. reçoivent des groupes de temps à autres et T. participe à un de ces groupes ce matin. Ils sont à leur nouvel endroit depuis le début août.
Parfois, hors des sessions d’écriture, je pense à quelque chose que je devrais inclure dans l’une des prochaines séances. Et l’une de ces choses, c’est qu’il n’y a pas eu la moindre rechute depuis le 16 février dernier pour ce qui est de la consommation d’alcool. Cela fait donc plus de sept mois et je ne ressens aucun désir de boire.
Et également, dans les choses que je désire mentionner, deux bribes de rêves d’hier, l’un le matin, et l’autre durant le jour, après la sieste. C’est surtout le premier qui est significatif. Il y avait madame E. et moi, un frigo, et un gros globe de lampe. Madame E. et moi étions prêts du frigo. Au début, le globe de lampe était sur le frigo et je devais le transporter quelque part. Je l’ai empoigné et, pour un instant, j’ai craint de l’échapper et qu’il se fracasse sur le plancher. Il était sans doute assez lourd puisque je le faisais glisser doucement le long du frigo sous la surveillance de madame E. Finalement, je ne l’ai pas échappé. Je considérais ce rêve intéressant car il mettait en vedette des symboles que je note de temps à autres dans ma vie de tous les jours lorsque pour quelques instants, je prends connaissance de l’aspect symbolique des alentours. Ces symboles sont tout simplement la lumière et la nourriture.
L’énergie que je ressens ou que je brasse le matin dans le cadre de la session de prières, et parfois, de méditation, ou encore l’espèce de paix spéciale que je ressens à la suite d’une séance d’écritures comme ce matin, peu importe ce que j’écris, ou encore la paix profonde et semblant être ancrée en moi pour longtemps que je ressens à la suite d’une session de thérapie avec Gilles, ou bien l’espèce d’effet enivrant engendré par les séances d’exercices sur le vélo stationnaire. Et puis bien d’autres choses, finalement, la lecture, la marche, les relations avec les gens du groupe ici, avec les membres de ma famille, avec mes clients, et autres. L’écriture de ce paragraphe est laborieuse, ce sera à écrire de nouveau ou à effacer, tout ce que je voulais en venir à dire, c’est que toutes ces formes d’énergie sont une lumière pour la totalité de mon être, une lumière et une nourriture.
Et l’autre bribe de rêve, j’en étais tout simplement à calculer le temps qu’il me faudrait pour me rendre quelque part et en revenir. Et en y repensant par la suite, j’ai eu l’impression que pour ce calcul, j’habitais à la résidence St-François et que la destination était la résidence Hamel.
J’ai perdu un peu de temps sur les sites de rencontres ces derniers jours et il ne ressort personne. Le plus curieux, c’est que ce fait me soulage. Les premiers jours d’automne répandent un parfum de nostalgie dans l’air qui fait fuir la solitude. Je me souviens d’un de ces dimanches d’automne alors que je conduisais madame Peluso chez ses enfants, elle avait noté que ce n’était pas une journée pour rester seule.
Le mercredi 21 sept. 11
Dans mon rêve de l’avant-dernière nuit, il y avait C. qui arborait une coupe de cheveux de petite fille avec une couette de chaque côté de la tête. Dans le rêve, j’ai attendu un bon moment avant de commenter sa nouvelle coupe et je craignais que cela la peine. Puis il y avait une autre locataire du bloc que j’ai tout d’abord pris pour A. alors qu’il s’agissait d’une autre locataire que je nomme A. également. Celle-ci a tout simplement mentionné la date du prochain lundi qui, dans la rêve, était le 2 mai. En 1983, c’était un lundi 2 mai quand mon chapelet s’était transformé en pendule.
En 1983, j’étais loin d’être bien comme aujourd’hui, je n’étais pas médicamenté et je ne rencontrais aucun psychologue. J’étais carrément psychotique, mais c’était une psychose initiatique.
J’écrirai peu ce matin, finalement, étant pressé par le temps, mais je devrais me reprendre demain alors que je serai en congé.
Le vendredi 23 sept. 11
J’avais écrit quelques paragraphes tantôt et un geste involontaire m’a fait pousser la souris juste pour fermer le dossier sans conserver ce qui était écrit. Alors, je n’écrirai pas ce matin quoique je sois du pour quelques bonnes sessions d’écriture. Mais je me sens bien tout de même.
Le dimanche 25 sept. 11
Bon, j’espère écrire un bout ce matin. La musique d’Espace.mu me parvient via les écouteurs, et, en même temps, je suis branché sur un site de rencontre.
Jeudi, j’étais en congé. Le matin, je me suis rendu chez l’opticien Albert, sur la rue Spark, à Ottawa, pour y cueillir de nouveaux verres fumés avec prescription.
Il y avait eu un petit accident, l’an dernier, chez monsieur T., avec les verres précédents. Les lunettes en étaient ressorties quelque peu amochées mais tout de même en un seul morceau. Puis sans qu’il ne se produise quelques nouveaux accrochages que ce soit, en revenant de la tournée dans les cantons de l’est, en août, une des branches des lunettes était détachée. Je croyais alors qu’il s’agirait d’installer une nouvelle visse pour la faire tenir.
Je m’étais rendu chez mon optométriste habituel, à Aylmer, et la préposée m’a dit qu’elle ne pouvait pas les réparer et qu’il faudrait me rendre à l’endroit où je les avais achetés. Je me suis alors rendu à Ottawa, en début de semaine, juste avant un rendez-vous chez mon médecin de famille, et là également, on a dû admettre son impuissance à réparer cette monture. J’ai alors, avec ma carte de crédit, fait l’acquisition d’une nouvelle monture, au coût de $100.00. Ils ont taillé la vitre et les nouveaux verres étaient prêts jeudi.
D’après ce que je ressentais ce matin là, j’avais vraiment le sentiment que je rencontrerais un gars ce jour là, et je me doutais que ce serait probablement l’histoire d’une fois. J’avais vraiment ce sentiment, un sentiment qui laissait peu de place au doute, quoiqu’au cours des années, j’ai appris à douter de tous mes pressentiments.
Il faisait doux, jeudi, je me sentais tout à fait en paix et rempli de bonnes énergies. Après avoir ramassé mes nouvelles lunettes, j’ai marché doucement vers le centre Rideau, un centre d’achats du centre-ville d’Ottawa, en pensant tout simplement me rendre à une toilette pour hommes, car je sais depuis un bon moment que les rencontres occasionnelles sont fort possibles à cet endroit.
Et puis effectivement, en moins de deux, je me suis retrouvé à flirter directement avec un très beau jeune homme et nous nous sommes rendus à une salle de bain au troisième, là où c’est un peu moins occupé et nous nous sommes livrés à des actes sécuritaires, rapides, et quand même agréables finalement.
Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, mais je ne crois pas qu’il rappelle et c’est bien tant mieux. Au cours de la petite conversation que nous avons eu par la suite, il m’a mentionné le nom d’un site de rencontre que j’ai visité par la suite. Et cette visite m’a incité à m’inscrire à un autre site de rencontre qui affiche d’avantage de profils locaux.
Je verrai ce qu’il adviendra. Je compléterai mon profil par les petits et je referai mon profil d’un autre site de rencontre auquel je suis déjà inscrit. Et probablement que je fermerai le troisième qui ne m’amène que des gens outre-mer.
Pour en revenir à cette expérience de rencontres rapides de l’autre jour, disons que dans un certain sens, c’était de retourner en arrière et qu’en même temps, cela comblait un besoin qui grandissait depuis des années. Car cela datait passablement depuis la dernière relation sexuelle concrète avec une autre personne en chair et en os.
Donc, cela m’a satisfait et m’a renforcé dans mon désir de connaître un vrai copain. Et j’ai le sentiment, mais ce sentiment n’est pas aussi libre de doute que ne l’était celui de jeudi à l’effet que je rencontrerais ce jour là, j’ai le sentiment dis-je, que je vivrai quelques rencontres de courtes durées avant que ne se présente le vrai copain à long terme. Et ces amis d’un jour qui se succéderont jusqu’au véritable copain, je ne les rencontrerai pas dans une toilette publique mais via un de mes sites de rencontres ou au cours d’une balade en autobus.
Je me sens très bien finalement et c’est ce sentiment de bien-être qui me fait dire que je suis plus disposé à rencontrer réellement maintenant que je ne pouvais l’être il y a à peine quelques mois ou il y a un an ou deux.
La lecture et l’écriture font, de nouveau, partie intégrante de ma vie, pratiquement de mon quotidien. J’ai toujours un roman que je lis et quand j’achève le dernier livre que j’ai ici, je prévois le jour de ma prochaine visite à la bibliothèque publique.
C. vient d’appeler. Elle vient de se réveiller. Elle sera ici dans quinze minutes. J’ai quand même joui d’un bon moment de paix ce matin. Il y a du nettoyage de jardin à l’horaire aujourd’hui, et probablement qu’avant longtemps, je reviendrai à ce cahier.
Le mercredi 28 sept. 11
Ma sœur M. célèbre ses 64 ans, aujourd’hui. J’aurai le temps de noircir quelques lignes probablement ce matin. Cette semaine, des employés de MCN, l’organisme qui s’occupe de mon bloc appartement, font un grand ménage dans l’appartement de C., et, durant ce temps, C. occupe un appartement au premier étage qui est libre depuis le décès d’un locataire à l’été. Elle me visite quand même, mais peut-être un peu moins fréquemment que lorsqu’elle est à côté.
Et puis qu’il y ait eu peu d’écritures ces derniers jours, ce n’est pas seulement à cause de C.. C’est dû à un ensemble de facteurs comme le fait que j’aie consacré beaucoup de mon temps sur un site de rencontres. J’ai encore du nettoyage à faire dans ces sites de rencontres et j’ai également à écrire un peu plus sur moi. Écrire ce que je crois qui sera maintenant, soit que je rencontrerai quelques ou plusieurs personnes pour peu de temps, puis que je nouerai certaines amitiés et que dans un avenir plus ou moins rapproché, il y en aura un qui stationnera dans mon être pour un bon moment. Et que ce type peut arriver dans ma vie à partir d’internet, mais qu’il peut tout aussi bien attendre l’autobus au même arrêt et en même temps que moi.
Disons que ces derniers temps, il y a une espèce d’énergie qui favorise les rencontres qui me font du bien et je ne parle pas seulement d’une croustille sensuelle comme celle à laquelle j’ai eu droit jeudi dernier et que j’ai raconté ici. Je pense, par exemple, à hier matin, alors que j’attendais sur le boulevard Maisonneuve, tout près d’ici, l’autobus qui m’amènerait aux Pronenades de Gatineau, d’où je devais emprunter un autre autobus pour me rendre chez mon dentiste à 8h Toujours est-il, sur Maisonneuve, il était 6h30 du matin et un beau jeune homme attendait l’autobus en même temps que moi. Il m’a demandé une cigarette et nous avons parlé jusqu’à l’arrivée de mon autobus, il attendait pour un autre numéro. Toujours est-il, ce jeune homme, il était beau, souriant et intelligent. Et d’avoir échangé quelques minutes avec lui, cela a constitué mon carburant de bonne énergie pour un bon moment.
Il y a eu lui, puis ces derniers temps, il y a eu beaucoup plus d’intéressants échanges de regards. Concrètement, j’ai vraiment l’impression de croiser beaucoup plus de beaux gars dans une journée que ce ne fut le cas pendant longtemps. Et aussi, on peut dire que j’avais, et que j’ai encore probablement, l’appétit pour cela.
Je continue les exercices quotidiens sur la -bicyclette. Je lis toujours un peu chaque jour. Je fais encore les prières énergétiques le matin. Je fais une méditation guidée de temps à autres. Régulièrement, je donne un coup dans le ménage ou dans la préparation de plats. Comme hier après-midi, j’ai fait la recette avec les côtelettes de porc, les oignons, l’ail, le céleri, les carottes, la sauce Chili, la moutarde, etc. J’en ai donné une portion à C..
Puis j’ai beaucoup de choses à écrire dans ce cahier, que ce soit sur l’espèce d’expérience initiatique que je vis ou encore sur certains des locataires, ici. Le groupe des nécessiteux s’allonge et je vais devoir mettre fin, un certain moment, au fait que l’on me considère comme une banque, une banque financière et une banque alimentaire. Pendant que moi, je gagne en mieux-être, certaines personnes ici s’enfoncent.
Le dimanche 2 oct. 11
Bon, il est 7h25. Je m’installe pour l’écriture, pour un petit moment, j’espère. Au cours des derniers jours, j’avais hâte à ce moment spécial.
Ce matin, à 5h 30, alors que je terminais la première partie du travail d’énergie et de prières que je fais chaque matin, C. a cogné à la porte.
J’ai mis quelques secondes à terminer cette partie et je suis allé répondre, la recevant avec un « il est un peu de bonne heure » dit sans douceur. Puis elle s’est assise et j’ai préparé le café en étant très peu loquace. J’ai passé de longues minutes à faire la café et à essuyer le comptoir, à rendre ce coin de mon appartement très propre, ce que j’aurais évité de faire, peut-être, à une autre heure du jour.
Et par la suite, m’est revenu en mémoire l’histoire que ma mère a raconté quelques fois à savoir que tante C, la sœur de mon père, au retour d’une visite chez I., la sœur de ma mère, avait dit à ma mère que tout le temps qu’elle avait été dans la maison d’I., cette dernière n’avait cessé de frotter une marmite dans l’évier de cuisine. Ma mère disait : « je ne lui ai pas dit, mais Irène, en frottant, ce n’était pas la tache sur la marmite qu’elle voulait faire partir, mais c’était elles (C. et l’autre dame qui l’accompagnait) qu’elle essayait de faire partir.
Puis tranquillement l’énergie retrouvait son équilibre en moi et j’ai réussi à être d’assez bonne compagnie pour C. qui est demeurée dans l’appartement de 5h30 jusqu’à 6h20. Après son départ, j’ai fait la deuxième partie de l’énergie, la partie que je fais toutes lumières éteintes. Il y a un bon moment que j’ai noté que je ressens davantage l’énergie lorsqu’il fait sombre ou lorsque j’ai les yeux fermés.
J’ai donc complété les prières puis je me suis installé à l’ordinateur. Et à ce moment, avant d’ouvrir ce journal, j’ai une autre fois changé mon mot de passe pour le courriel Yahoo, car je craignais légèrement de l’avoir modifié dernièrement alors que j’étais de nouveau sur une fausse page Yahoo.
Car cela est un événement à raconter. Quelqu’un, la semaine dernière, a utilisé à mon insu mon compte Yahoo et cette personne a fait parvenir un courriel ou deux à la totalité de mes contacts Yahoo. Ce ou ces courriels contenaient un lien qui lorsque cliqué conduisait à un site qui vendait du Viagra et du Cialis, probablement très explicite sexuellement, je ne l’ai pas vu, n’ayant pas ouvert le lien qui a abouti dans mon compte Vidéotron, cette adresse faisant partie de ma liste de contacts Yahoo.
Ce jour-là, je crois que c’était mercredi, j’avais travaillé chez madame Earwaker pour une bonne partie de la journée. Vers 15h30, j’ai ouvert l’ordinateur. Il y avait plus d’une vingtaine de messages non lus dans ma boîte de réception dont des accusés de réception automatique d’entreprises telles qu’Espace musique ou autres. Puis il y avait également une dizaine d’avis de non livraison car ces destinataires n’acceptent pas de courriels. Puis heureusement, il y avait un mot de Lise disant simplement : « qu’es ce que tu veux que j’achète » ?
J’ai indiqué « problèmes » comme sujet et j’ai raconté la situation à Lise comme quoi j’avais probablement été hameçonné et que la personne qui avait fait cela avait expédié quelque chose à la totalité de mes contacts et que je ne savais pas ce que c’était. Lise a répliqué peu de temps par la suite regrettant de l’avoir ouvert et m’apprenant de quoi il s’agissait.
J’ai consacré un bon moment à tant bien que mal régler cette question. J’ai tout d’abord modifié mon mot de passe. Ce matin, je l’ai modifié de nouveau en pensant que j’étais peut-être encore hameçonné lorsque je l’ai modifié. Puis je me suis créé un sceau de sécurité. J’en avais déjà eu un, mais j’avais cessé cette pratique car j’ai un petit programme de nettoyage et ce système enlevait toujours ce sceau de sécurité. Dorénavant, après le nettoyage, je me donnerai la peine de le remettre.
Puis j’ai écrit une lettre expliquant la situation que j’ai fait parvenir aux principaux contacts, soit aux gens de la famille et à certaines autres personnes dont à mesdames E. et M. Madame Morin m’a fait parvenir une belle réponse à cela.
J’avais ouvert un compte dans un site de rencontre quelques jours auparavant, un site qu’aucun de mes systèmes de sécurité, McFee et Spyware terminator, ne condamnait. Ce site regroupait plusieurs personnes de la région. Je n’ai eu aucun contact à l’intérieur de ce site. La seule chose, c’est que plus souvent qu’autrement, lorsque j’y étais pour quelques minutes, je notais une invitation à être l’ami de quelqu’un (friend request, car ce site était de langue anglaise). Je regardais le profil de la personne et s’il était le moindrement intéressant, j’acceptais d’être l’ami de cette personne. Au bout de quelques jours, j’étais rendu avec un certain nombre d’amis comme cela.
Puis m’est venu l’idée de vérifier les informations auxquels les gens avaient accès sur mon profil et j’ai constaté que pour chacune des informations, j’avais le choix par un simple clic de la rendre disponible à tous les utilisateurs, à mes amis, ou de la garder pour moi. Je n’avais pas fait le réglage et je me suis rendu compte que mon adresse courriel pouvait être vu par mes amis. Je me suis empressé de la réserver pour moi seul, mais le mal était fait si on se fie à ce qui m’est arrivé le lendemain. Car c’est probablement un de ces types qui a fait le coup.
Puis quelques heures après le coup, l’adresse de ce site s’est placé lui-même sur la barre d’outil en haut de l’écran. J’étais déjà fâché. J’ai cliqué sur l’adresse pour me rendre au site, puis là m’est apparu un message m’indiquant que Yahoo déconseillait ce site et de cliquer quelque part si je voulais m’y rendre à mes propres risques. J’ai pensé « c’est bien le temps de me le dire maintenant que le mal est fait ». Mais je devais me rendre au site quand même, cette fois pour annuler mon compte. Et c’est compliqué de sortir de là. J’ai cherché longuement avant de dénicher presque au milieu du long texte des termes et conditions que pour annuler son compte, il fallait écrire un courriel à partir de la même adresse courriel qu’on avait donné dans le site à une adresse réservée à cela qu’il nous donnait.
Je suis sorti de ce site et j’ai écrit le message pour annuler mon compte tel qu’on disait de le faire dans ce que je venais de lire. Je mentionnais que je désirais fermer mon compte même si je venais à peine de payer pour un certain temps. Et c’est, avant de commencer à écrire ce matin, ce qui m’a fait perdre un peu de temps, j’ai vérifié dans ce site et mon profil y est toujours. Je suis donc retourné dans mon dossier des messages envoyés et je leur ai fait suivre la lettre de vendredi avec un petit mot en demandant de fermer mon compte le plus tôt possible et de me faire parvenir une lettre de confirmation.
De plus, hier, j’étais décidé à faire le ménage dans ces sites de rencontres. J’ai fermé mon compte dans le site « Distingay », celui sur lequel j’étais inscrit avec l’adresse Windows live et celui qui ne m’aura fait connaître que des gens outre-mers qui n’étaient, pour la plus part ,que des arnaqueurs. J’ai également fermé mon compte dans le site « Badoo », un site auquel Jonathan m’avait invité il y a plus d’un an et qui ne m’a jamais rien apporté non plus. Mentionnons que Distingay ne m’a jamais coûté un sou et que j’ai dépensé peut-être $30.00 dans Badoo depuis plus d’un an.
Il y a autres choses avec Badoo. Sans que je ne sache à quel endroit j’avais cliqué involontairement, l’adresse de Badoo s’était nichée dans ma barre d’outils. Je n’avais qu’à cliquer dessus pour arriver dans le site. C’était fin cela, mais je me suis rendu compte après son retrait que le fait d’avoir cette adresse, et du même coup, toute la lourdeur de Badoo, tout près, tout cela, dis-je, engendrait certains problèmes de fonctionnement de mon ordinateur. Entre autres, dans Yahoo, par exemple, je ne pouvais plus télécharger certaines choses depuis un bon moment, et, également, je ne pouvais plus supprimer de contacts. J’ai enlevé Badoo au cours de l’après-midi hier et déjà en soirée, je me suis rendu compte, à mon grand plaisir, comme la fonction pour supprimer des contacts étaient de nouveau opérationnelle. Et finalement, précisons qu’il était beaucoup plus simple de quitter Badoo et Distingay que ce ne fut le cas pour l’autre site, je n’avais qu’à cliquer sur « supprimer mon profil »
Également, j’ai repassé en revue les paramètres de mon compte Yahoo. Là encore, il y a des choses que je ne me souvenais pas d’avoir régler. J’ai enlevé par exemple le fait que tout nouveau destinataire soit automatiquement inscrit dans mes contacts.
Il est 9hres. Je cesse d’écrire pour le moment.
Le lundi 3 oct. 11
Je reviens le lendemain matin, 3 octobre. Il est 5h54. J’ai fait la version brève de l’énergie et des prières matinales afin d’avoir un peu de temps pour l’écriture.
Cela a pu sembler un peu long hier d’écrire ou de lire à propos des sites de rencontres, mais d’avoir écrit cela a vraiment tenu lieu de thérapie pour un bon moment. Depuis cette histoire d’hameçonnage sur mon compte Yahoo, je ressentais de temps à autres un sentiment de honte et de culpabilité, quelque chose de fort semblable à ce que j’ai ressenti souvent dans ma vie à propos de mon homosexualité. D’être sorti de la plupart de mes sites de rencontres, d’avoir supprimé plusieurs de mes contacts et d’avoir écrit longuement hier matin, tout cela, et d’autres choses, m’ont redonné mon sentiment de paix habituel. Le souper chez T. et H. s’est très bien déroulé, hier. Je crois que je peux considérer cet épisode comme affaire classée.
J’écrirai encore un peu aujourd’hui et demain, puis j’expédierai le tout à mon psychologue, G.. Je ferai suivre également le message que madame Morin m’avait fait parvenir suite à ma note d’explication de l’hameçonnage. Je ferai peut-être suivre également le petit mot de mon cousin, P. ,petit mot qui était compréhensif et intéressant également.
De sortir de quelques sites accélère mon arrivée aux écritures, que ce soit les courriels ou ce journal. Avant, à chaque ouverture d’ordinateur, je faisais la tournée de ces sites. J’écrirai à nouveau sur les sites ultérieurement, mais disons seulement que pour l’instant, je ne conserve que Qc.boy, site sur lequel je me ferai un profil convenable éventuellement, et je m’ouvrirai de nouveau un compte sur Gay rendez-vous. Il s’agit là de deux sites entièrement gratuits, de deux sites de langues françaises, et dont les membres sont très majoritairement canadiens. On peut arguer que c’est Gay rendez-vous qui m’avait apporté le faux Stéphane Dahissiho, mais sur Gay rendez-vous, j’ai aussi chatté quelques fois avec des gens intéressants dont l’un d’eux, D., de Rimouski me repasse dans l’esprit de temps à autres. J’écrirai plus tard sur lui aussi.
Depuis que j’avais écrit sur la loterie, je n’ai eu droit à aucun gain digne de mention si ce n’est que quelques $2.00 ici ou là. Mais il s’agit là d’une facette de mon expérience dont je reparlerai éventuellement.
Je voulais mentionner aussi que si C. se fait plus accaparante dernièrement, c’est en partie dû au fait qu’ils font présentement un grand ménage dans son appartement, et que durant ce temps, elle occupe l’appartement laissé libre par le décès d’un locataire l’été dernier. Le fait de ne pas être chez elle l’énerve.
Samedi, j’ai balayé la chambre de L. et fait un peu de ménage ailleurs chez elle, puis j’ai tondu le gazon de monsieur T.. Je retournerai la fin de semaine prochaine pour, probablement, tailler une haie chez monsieur T.
Puis vendredi chez madame E, j’ai installé de quoi de neuf dans sa toilette et cela a demandé beaucoup de temps. Je constatais que l’eau s’écoulait constamment et que cela commençait à s’écouler vers la fin du remplissage du bassin d’eau derrière la toilette. Après plusieurs essais, madame E. a trouvé une façon pour qu’il y ait moins d’eau derrière. Il s’agissait d’agrandir le flotteur en attachant quelque chose dessous. Ainsi, ce contenant d’eau cesse de se remplir alors qu’il y a environ un pouce de moins d’eau qu’auparavant et le tout fonctionne parfaitement.
Jeudi matin, je me suis rendu à l’hôpital de Gatineau pour une prise de sang. Je rencontrerai la remplaçante du docteur G. dans deux semaines à propos des résultats de cette prise de sang. Ensuite, je fixerai rendez-vous avec le docteur G. pour la fin du mois de février.
J, la secrétaire du docteur Gauthier doit m’appeler d’un jour à l’autre pour m’indiquer à quel endroit et quel jour je me ferai enlever la tumeur bénigne que j’ai au cou.
Lundi et mercredi de la semaine dernière, j’ai travaillé chez madame E.. Mercredi, entre autres, j’ai taillé la deuxième haie que je devais faire. Il en reste une autre. Et mardi dernier, j’avais mon rendez-vous au centre dentaire Lapointe, à Gatineau, pour le nettoyage de mes dents et pour une réparation.
Le mardi 4 octobre 11
Parce qu’il fonctionnait vraiment très lentement, j’ai dû fermer et ouvrir de nouveau l’ordinateur. Puis, entre temps, C. a frappé à la porte. Il était 5h50. Elle était en manque de liqueur. Je lui en ai prêté une bouteille et elle devait visiter Y., une autre locataire.
Hier, chez madame E., j’ai enlevé le climatiseur de la fenêtre et je l’ai rangé au sous-sol puis nous avons magasiné dans différents commerces d’Aylmer. Elle a entre autres acheté de nouveaux rideaux pour le salon que j’ai installé après le dîner, juste avant de partir. J’ai inscrit trois heures sur la feuille de temps.
Après le souper, hier, j’ai fait un bon ménage dans la salle de bain. Le salon et le coin de la cuisine sont fort convenables. Il ne me reste qu’une dizaine de minutes de ramassages à effectuer dans la chambre pour que le tout respire l’ordre et la propreté. Je fais tout cela car ce matin, je sors magasiner avec T. et qu’il est possible qu’elle entre dans l’appartement quelques instants et, comme nous reviendrons d’un bon moment de magasinage, il est également possible qu’elle utilise la salle de bain. C’est généralement assez propre chez moi, mais lorsque je prévois de la visite familiale, disons que je donne quelques coups de torchons supplémentaires.
Il y a tout le symbolisme du ménage et de la propreté également. J’ai, en ce moment, trois aspirateurs dans mon appartement. Le premier que C. avait ramassé dans la salle communautaire pour moi ne fonctionne plus depuis un moment. Je le déposerai à l’extérieur un jour au cours duquel il ne pleuvra pas afin que ceux ou celle qui veulent le ramasser pour le réparer puisse le faire. Le second, c’est celui de Céline que j’ai acheté pour $20.00, il y a un mois ou deux. Comme elle n’aura plus de tapis, elle n’en aura plus besoin. Le balai fera l’affaire. Et le troisième vient d’une autre de mes voisines qui avait déposé différents objets dans le corridor l’autre soir, des objets pour donner. J’ai essayé cet aspirateur hier soir et il aspire très bien la poussière.
Puis dans le symbolisme du ménage et de la propreté également, il y a ces moments de ménages annuels que je reprendrai lorsque je n’irai plus à Ste-Rose tous les samedis. Il y a ce vrai ménage, puis il y a le ménage de l’âme et de l’esprit que je fais pratiquement continuellement via l’écriture, le travail d’énergie, les rencontres en abandon corporel, et aussi, les sessions d’exercice sur le vélo stationnaire.
C’est le temps d’expédier le tout à G., mon psychologue, en vue de la rencontre de jeudi. Probablement que j’écrirai tout de même d’ici là même s’il ne lira qu’à la prochaine séance de lecture.
Le mercredi 5 oct. 11
Hier, avec l’argent de ma mère, T. et moi m’avons acheté des pantalons, des gilets, des bas, des sous-vêtements, des pantoufles et un tapis pour la salle de bain. J’ai quitté l’appartement à 9h15 et, à midi sonnant, j’étais de retour.
J’ai bien dormi jusqu’à 5h15 ce matin. C. a une fois de plus fait irruption tôt dans l’appartement, il était 5h55. Je lui ai servi un café et, à 6h20, elle avait quitté. Je me suis installé à l’ordinateur. J’ai écrit un petit mot à T. et je lui ai envoyé une recette de côtelettes de porc au four avec sauce Chili et moutarde que je prépare de temps à autres et dont je lui avais parlé dimanche dernier.
J’écrirai sans doute fort peu ce matin mais les doigts sont particulièrement agiles sur le clavier. Je tape à toute vitesse et je ne dois m’arrêter que fort peu souvent. C’est un des signes qu’il y aura de la bonne énergie en abondance aujourd’hui.
Cela est relaxant de ne plus avoir à faire la tournée des sites de rencontre avant de m’adonner à des choses productives lorsque je m’assois à l’ordinateur. Il y avait une espèce d’accoutumance dans la visite de ces sites, et comme toute accoutumance, à la longue, le plaisir n’y est plus, simplement l’accoutumance.
Ainsi, je devrais en venir d’ici peu à écrire un peu en soirée.
Le vendredi 7 oct. 11
J’ai eu droit à une bonne rencontre avec G., hier. Comme d’habitude, la réussite de la rencontre ne se mesurait pas tellement selon les propos que j’y ai tenus, mais plutôt au solide sentiment de bien-être et de paix que j’éprouvais en sortant de là. N’y ayant pas été en septembre, il y avait un certain manque de cela, mais je répéterai peut-être l’expérience de sauter un mois une fois l’an.
J’ai dormi longuement en après-midi hier, et ensuite, j’ai préparé de la sauce à spaghetti. J’en ai donné trois portions à C. en plus d’une boîte de nouilles. J’ai soupé. Il m’en est resté cinq portions.
Le mardi 6 sept. 11
Comme d’habitude, l’autre jour, je ne suis pas revenu aux écritures. Je me reprends ce matin.
Entre le court premier paragraphe et maintenant, C. m’a visité et a bu son café. C’est une chose de faite pour ce matin. D’ordinaire, elle ne vient pas dans l’appartement si tôt. Mais ce fut quand même agréable, ce matin. Je savais avoir le temps. Hier, sa sœur lui a fait cadeau de plusieurs denrées alimentaires et son frigo et ses armoires sont maintenant bien remplis. Elle a du tabac pour les deux prochaines semaines. Seul l’argent pour la liqueur fait défaut. Je ne prête pas plus que $6.00 par jour pour cela.
Toujours est-il, pour compléter quelque peu ce que j’écrivais lors de la dernière séance d’écritures, cet autre rêve que je gardais en mémoire, il m’en reste encore quelques bribes, et comme pour ne pas l’enterrer, je n’ai pas rêvé depuis. C’était quelque chose de simple, mais en même temps chargé de symbolisme à mon avis. J’avais déménagé de la maison d’Aylmer que j’ai habitée avec ma mère et la psychologue que je rencontrais en 1981 et en 1982, C, avait loué le sous-sol de cette maison. Notons que du temps que je restais là, le sous-sol me servait de fumoir, de bureau et de salon. Et dans le rêve, je rencontrais professionnellement C. dans ce sous-sol. Nous étions vers la fin de la séance de thérapie et constatant que je n’avais pas le temps de lui raconter le rêve que j’ai narré l’autre jour, celui dans lequel il y avait un dernier repas chez des gens chez qui j’avais demeuré quelques jours et que je notais que ce repas avait des airs de jeudi saint, constatant cela, dis-je, j’ai dit à C, que je lui écrirais au sujet de ce rêve.
Et puis voilà, j’ai raconté ce rêve l’autre jour, et ce que je désire ajouter, c’est que dans la vraie vie, je sens et je sais que toutes les formes de travail sur moi que je peux faire depuis un bon moment, que ce soit l’abandon corporel, le travail d’énergie et les prières, la méditation, l’écriture et autres, tout cela renforce et bonifie, si je peux dire, l’être que je suis, et concrètement, cela me rend plus attrayant. D’une certaine façon, plus ou moins consciente, les gens ressentent la bonne énergie que j’ai en moi. Il y en aurait plus long à écrire là-dessus. Je le ferai éventuellement.
Enfin, pour ce qui est du rêve de ma psychologue qui louait le sous-sol, notons que ma mère habitait toujours cette maison et que dans le rêve, elle était bien, comme elle a été avant son accident cardio-vasculaire.
Le vendredi 9 sept. 11
Dernièrement, j’avais rêvé à une psychologue du passé, C. Je me suis réveillé ce matin avec le souvenir d’un rêve mettant en vedette mon psychologue actuel, G. Ce n’est que durant le temps que mon ordinateur se plaçait pour arriver au bon endroit pour l’écriture de ces lignes que le sens évident de se rêve s’est imposé à moi. J’étais en voiture avec G. et nous arrivions au terminus d’autobus. Nous devions monter à bord du même autobus tous les deux. Après avoir garé la voiture, G. a ouvert le coffre arrière pour sortir les bagages et l’évidence du rêve était là. Dans le coffre, il y avait un énorme sac à dos rempli à pleine capacité, et c’est G. qui l’a emporté. Enfin, pour ce qui est des détails de ce rêve, notons que nous avions un bon moment à attendre avant que n’arrive l’autobus.
Ce sac rempli à capacité signifie que le vécu s’accumule. Ces écritures me servent, entre autres de thérapie, et je suis du pour quelques bonnes sessions d’écriture. C’est à venir, car les conditions nécessaires, le temps et l’énergie, ne sont pas au rendez-vous, ce matin, car je dois me préparer pour me rendre chez madame E, puis chez M, pour le souper et quelques achats à l’épicerie
J’ai quand même un peu de temps pour narrer le quotidien des derniers jours. Mardi, j’ai conduit madame E. chez son médecin de famille pour des injections au genou. Le rendez-vous était à 10h30, mais à l’heure dite, l’assistante du médecin avait oublié de sortir le médicament du frigo avant l’heure comme cela doit être fait. Madame E. est donc ressortie du bureau et nous sommes allés diner au restaurant Bagel sur le rue Wellington. Nous sommes retournés chez le médecin vers 12h30 pour l’injection. Au retour chez elle, j’ai fait différentes tâches et je suis finalement parti vers 15h pour revenir ici vers 16h.
Mercredi, j’ai fait du travail extérieur pour madame E.entre 10het 14h J’ai taillé une des trois haies que je dois tailler d’ici l’hiver et j’ai tondu le gazon en avant de sa maison. Je suis revenu ici à 15h30 ce jour-là. Puis hier, j’ai fait une pouding chômeur pour C, et je suis allé chercher des médicaments à la pharmacie. Au fait, je désirais écrire un peu sur la journée d’hier parce que ce fut réellement une journée de congé comme je devrais m’en octroyer plus souvent. J’ai pédalé longuement sur la bicyclette d’exercice, le matin. Je me suis douché. J’ai lu le journal dans la salle communautaire. J’ai fait la sieste entre 11h et 13h. J’ai mangé une soupe et une salade pour le diner. Puis en sautant d’une station à l’autre sur la télé, je suis arrivé sur « l’université en spectacle » au canal Savoir ou, entre autres, un jeune immigré qui fréquente l’université du Québec à Chicoutimi, nous a offert une très belle prestation au piano. Puis j’ai presque achevé le roman que je lis actuellement.
Puis je me suis livré à une petite séance spéciale avec un livre et des dés qui servent un peu de médium. J’écrirai plus longuement là-dessus plus tard. Toujours est-il que je demandais ce qui adviendrait dans ma vie affective, si la rencontre d’un véritable ami était dans les cartons dans un avenir prévisible et je suis arrivé à ceci comme réponse : « je laisse à la vie le soin de réaliser mon rêve parce que j’entretiens que je ne suis qu’un spectateur ».
Le lundi 12 sept. 11
Je me livre à une écriture pendant la journée, aujourd’hui. Il est 9h50. Souvent, dernièrement, je ne m’assoyais devant l’ordinateur après les prières du matin que pour vérifier les messages de la nuit et j’espérais toujours revenir écrire plus tard durant la journée. Cela n’arrivait jamais. Il viendra un temps, j’espère, où je me sentirai suffisamment énergique pour écrire en soirée quand il est fort probable que plus personne ne frappera à la porte.
Hier, j’ai enlevé les plants de concombres du jardin. J’ai cueilli ce qui restait de bonnes tomates et je les ai données à M., une locataire ici, qui préparera du ketchup vert. J’ai dit que si elle veut donner un peu de son ketchup, de le donner soit à A. ou à C., deux autres locataires qui se sont occupés d’arroser le potager la plupart du temps au cours de l’été. J’ai laissé les plants de tomates et les plants de piments en place car ils produiront peut-être encore un peu au cours des prochains jours, voire des prochaines semaines. D’avoir libéré l’espace occupé par les plants de concombres me permet de commencer à enfouir quotidiennement mes déchets compostables. Le fait de faire cela tout l’automne et au début de printemps explique en partie l’excellente productivité de ce potager.
Vendredi dernier, au retour de chez M, il y avait un message au répondeur du téléphone de la part du docteur M, le spécialiste qui a procédé à la biopsie sur la petite bosse que j’ai en bas de la joue. En autant que j’ai pu comprendre, j’ai là une tumeur bénigne que je dois faire enlever. Il y avait également un message de la part de la secrétaire de mon médecin de famille, le docteur G, message qui demandait simplement de rappeler. C’était probablement au sujet des résultats de la biopsie. Les bureaux étaient fermés au moment où j’ai entendu ces messages, j’ai rappelé ce matin, et j’attend que J., la secrétaire, me rappelle.
Le mardi 13 sept. 11
Le docteur G. n’a pas encore reçu les instructions du docteur M. pour ce qui est des résultats de la biopsie. La secrétaire,J., devrait rappeler cette semaine, et, de toutes façons, j’ai rendez-vous chez le docteur G., mardi de la semaine prochaine. À force d’écouter de nouveau le message laissé par le docteur M., il me paraît de moins en moins négatif. Un exemple simple, engendré par ma légère surdité, au début, il dit : The results are back. Les premières fois, je comprenais : The results are bad.
Hier, c’était la deuxième injection avec le nouveau médicament que je reçois aux quatre semaines. Je me sens bien là-dessus. J’ai pris des comprimés de lorazepam au coucher, hier, à 21h15 et j’ai bien dormi jusqu’à 4h.
À part cela hier, j’ai terminé la lecture d’un roman. Je dois maintenant me rendre à la bibliothèque publique au cours des prochains jours. Aujourd’hui, et probablement demain également, je serai au service de madame E.
Le samedi 3 septembre 2011
J’ai la sensation qu’il me faut écrire, ce matin, alors, pressé par le temps, je saute par-dessus la session de méditation du centre Chopra. La séance de prières et de brassage d’énergie a été forte tantôt, ce qui fait que je devrais être bien malgré l’absence de méditation guidée. Quoique je sais que je me sentirais encore beaucoup mieux si j’avais le temps de la faire.
J’ai souvent des bribes de rêves en mémoire que je me promets d’écrire et ces bouts de rêves s’envolent de ma mémoire avant que je ne m’installe à l’ordinateur. Il faut dire qu’il y a eu plusieurs jours durant lesquels je n’ai pas écrit dernièrement.
C’est le souvenir des rêves de la nuit qui m’incitent à noircir quelques paragraphes, ce matin. Dans l’un de ces rêves, j’étais tout d’abord en voyage à bord d’un autobus pour les grandes distances. Nous devions aller loin car le chauffeur a décidé de prendre une pause quelque part et nous sommes descendus de l’autobus. Le chauffeur et l’autobus sont repartis avant que je ne sois revenu à l’intérieur. Pour un instant, j’ai cru que l’autobus ne ferait que le tour du bloc et reviendrait me chercher, mais ce ne fut pas le cas. Je suis resté là, dans une région qui m’était inconnue.
J’ai probablement marché un peu et je me suis retrouvé dans une maison dans laquelle habitaient différentes personnes, toutes adultes, des hommes et des femmes. Je ne sais trop ce que nous faisions, mais j’ai vécu quelques jours en leurs compagnies. Puis est arrivé le matin de mon départ.
Entre la fin abrupte du dernier paragraphe et maintenant, il y a eu un appel téléphonique de C et sa visite ici qui a duré plus de 30 minutes. Pendant ce temps, ma sœur M. a téléphoné pour m’avertir qu’elle m’apporterait ma salade vers 8h. Elle me prépare toujours une salade le vendredi soir que je mange avec une soupe pour le repas du soir du samedi. Hier, nous avons quitté sa demeure en oubliant la salade. Puis j’ai pris ma douche et j’ai déjeuné. Il me reste une vingtaine de minutes avant le départ en direction de Ste-Rose pour du ménage dans la chambre de L.et du travail chez monsieur T.
Toujours est-il, pour revenir au rêve de la nuit, le matin de mon départ, je déjeunais en compagnie de mes hôtes et il y avait de l’énergie tout à fait spéciale. J’ai noté que l’atmosphère était comparable au jeudi saint, comparable au fait que lors du premier jeudi saint, c’était la dernière fois que les amis de Jésus partageaient un repas avec lui. Je comparais ce déjeuner avec le jeudi saint car c’était tout probablement la dernière fois, pour ce qui est du contexte du rêve, que je mangeais et que j’étais en compagnie de ces hôtes de quelques jours chez lesquels j’avais été bien. Eux aussi s’étaient attachés à moi.
Puis comme je partais, je leur ai demandé dans quelle direction il me fallait marcher pour me rendre à Montréal. Un homme qui faisait partie de ce groupe m’a indiqué la direction en me précisant que je passerais par un village et que les gens de ce village affectionnaient tout particulièrement quelque chose qu’on plaçait sur le haut d’un poteau comme un drapeau. Le type s’est alors retiré pour aller me fabriquer ce genre de drapeau et en me le remettant, il a dit quelque chose comme quoi les gens du village trouveraient intéressant si je lançais ce drapeau pour qu’il s’accroche de lui-même en haut du poteau.
D’autres actions se sont déroulées avant mon départ comme le fait que mon frère A. a fait irruption dans la maison. J’ai alors raconté l’atmosphère du dernier repas à A. et celui-ci a commenté que je pourrais toujours visiter ces gens. Je tenterai de revenir au cours de la journée pour narrer un autre rêve, intéressant lui-aussi. Je dois quitter.
Le samedi 27 août 2011
Pas de pause, ce matin, entre la séance de méditation et les écritures. C’est que je suis un peu pressé par le temps car je dois quitter à 8h au lieu de 9h pour me rendre à la résidence Hamel pour nettoyer la douche de L. cet avant-midi avant de diner et de tondre la pelouse de monsieur T. J’arrive une heure plus tôt parce que pour la douche, je vaporise du produit nettoyant et je le laisse faire son effet pendant une trentaine de minutes avant de revenir laver et essuyer.
Ce sera le travail pour ce matin. La prochaine fois, il nous restera une dernière partie de la garde-robe à nettoyer, et, les fois suivantes, nous ferons les deux fenêtres. Et cela en sera fait du grand ménage de cette chambre. Les jours normaux, j’arrive à la résidence vers 10h25 et je nettoie jusque vers 11h20, soit environ 10 minutes pour balayer la chambre et le restant, c’est du ménage spécial.
Toujours est-il, j’ai travaillé chez madame E. jusqu’à 13h hier, et ensuite, j’ai dormi chez M. avant de souper, de faire une petite épicerie et de revenir ici. Et en soirée, hier, j’ai eu droit à deux visites de la part de C. A. a passé un petit moment également. C’était bien.
Le mardi 30 août 2011
Je passe directement de la session de méditation aux écritures, ce matin. Il est 6h. Je ne quitterai l’appartement que vers 10h30, aujourd’hui, pour me rendre à l’hôpital Riverside, à Ottawa, afin que le docteur M. me fasse une biopsie sur la petite bosse que j’ai au cou depuis l’automne dernier.
Je ne sais ce qu’il en adviendra. Au début, l’automne dernier, personne ne semblait supposer que ce puisse être quelque chose d’important. Même le docteur G. avait mentionné que ce n’était peut-être qu’une boule de graisse. Puis j’ai eu deux ou trois radiographies pour cela, puis finalement on fera une biopsie, ce matin. Je crois qu’après cela, je rencontrerai le docteur G. le 7 août et à ce moment, je devrais avoir l’heure juste pour ce qui est de cela.
J’ai cuisiné toute l’avant-midi, hier. J’ai fait cuire des poitrines de poulet. J’ai fait une recette avec des côtelettes de porc et j’ai préparé une marmite de soupe. J’ai donné assez de poulet à C. pour se faire quelques sandwiches, puis je lui ai donné un souper complet avec les côtelettes de porc, et finalement, je lui ai donné deux soupes.
Pour ce qui est des denrées alimentaires, depuis que son copain, monsieur M., lui verse moins d’argents, elle vit passablement de ce qu’elle peut attraper à la manne de l’Ile et de ce que certaines personnes lui donnent. Disons que ces derniers mois, je lui donne pas mal de choses.
Il y a un fait de totalement insensé en ce qui concerne C. Sa consommation de tabac et de liqueur douce lui occasionne des dépenses de près de $600.00 par mois. Son loyer lui coûte près de $300.00. Elle retire $900.00 par mois. Il ne faut pas être très doué en calcul pour se rendre compte qu’après avoir acheté son RC, son tabac et payé le loyer, il ne lui reste rien.
Je prie toujours pour que cela aille mieux pour elle. Parfois son système d’alarme se déclenche avant la fin du sixième RC quotidien, mais elle revient à boire 6 grosses bouteilles quotidiennement en peu de temps. Je brasse l’énergie, je ressens qu’il se passe quelque chose quand je fais les prières et l’énergie quotidienne, mais je laisse à plus grand que mon conscient le soin de demander et d’exécuter. C’est un peu la méthode de la méditation également, soit de poser une question et de laisser l’univers y répondre.
le dimanche 14 août 2011
Voilà, j’ai procédé au changement de dossier. Et je viens de démarrer la numérotation des pages. J’écris sur la page numéro un, évidemment. Dans le dossier que je viens de laisser, j’en étais à plus de 120 pages. Étant donné que je suis quelque peu plus assidu à l’écriture, dernièrement cela demandera probablement moins de temps à noircir le même nombre de pages.
Hier, j’ai apporté trois tomates et un concombre du potager à L. et j’ai fait un autre bout du ménage annuel de sa chambre. Ensuite, j’ai diné à la résidence Hamel et j’ai coupé l’herbe chez monsieur T.
Le jeudi 18 août 2011
Hier, j’étais de retour à l’appartement après un séjour de 2 jours en famille au Montagnard, chalets administrés par mon cousin P. T., le fils d’oncle A. Je raconterai ce séjour un peu plus tard.
Ce matin, je me suis levé aux alentours de 5h. J’ai bu un café. J’ai fait les prières et j’ai fait la deuxième d’une nouvelle série de 21 méditations offertes par le centre Chopra. J’avais fait la première, lundi, avant de partir en vacances. C’est vraiment bien et profitable ces méditations.
Bien que je sois un peu pressé par le temps, je tenais à noircir quelques lignes afin de compléter une partie du rite matinal. Quand je prie et que j’écris, et encore mieux quand je médite d’une façon structurée, si l’on peut dire, comme ce matin, cela renforce le mieux-être ressenti durant le jour, peu importe le peu que j’écris.
Le vendredi 19 août 11
Hier, je suis demeuré jusqu’à 15h30 chez madame E. et j’ai inscrit quatre heures et demie de travail sur la feuille de temps. Je me suis chargé de vider le lave-vaisselle, de sortir les poubelles, et autres tâches dans la maison. Puis nous nous sommes rendus au centre de radiologie aux Galeries Aylmer pour une radiographie de l’épaule droite, pour elle. Rendus là, nous avons dû revenir à la maison car elle avait oublié le papier nécessaire pour cette radiographie. Nous y sommes retournés immédiatement, puis après la radiographie, nous sommes allés au comptoir postal se renseigner s’ils avaient le nécessaire pour expédier une toile par la poste. Comme il n’y avait rien, ce sera une des choses à faire ce matin d’envelopper cette toile et de la poster à Montréal pour qu’une galerie d’arts s’occupe de la vendre. Il y aura également un siège de toilette à installer aujourd’hui. J’en avais installé un qu’elle s’était procuré à un prix dérisoire, il y a quelques semaines, et elle en a acheté un autre hier, beaucoup plus cher, et probablement, de bien meilleure qualité.
Je suis revenu ici à , hier. Je me suis fait cuire des patates et des légumes. J’ai préparé une salade et j’ai fait réchauffer de la viande de hamburger donnée par ma sœur M.. Ensuite, j’ai fait la vaisselle des deux dernières journées et je me suis rendu chez le dépanneur acheter du tabac et des croustilles. C. me doit maintenant 200$. La paye de madame E. a été déposée dans mon compte bancaire cette nuit, et, il y a quelques jours, c’était au tour du remboursement de l’aide sociale d’être déposée. J’ai donc un peu plus de 180$ dans mon compte. Et au début de la semaine prochaine, madame E. me payera au moins $40.00 de temps supplémentaires.
J’ai prié et médité encore ce matin. Il me reste à me brosser les dents, me raser, me doucher, à pédaler une quinzaine de minutes sur la bicyclette d’exercice, à faire mon lunch, à rouler quelques cigarettes pour la journée, à déjeuner, et à partir. C. me visitera probablement pour un moment d’ici mon départ.
Le lundi 22 août 11
Je suis un peu pressé par le temps le matin, maintenant, car je tiens toujours, en plus de mes prières habituelles, à faire la méditation du jour dans le cadre des 21 journées de méditations offertes par le centre Chopra. C’est vraiment très bien et cela ajoute vraiment un effet positif à mon rite du matin. Je verrai ce que je ferai, car je peux me trouver une méditation guidée comme cela tous les matins, même après les 21 journées. J’en viendrai peut-être tout doucement à me réserver un temps pour l’écriture ailleurs en journée, que ce soit en après-midi ou en soirée.
Je ne tenais qu’à faire acte de présence ce matin, comme pour expliquer la raison qui m’avait éloigné des écritures ces derniers jours. J’en suis à un temps de changement de toute façon. Je vise à poursuivre ces écritures quotidiennement, suffit de m’installer à l’ordinateur un autre moment. D’ailleurs le fait de faire les méditations du centre Chopra a un effet tangible, et c’est celui d’augmenter l’énergie. Donc, je trouverai probablement l’énergie d’écrire un autre temps.
Je reviens aux écritures à 15h30. Je suis revenu à 14h de chez madame E. . Comme prévu, ce matin, je l’ai conduite à un rendez-vous pour la mise au point de son appareil auditif. Ensuite, nous avons fait quelques achats dans une épicerie d’Aylmer avant de revenir chez elle vers 12h20. J’ai alors sorti les provisions des sacs. J’ai rangé au frigo ce qui devait l’être. J’ai inscrit 2 heures et demie de travail au calendrier et je me suis rendu à l’arrêt d’autobus pour monter à bord de l’autobus de 13h30. Avant que l’autobus n’arrive, j’ai eu le temps de manger mon lunch et de fumer deux cigarettes.
Pendant que j’écrivais le dernier paragraphe, C. a appelé pour m’annoncer sa visite dans une dizaine de minutes. Je reviendrai aux écritures un peu plus tard, s’il y a lieu.
Le mercredi 24 août 2011
Il est près de 6h. Je m’étais couché tôt. Donc, je me suis levé tôt, soit à 3h45. J’ai disposé d’amplement de temps pour boire mon café, faire les prières et brasser l’énergie du matin, ainsi que de faire la méditation du jour du centre Chopra. Lundi, en après-midi, je m’étais adonné à la bicyclette d’exercice, je m’étais douché et j’avais écrit quelque peu en après-midi. Hier après-midi, j’ai dormi un moment. Ce n’est qu’à la suite du repas du soir que j’ai fait les exercices et que j’ai pris ma douche. Je suis passé à un cheveu d’écrire, mais je ne l’ai pas fait. Je crois que pour un temps, il n’y aura pas de temps d’écritures bien précis. Ce sera le soir, le matin, ou durant un autre moment durant le jour.
Il y a des choses qui se transforment tout doucement dans ma vie tout de même, dans ma vie quotidienne. Depuis plus de deux mois, je fais de la bicyclette d’exercice tous les jours, et depuis quelques jours, c’est deux fois par jour, à raison de quelques minutes le matin et d’une autre session d’environ 25 minutes l’après-midi ou le soir. Chacune de ces sessions sert aussi de période de prières et de traitement pour les miens, les membres de la famille, les amis et amies et quelques connaissances. Je ne nomme personne individuellement, je ne fais que demander à ce que le temps sur le vélo stationnaire soit un temps de prières et de traitements, et d’après les sensations que je ressens durant les exercices, je sais que des énergies se brassent.
D’ailleurs, tout ce que je fais pour mon mieux-être énergétique devrait normalement procurer du mieux-être à ceux et à celle qui sont reliés à moi d’une façon ou d’une autre, que ce soit un lien amical, familial ou professionnel. C’est toujours un travail qui me reste à faire, d’ouvrir un dossier et de nommer les gens qui sont dans mes prières. Comme c’est mon arrière-boutique, la partie de moi que je peux peut-être ressentir à l’occasion mais de laquelle ne sort jamais de parole, comme c’est mon arrière-boutique, dis-je, qui coordonne mes prières et le travail d’énergie que je fais, je ne sais pas exactement qui en profite et qui est laissé sur le carreau. Je peux nommer seulement quelques noms. Parmi les amis, par exemple, il y a L. et il y a C., puis pour ce qui est des membres de ma famille, il devrait y avoir tous mes frères et toutes mes sœurs ainsi que les conjoints. Puis évidemment, il y a madame E., monsieur et madame Dubois ainsi que monsieur et madame Tessier. Puis évidemment, il y a moi. À l’époque, pas si lointaine, ou je nommais les gens, je terminais toujours par les prières et les traitements à mon intention histoire de me purger de l’énergie d’étrangers qui avait transité par moi le temps que je priais ou que je faisais des traitements pour eux et pour elles.
Et enfin, du moins pour ce matin, pour ce qui est des transformations qui s’opèrent, je lis d’avantage. Je lis dans l’autobus d’Aylmer, le matin.
C’est cela, hier, j’ai conduit madame E. chez son médecin de famille et nous avons lunché au restaurant Bagel, sur la rue Wellington à Ottawa, restaurant qui offre de la nourriture de très bonne qualité à un prix plus que raisonnable.
L’écoute de la musique offerte sur Espace.mu continue d’accompagner mes sessions d’écriture.
Le vendredi 26 août 2011
Hier, j’ai fait la lessive et j’ai préparé du sucre à la crème, en partie pour le bénéfice de L.. J’en ai également donné quelques morceaux à C. et j’en ai gardé quelques-uns pour moi. J’ai également perdu du temps avec des questions techniques à l’ordinateur. De me rendre à la salle de lavage m’a donné l’occasion de saluer l’intervenante K., ce qui est toujours vivifiant. Finalement, hier, j’ai pédalé pendant plus de 35 minutes sur le vélo stationnaire et j’ai pris ma douche.
Je continue la pratique de la méditation quotidienne avec les méditations guidées offertes par le centre Chopra. Je poursuivrai au-delà des 21 jours durant lesquels ils m’en font parvenir une nouvelle chaque matin. J’avais acheté les 21 de la première série à laquelle j’avais participé. Je pourrai en faire quelques-unes de celles-là, et je possède également un CD de méditations guidées offert par madame E.. Probablement que je me procurerai quelques autres CD du centre Chopra.
J’avais écrit un beau texte de présentation ici, et pour une raison ou pour une autre, je l’ai complètement perdu en sortant d’ici pour aller copier ce que vous lirez ci-dessous. A mon retour, nulle trace de ce que je venais d’écrire.
Toujours est-il je notais que lorsqu’il m’était donné l’occasion de relire des écritures d’époque, j’enviais toujours un peu le temps libre dont je pouvais jouir avant d’être astreins à me rendre six matins par semaines chez madame E. J’enviais cela mais par contre, je notais que ce nouvel horaire avait contribué à me rendre plus fonctionnel et à être encore moins affecté par les effets de ma schizophrénie.
Je précisais aussi que dans ce que vous lirez ci-dessous, je m’attardais longuement à décrire la façon dont je priais ou méditais à l’époque et que vu à partir de comment je suis maintenant, tout ceci semblait un peu délirant. Maintenant, la méditation et l’énergie ne me demandent qu’une quinzaine de minutes quotidiennement et c’est loin d’être une obsession.
Aussi, ci dessous, il est question de mon activité de jardinage, une activité que j’ai du délaisser l’an dernier par manque de temps et d’énergie en raison de mon nouvel horaire chez madame E. K., un locataire de mon building, a pris la relève et s’en acquitte avec brio.
Je me sens bien.
Le temps file rapidement.
Mai, demain, déjà.
Le lundi 25 juil. 11
Enfin, les festivités entourant le jour de mon anniversaire de naissance sont choses du passé. Hier, j’ai soupé chez A. et G. en compagnie de ma soeur M. et de son époux P. Comme toujours, G. avait cuisiné un excellent repas. J’ai pris des photos que je devrais entrer à l’ordinateur au cours des prochains jours. Je suis revenu ici à 21h.
Samedi, le 23 juillet, jour de mon anniversaire, j’ai fait l’habituel des samedis d’été. J’ai nettoyé un peu dans la chambre de L. et j’ai fait du travail de parterre chez monsieur T.. Je n’ai tondu le gazon qu’aux quelques endroits nécessaires, et, le reste du temps, j’ai désherbé les plates-bandes.
Samedi soir, T. et H. m’ont visité. T. m’a fait cadeau d’un porte-monnaie avec $55. à l’intérieur. Ce montant ajouté aux $117. de remboursement que l’aide sociale avait déposé dans mon compte au cours de la nuit précédente ont fait que j’ai résolument repris le dessus. Et hier, A. avait glissé $20. dans la carte de fête. Il y a quelque chose de symbolique dans le fait de recevoir un porte-monnaie en cadeau tout de même.
J’ai vécu une belle période pour ma fête. Du morceau de gâteau qu’on a mangé ici en mon honneur jusqu’à la soirée d’hier, j’ai trouvé le tout très bien et j’étais très bien à travers tout cela. Le fait d’avoir maintenant 55 ans ne m’assomme pas trop. Et puis, il y a comme du changement qui s’opère dans ma vie. Tout est intérieur et relié à moi. Comme le fait que depuis quelques semaines, la bicyclette d’exercice fasse partie de mon quotidien et, qu’à peu de choses près, l’écriture en fasse également partie.
Les prières se transforment aussi quelque peu. Je pourrais parler d’ajouts davantage que de changement peut-être. La vingtaine de minutes de prières d’énergie et de prières traditionnelles demeurent pour la première séance. Ce qui s’est vraiment ajouté, c’est que je fais également du travail d’énergie, des traitements lors de la séance d’exercice sur la bicyclette. Ce travail d’énergie sur la bicyclette consiste simplement après les rites d’ouverture qu’à dire intérieurement, tout doucement , l’un après l’autre, les noms des gens pour lesquels, disons, pour le moment, je fais des traitements spéciaux, un peu plus individuels. Et parmi ces noms, pour l’instant, il y a L. , C, (la voisine), mes principaux clients (monsieur T., madame M., monsieur D, madame D., madame E.), tous mes frères et sœurs ainsi que les beaux frères et belles sœurs, et enfin, moi-même, G . Avant d’en arriver à mon nom, après avoir nommé tous les noms que j’ai cités, je cite encore quelques intentions spéciales, dont l’une pour tous les autres membres de la famille non traités individuellement; une autre pour tous les autres amis non traités individuellement; et une autre pour les autres. Puis je fais également un arrêt pour les intentions spéciales du jour qui sont connus par la partie plus consciente de mon être. Et juste avant mon nom, c’est surtout ce à quoi je voulais en venir en énumérant tout cela, je cite simplement celui que je ne connais pas encore et qui deviendra mon plus grand copain.
Et puis avant de me doucher, je fais tout simplement une petite invocation demandant que cette douche ait valeur de prières et de traitements pour les miens et pour moi-même. Et je me douche en pensant à autres choses. Et puis après m’avoir essuyé, je fais les derniers gestes d’énergie pour clore toutes ces sessions de prières et de traitement du matin. Et puis avant de quitter l’appartement pour au moins une heure, je fais un petit geste d’énergie également.
C’est tout cela qui exige peu de temps exclusifs finalement à part peut-être les 15 ou 20 premières minutes du matin, toutes les autres séances de prières étant accomplis en même temps que d’autres choses, c’est tout cela dis-je, ajouté au fait d’écrire dans ce cahier et à la rencontre avec mon psychologue une fois par mois, tout cela, ca prend vraiment tout cela, pour que je sois vraiment en paix. Et je pourrais y ajouter la base de tout, ce qui fait que rien de positif ne serait possible, c’est la médication.
Toujours est-il, le temps file. Ce matin, en rêve, j’avais touché ou enlevé quelque chose du plafond d’un édifice, quelque chose comme un gros bouchon qui donnait l’impression à d’autres personnes qu’une fois enlevé, la sécurité de l’endroit était entachée, mais je savais qu’il n’en était rien.Et si j’avais décidé d’enlever cela, c’était quelque chose par rapport à ce Stéphane Dahissiho dont la mise à jour de l’imposture a fait en sorte que j’avais commencé à écrire ce journal en janvier 2010, je crois.
Donc, je savais que ce que je venais de faire ne nuisait pas à la sécurité, mais les autres étaient convaincus du contraire. Et on ne parle pas de n’importe quel autres ,ici. Le président des Etats-Unis, Barak Obama apparaissait dans le rêve près de ce bouchon que je venais d’enlever. Il discutait avec d’autres personnes et je ne réussissais pas à capter la conversation. Puis une femme s’est approchée de moi. J’ai voulu parler, mais elle m’a indiqué de rester silencieux. Puis j’ai rapidement compris que j’avais été condamné à mort et cette femme devait m’exécuter. Là évidemment, je ne me suis pas laissé faire. Je savais que c’était le cas, et c’était effectivement le cas, j’étais doté d’une force invincible. J’ai arraché le fusil des mains de la femme et je réussissais à le pointer vers elle, mais pour une raison ou pour une autre, j’ai décidé de ne pas la tuer. Et je crois qu’à la fin du rêve, il était certain que je pouvais m’enfuir et que j’aurai la vie sauve.
Le mardi 26 juil. 11
Il est 5h37 à l’horloge de mon ordinateur. La première partie des prières est faite. Reste la section sur la bicyclette et la partie sous la douche qui se fait vraiment toute seule.
Je fréquente surtout trois sites de rencontre. Hier, j’ai refait mon profil sur l’un d’eux. Normalement, au cours des prochains jours, je devrais écrire quelque chose dans ma page des deux autres sites. Adviendra ce qui adviendra.
Hier, j’ai préparé une marmite de soupe et j’ai fait un pâté chinois. Il me reste au congélateur un repas de la recette au tofu et aux pois chiches, une portion de sauce à spaghetti préparée par ma soeur M., un souper de hamburger, toujours de M, du porc haché et du bœuf haché, de même que du steak et des côtelettes de porc.
Hier matin également, j’ai engagé C pour passer l’aspirateur et laver la vaisselle. Le symbolisme des gestes de ménage qui ressort encore ici, valable même en temps de veille. À la fin du mois, C. me devra plus de $150.00, A, $30,00, et Y, seulement $10.00.
Le mercredi 27 juillet 11
Hier, j’ai travaillé pour madame E jusqu’à 14h. Elle avait un rendez-vous chez la coiffeuse à midi. Pendant qu’elle y était, j’ai acheté des choses pour elle. Je travaillerai de nouveau pour elle demain, jeudi, car son fils A. la visitera vendredi. Je suis donc libre de contrat aujourd’hui, mais j’ai plusieurs petites choses à faire, dont me relire un peu et écrire quelques lignes avant de changer de dossier et de sauter à « La très grande lettre, 2 ». Ce sera la suite, il n’y aura pas de conclusion drastique à la première partie. C’est seulement que je calcule que le dossier est suffisamment volumineux maintenant.
Le jeudi 28 juil. 11
Je ne suis pas revenu aux écritures, hier, finalement. L’acte de commencer à écrire dans un deuxième dossier pour ce journal est remis d’au moins quelques jours. Quoique je peux terminer cette partie de n’importe quelle manière, finalement, et tout simplement poursuivre le jour suivant dans la deuxième partie. Hier, je me suis plutôt attardé à entrer à l’ordinateur les photos prises chez A. dimanche. J’ai découvert le service de stockage en ligne Skydrive Hotmail. Éventuellement, je transférerai toutes mes photos à cet endroit, de même qu’une copie de ces écritures. J’ai déjà reçu de la publicité pour un service de stockage en ligne, mais il fallait débourser quelque chose. Skydrive est entièrement gratuit.
L’ais-je noté, un locataire d’ici, A L 55 ans, est décédé la semaine dernière. Il habitait ici depuis un an. J’avais peu d’inter relations avec lui. Toujours est-il qu’A. occupait un appartement au premier et C. profitera de l’occasion pour déménager au premier, ce qui lui évitera d’avoir à monter les escaliers. Avec C. et A., on parle vraiment de deux personnes qui éprouvent des difficultés à se déplacer en raison de leur poids et également du manque d’exercices. Ce déménagement devrait se faire en septembre ou en octobre. Malgré quelques rechutes, C. me visite un peu moins souvent depuis quelques mois. En déménageant au premier, je serai encore plus tranquille. Et j’aurai un nouveau voisin ou une nouvelle voisine. Cette situation engendre toujours au moins l’espérance que ce soit une personne de bon voisinage.
le samedi 30 juillet 11
Je viens d’écrire un petit message à l’intention de S. S., la petite-fille de M.et de M., la fille d’É. S. et de J., à l’occasion de son anniversaire de naissance, aujourd’hui, 30 juillet.
Hier, c’était congé de contrat. Je me suis reposé et j’ai rangé quelque peu l’appartement. Après les rites du matin et juste avant le déjeuner, je me suis rendu à la salle communautaire au rez-de-chaussée, histoire de saluer l’intervenante K. dont c’était la semaine ici, cette semaine. Il y avait là quelques locataires. J’y ai passé un bon moment.
Puis, à 15h30, j’ai quitté l’appartement pour aller souper chez M. et faire la grosse épicerie du mois. Au magasin d’aliments naturels, à la pharmacie et à l’épicerie, j’ai acheté pour plus de $350.00. À la suite de cela, pour quelques semaines, je n’aurai besoin que de peu de choses lorsque je ferai des achats en revenant de chez M. les vendredis.
J’ai bien dormi la nuit dernière, me réveillant qu’à 5h . En raison de cela, je n’ai fait que la version brève du premier bloc de prières demandant de potentialiser les prières des derniers jours. Je ferai probablement une version écourtée des traitements sur le vélo stationnaire également regroupant plusieurs personnes au lieu de les nommer individuellement.
Il y a un rêve que je traine en mémoire depuis quelques jours m’en souvenant constamment après la fermeture de l’ordinateur. C’était un rêve simple, mais rempli de symboles évidents. J’étais en compagnie de ma mère dans une maison qui ressemblait beaucoup à la maison de Luskville. Ma mère avait préparé le repas au premier et nous hésitions entre manger au premier ou au deuxième étage. Puis à la fin du rêve, ma mère et moi faisions du ménage dans la bibliothèque qui était, comme à Luskville, située près de la salle de bain. Pendant le ménage, je me suis rendu uriner dans la salle de bain et là, c’était un arrangement complexe, ma mère avait utilisé une planche qui servait normalement , de tablette pour y ranger les produits de toilette, elle avait utilisé cette planche, dis-je, pour retenir la porte de la salle de bain et cet arrangement nuisait à l’accessibilité au bol de toilette et rendait difficile le fait de soulever le couvert de la toilette. Et là, quoique ce soit terriblement primaire comme symbole, je le note tout de même, car je n’ai pas souvenance d’avoir déjà aperçu cela en rêve depuis fort longtemps, si cela m’est déjà arrivé, il s’agit simplement du fait que la personne qui s’était servi du bol de toilette avant moi, et je croyais que c’était ma mère, avait fait ses gros besoins et avait omis de tirer la chasse d’eau. Ce qui fait, qu’évidemment, je voyais cela flotter.
Dans les symboles de ce rêve, il y avait ma mère, le ménage, la nourriture et cette marde dans la toilette. Pour ce qui est de la nourriture, il y avait cette hésitation entre le fait de la consommer au premier ou au second étage, symbolisme qui a trouvé écho dans les jours qui ont suivi pour ce qui est de C. Elle avait tout d’abord décidé de déménager dans l’appartement du premier libéré par le décès d’un locataire avant de changer d’idée et de préférer demeurer dans l’appartement qu’elle occupe présentement.
Le dimanche 31 juillet 11
Je me suis réveillé à 4h., ce matin, mais je me suis recouché à 4h30. et j’ai alors dormi jusqu’à 5h45. J’ai bu une tasse de café et j’ai fait l’habituel de la première partie des prières et non la version brève. Puis je suis arrivé à l’ordinateur et j’ai fait la tournée des sites de rencontres. Il n’y avait rien. Il me reste à refaire mon profil sur deux de ces sites. Ce qui devrait être chose faite incessamment.
Hier, ce fut la journée à H. mon ancienne résidence.. J’ai fait un bout de ménage dans le garde-robe de L., j’ai dîné à la résidence et j’ai travaillé une heure chez monsieur T.. Encore une fois, cette semaine, en raison du temps sec, il y avait moins de gazon à tondre. Pour faire un peu plus de temps, monsieur T. m’a demandé de couper quelques branches. Je suis revenu ici à 14h15.
Le mardi 2 août 2011
J’ai seulement le temps pour quelques lignes ce matin. J’ai dormi profondément jusqu’à 5h, ce matin, et je dois me préparer pour me rendre chez madame E.. Et cet après-midi, je recevrai mon injection au CLSC.
B., l’époux de ma sœur L. travaille à Gatineau cette semaine. Hier, j’ai soupé avec lui dans un hôtel de Gatineau. Ce fut une très belle soirée. Je suis revenu à 19h30.
J’espère bien me relire un peu d’ici la rencontre avec G., jeudi. Je lui expédie le tout ce matin.
Le jeudi 4 août 11
Lundi, j’ai soupé avec B à son hôtel, et mardi, il a mangé ici avec moi. Hier, il est rentré à 17h30 à l’hôtel. Il était exténué. Il a soupé là et s’est couché tôt. Il y a possibilité que nous sortions de nouveau ce soir et ce sera le dernier soir car demain, il reprendra le chemin de Saint-Bruno. B. est ajusteur d’assurances et ce sont les pluies fortes de juillet qui ont occasionné des dommages à certains endroits dans la région.
Hier avant-midi, j’ai fait la vaisselle du repas de la veille et j’ai rangé l’appartement. Je me suis reposé en après-midi. Hier également, j’ai payé le loyer du mois d’août à l’intervenant S. qui remplace les intervenants habituels pour les vacances.
Le vendredi 5 août 2011
En raison du conflit de travail qu’il y a eu à Postes-Canada et du retard dans la distribution du courrier qui s’en était suivi, je n’avais pas reçu les payes pour le travail chez madame E. depuis un bon moment. Ce matin, le tout est rentré dans l’ordre et trois payes ont été déposées dans mon compte bancaire. J’ai expédié $200.00 à mon compte de la carte de crédit et il me reste un certain montant à la banque.
Hier, je voulais imprimer les dernières pages de ces écritures, mais j’ai rencontré des ennuis techniques. C’est quelque chose que je ferai au cours des jours qui viendront, j’espère. J’aurai certainement le temps de me relire d’ici la prochaine rencontre avec G qui, en raison de vacances, n’aura lieu qu’au début octobre. La rencontre d’hier, comme d’habitude, m’a laissé très bien.
J’ai mangé un hamburger chez Harvey’s avec B., hier, et ensuite, nous avons fait une ballade en voiture dans la campagne environnante. Je suis rentré à 19h. Il reprendra la route de son domicile de Saint-Bruno, aujourd’hui. C’était bien de partager quelques moments avec lui cette semaine. Cela fait plus de 40 ans qu’il fait partie de notre famille.
C. ne déménagera pas au premier étage. Je le précise ici car il semble que ce n’était pas clair dans les écritures précédentes, G. ayant demandé des précisions à cet effet, hier.
Le lundi 8 août 2011
Pour une raison ou pour une autre, j’ai délaissé les écritures pour quelques jours. J’y reviens ce matin dans le cadre du rite habituel du matin, entre les prières et la toilette et la session de vélo stationnaire.
La vie continue comme il se doit. Les soirées sont chaudes et humides dernièrement. Plus souvent qu’autrement, je dors bien la nuit, comme la nuit dernière, par exemple, j’ai dormi entre 22h et 5h. Je me sens reposé ce matin. Un peu pressé par le temps, mais cela, c’est mon lot lorsque je dois sortir l’avant-midi. Je travaille chez madame E, aujourd’hui, car demain, je rencontre un spécialiste recommandé par le docteur Gauthier.
Je n’ai pas travaillé pour monsieur T., samedi, mais je me suis rendu à Ste-Rose, de toute façon, pour y faire un autre bout de ménage dans la chambre de L.
La récolte de tomates, de concombres et de piments est excellente cette année. J’en ai très peu pour moi, les autres se servant avant moi la plupart du temps, mais c’est tout de même satisfaisant.
Le mercredi 10 août 2011
Hier, je me suis rendu chez le docteur Murphy, ortolaryntologiste, à propos de la petite bosse que j’ai au cou depuis décembre dernier. Je croyais que ce spécialiste procéderait à la biopsie hier, mais, il la fera lors d’un autre rendez-vous, le 30 août, à l’hôpital Riverside d’Ottawa. Hier, je ne suis demeuré dans son cabinet durant 5 minutes, le temps qu’il tâte la bosse et qu’il m’annonce que nous nous reverrions dans trois semaines.
Mardi, j’ai comptabilisé trois heures de travail chez madame E. En arrivant à sa résidence, je lui ai préparé son déjeuner, soit une omelette au fromage, une rôti et du café. Puis je me suis occupé des poubelles et de la lessive. Puis ensuite, nous nous sommes rendus à la banque, chez Canadian Tire, au magasin d’aliments naturels et chez Loeblaws.
Au Canadian Tire, elle s’est procurée un siège de toilette et un nouveau produit pour nettoyer automatiquement le bol de la toilette. Il s’agit vraiment d’une nouveauté qu’elle a vu annoncer à la télévision dernièrement. Il ne s’agit pas du bloc qu’on place dans le réservoir d’eau, mais de quelque chose qu’on installe directement dans le bol de toilette. Toujours est-il que je me rendrai chez elle ce matin pour installer le siège de la toilette et mettre en place ce nouveau produit. Il y aura probablement le lave-vaisselle à vider également. Je devrais revenir assez tôt car elle reçoit une invitée pour le repas du midi.
La sieste de l’après-midi hier a donné lieu à un rêve intéressant. J’étais à bord d’un autobus de la ville dans les montagnes du parc de la Gatineau. Que je connaissais dans cet autobus, il y avait mon frère A. et un autre homme. Il y avait passablement de passagers à bord et au début du rêve, je conversais avec A..
Il y était question du repêchage dans la ligue nationale de hockey et A. me disait qu’il comptait bien être choisi par les Bruins de Boston. Nous avons continué d’échanger sur le sujet et tout d’un coup, j’ai réalisé (en rêve) qu’A. était âgé de 60 ans. (Il en a 67 en réalité). Je lui ai alors mentionné qu’étant donné son âge, il ne serait pas repêché à titre de joueurs, mais probablement comme deuxième ou troisième entraineur.
La raison pour laquelle j’étais à bord de cet autobus dans ce rêve, c’était pour aller faire des travaux de nettoyage dans le bois pour le compte de madame M.. Et, en accord avec la vie réelle dans le rêve, madame M. demeurait dans le sud de l’Ontario, et je m’imaginais déjà dans le rêve en train d’écrire à madame M. pour lui mentionner que j’avais travaillé une heure ou deux ce soir là.
Puis, toujours avec A., nous avons parlé de ma soeur T. J’ai eu du mal à faire comprendre à A. que bien que Thérèse travaillait à Ottawa, elle n’était pas responsable de l’aménagement des fleurs près des édifices fédéraux. Comme je descendais de l’autobus pour commencer mon travail, A. n’avait toujours pas saisi cela et envisageait de se rendre à Ottawa avec l’autre homme que nous connaissions à bord de cet autobus et de visiter T. et l’aménagement de fleurs dans le centre-ville d’Ottawa.
Enfin, j’ai entrepris mon travail en montagne avec un râteau. Puis tout en travaillant, j’ai évité de justesse de tomber en bas d’une grande falaise. Malgré cela, il y avait comme une bonne sensation en accomplissant cette tâche, comme heureux d’avoir ce petit contrat et de pouvoir le compléter à coup de 90 minutes, deux heures, comme cela.
Le vendredi 12 août 2011
Hier, j’ai rejoint le préposé de la Société d’assurance automobile du Québec pour lui demander de m’expédier un formulaire en langue anglaise pour l’évaluation de mon état de santé par mon médecin de famille, qui, bien qu’elle se nomme le docteur G., est unilingue anglaise. Environ tous les quatre ans, je dois faire compléter un formulaire semblable en raison de ma schizophrénie, et, probablement également, de quelque chose de défectueux dans mon système cardio-vasculaire.
…..Également, hier, j’ai obtenu un diagnostic et une réparation de mon imprimante, tout à fait gratuitement, sur le site de la compagnie qui a fabriqué l’appareil. Chaque fois que je fais quelque chose du genre, j’en ressors toujours surpris de tous les problèmes techniques qu’on peut en venir à régler avec le web.
Comme chaque fois que j’écris ces lignes, depuis un bon nombre de semaine, je me laisse bercer par le son de la musique d’Espace.mu. Parfois, je m’accorde une pause dans les écritures, je me concentre sur la musique, et je me dis intérieurement : « hé que c’est beau cette musique ».
Le samedi 13 août 2011
Dans le but d’accroitre mes chances de cueillir un concombre convenable pour apporter à L., aujourd’hui, je suis descendu au potager dès la levée du jour, et ce fut fort profitable. J’ai déniché un concombre assez mature qui avait échappé à l’attention des autres cueilleurs depuis plusieurs jours, je crois. C’est rare que les concombres atteignent cette taille avant de sortir du jardin, ici. En plus de ce concombre, ce matin, j’ai rapporté à l’appartement une tomate verte et un petit concombre que je mangerai au déjeuner. J’en jouis très peu pour ce qui est de manger les légumes, j’ai tendance à donner plus souvent qu’autrement, mais c’est réellement quelque chose que j’aime faire, au printemps, de semer les grains de concombres dans de petits pots que je place sur mon rebord de fenêtre. C’est un plaisir également quand vient le moment de transplanter les plants de tomates, de concombres et de piments dans le potager. Et, à l’automne aussi, quand vient le temps d’enlever les dernières tomates et de les donner à M., locataire ici, qui prépare du ketchup, et finalement, j’aime bien aussi le rite, de la mi-septembre jusqu’au début de l’hiver, de me rendre chaque jour enfouir mes déchets compostables dans la terre, rite que je reprends au printemps, de la fonte des neiges jusqu’au 25 avril. Cet automne, je ferai comme au printemps dernier, et je demanderai à C. de me ramasser ses déchets. Devant le succès du potager, cette année, Margot a commenté que le compost que j’y enfouissais y était pour quelque chose.
Enfin, et je change de paragraphe car cela s’allongeait indument, j’aime bien, durant l’été, lorsqu’à l’occasion, je descend avec la ficelle et l’outil pour travailler la terre et que j’enlève les mauvaises herbes et que j’attache quelques branches des plants de tomates. Pour ce qui est de l’arrosage, et cette année, également, pour ce qui était du coin réservé à la salade et aux fèves, d’autres locataires s’en occupent, particulièrement C. et A. Pour terminer, mentionnons que beaucoup d’enseignements que je met en pratique dans le travail du potager m’ont été fournis par ma mère. Il y a un petit truc aussi qui nous a été donné par oncle H, le frère de mon père. Ce truc consiste à enlever les « gourmands » des plants de tomates. Les gourmands, ce sont les tiges qui poussent juste à la jointure des branches. Et quelque chose de semblable pour les plants de concombres qui nous vient de ma mère, c’est d’enlever les « caboches ». Cela, c’est assez difficile à décrire, mais le fait de les enlever augmente la production de concombres.
Le dimanche 14 août 2011
Avant de débuter, ce matin, je vais tout simplement, sans cérémonie, clore cette première partie de « la très grande lettre », et, immédiatement après, je commencerai dans ce que je nommerai, au moins provisoirement, « la très grande lettre, (2) ». Ce changement de partie n’a rien à voir, au moins à ce que j’en saisis actuellement, n’a rien à voir, dis-je, avec l’étape atteint dans mes propos. C’est tout simplement que le nombre de pages est suffisant. Je conserverai une copie de cette première partie dans mes documents et la copie de cette copie dans le service de stockage en ligne, Skydrive, de Microsoft. Et de temps à autres, j’espère commencer cela bientôt, je consacrerai un certain temps à relire, corriger et couper. Mon psychologue, G., sera le seul lecteur autre que moi pour un bon moment. Il sera d’ailleurs toujours le seul à avoir lu la copie intégrale du premier jet. Quand il y aura d’autres lecteurs, et je prévois expédier tout d’abord à ma soeur G., mais ce ne sera pas avant au moins quelques bonnes années, ils n’auront droit qu’à la copie corrigée et amputée, et il y aura toujours un décalage d’au moins quelques années entre l’écriture de ces lignes et la lecture par un plus large public.
Le mercredi 13 juil. 11
Hier, j’ai travaillé passablement derrière la maison chez madame E. J’ai désherbé le jardin de plantes vivaces qu’il y a là. J’ai arraché l’herbe qui poussait ici et là sur le patio et j’ai balayé le tout. J’ai coupé des branches, et d’autres taches.
Avant-hier, je l’ai noté, j’avais gagné $2.00 avec le billet de Banco. Je précise ici que ce gain de $2.00 était du au 0 qu’il y avait à la fin de mon numéro de l’extra. Et je précise également ici que plus souvent qu’autrement, pour ce qui est de l’achat des billets de loterie, je suis les instructions qu’on me donne. Et quand je dis : « on me dit ceci, on me dit cela », le « on », ici, c’est l’énergie qui répond via mes doigts. Ceci n’est pas un truc qui sort de ma psychose, mais une méthode que ma soeur G. a apprise dans ses différents cours de guérison via l’énergie. Cette méthode est loin d’être infaillible dans mon cas, et avec l’expérience de près d’une trentaine d’années de psychose initiatique, j’ai acquis le droit de douter de tout ce que je peux obtenir via cette méthode. Il n’en reste pas moins que c’est avec ce système de réponse, il y a près de trois ans, qu’on m’avait dicté les nombres qui m’ont permis de rafler $5,000 à la Banco.
Je n’espère pas un autre gros montant à court terme. J’envisage plutôt de petits gains réguliers. Des petits gains qui feront en sorte qu’au moins, je gagnerai légèrement plus d’argent que le coût des billets. En quelque sorte, que ceci deviendra une source de revenus, qui, à l’instar de mon travail pour les aînés, sera modeste.
Toujours est-il que je ferai la chronique de mes achats de billets et de mes gains régulièrement. Et cette première chronique de la série, c’est, je me répète, avant-hier, j’avais gagné $2.00. Hier, on m’a dit de rejouer le même billet avec le même extra, et j’ai de nouveau gagné $2.00 avec ce 0. Pour ce soir, on m’indique de jouer la même séquence qu’il y a sur mon billet, mais d’acheter un nouveau billet, donc il y aura un nouveau numéro pour l’extra. Le numéro de l’extra est donné automatiquement lorsqu’on achète un billet de Banco et on a le choix de le miser ou non.
Enfin, hier soir, j’ai fait une recherche rapide pour le programme Katimavik, et, en moins de trois cliques, j’écrivais un courriel pour demander d’être inscrit à l’annuaire des anciens. J’ai pu lire certains témoignages des anciens et j’en ai lu un qui avait participé en 1979. Je ne suis donc pas trop ancien pour faire partie des anciens. Je me suis demandé à moi-même comment il se faisait que j’avais mis tant d’années à faire une recherche sur Katimavik, et j’en ai conclus que j’en étais rendu là dans mon cheminement.
Au cours d’un de mes rêves de la nuit, je vivais en appartement avec ma soeur T., et je lui demandais si le fait d’être de nouveau en appartement ne lui rappelait pas certains faits du passé. Je crois qu’un certain moment dans ce rêve, j’étais nu. Ceci symbolise tout simplement que tout doucement, au fil des ces écritures, au fil des années, je me dévoilerai.
Tout cela s’effectuera peu à peu. D’ici relativement peu de temps, j’entamerai le deuxième cahier ou la deuxième partie de ces écritures. Ce sera tout simplement « La très grande lettre, 2 ». C’est le temps de changer de dossier, ne serait-ce qu’en raison du nombre de pages. Il n’y a pas de conclusion drastique à cette première partie, sauf peut-être le fait que vers les dernières pages, s’est instauré le rite de l’écriture quotidienne, de l’écriture avec la musique d’Espace.mu qui me parvient via un casque d’écoute.
Le jeudi 14 juil. 11
Hier, j’ai comptabilisé une heure et demi de travail chez madame E.. J’ai coupé plusieurs branches derrière la maison et j’ai ficelé le tout en petits paquets comme il est indiqué de le faire pour les vidangeurs. J’ai passablement terminé le travail qu’il y avait à accomplir à cet endroit du terrain de madame E. Ensuite, comme travail spécial, il restera à colmater des brèches dans la fondation de son garage et à tailler une ou deux haies devant la maison. Pour l’une de ces haies, il faudra utiliser la scie pour couper les branches de cèdre. Et aussi, au cours des deux ou trois prochaines semaines, il y aura le gazon à tondre.
Je n’ai rien gagné à la loterie, hier. Aujourd’hui, on me dictera une nouvelle séquence de chiffres. Je n’ai pas reçu d’accusé de réception de la part de Katimavik, non plus. Il est possible que les responsables de ce site soient présentement en vacances. Après tout, nous sommes au milieu du mois de juillet.
J’ai pensé un peu à Katimavik, hier, parce que le genre de travail que j’ai effectué chez madame E, couper des branches, nettoyer un parterre, et autres, ce genre de travail, dis-je, ressemblait à ce que j’ai fait à l’occasion lorsque j’étais participant au programme Katimavik, d’août 1977 à juin 1978.
J’ai comme vécu deux périodes de Katimavik. Il y a eu la réalité au cours de laquelle j’ai trippé d’une manière positive avec les gens du groupe. Il y a eu également au début de la psychose initiatique, en mai 1983, la présence, fort probablement fausse, la présence dis-je de l’illusion des esprits de mes meilleurs amis de l’époque. Et ces supposés amis qui revenaient me visiter en 1983 me racontaient tous qu’ils avaient travaillé à quelque chose qui ressemblait à ce que j’ai fait hier chez madame Earwaker, soit de couper du bois et de nettoyer à l’extérieur. Et les amis de 1983, les fantômes, s’étaient tous pendus peu de temps après cela.
Au fait, avec les années, et c’était déjà le cas en 1983, j’ai eu plusieurs bons copains à Katimavik, mais il en reste deux surtout, soit S. et M.. Stéphane, c’était le meilleur ami straight et M, en quelques sortes, a été la femme de ma vie. J’ai revu S. pour la dernière fois en février 1980 alors que j’étais journaliste à Rockland, Ontario, et M, je l’ai revue pour la dernière fois quelques mois plus tard, en mai 1980, alors que je l’avais visitée à St-Jérôme ou elle habitait à l’époque. En déménageant sans leur communiquer ma nouvelle adresse au cours de l’été 80, j’ai coupé la communication avec eux.
Le vendredi 15 juil. 11
À m’astreindre à écrire chaque matin, forcément, certains jours, je me ferai court. Ce sera le cas ce matin. Je n’ai pas délaissé la plume pour autant, je viens d’expédier un courriel à ma sœur M. qui doit me visiter en fin de semaine. Lundi, elle m’annonçait sa halte ici pour samedi avant-midi et ce n’est que ce matin, un peu pressé par le temps, que je lui ai écris que je serai absent de l’appartement, samedi, de 9hres à 14h15, pour cause de travail chez monsieur T.
Pour terminer, brièvement, je me suis réveillé à 4h30, alors qu’en rêve, j’étais rendu en haut d’une pente de ski avec ma voiture et tout en tentant de reculer pour rebrousser chemin, je craignais que la voiture ne glisse en bas de la pente. Notons que c’est la rue que je suivais qui tout à coup donnait sur le haut d’une pente de ski. Et si je suivais cette rue, c’est qu’auparavant, sans trop regarder ou j’allais, je m’étais rendu compte que je montais une côte très abrupte. C’était l’hiver. Je ne désirais pas monter cette côte, mais lorsque j’ai réalisé qu’il y avait une telle côte, il était trop tard pour rebrousser chemin. Et lorsque je suis arrivé en haut de la pente de ski, l’intention qui m’avait fait poursuivre ma route sur cette rue, c’était dans l’espoir que cette rue finirait, avec des côtes moins abrupte, à déboucher sur la rue principale, et qu’ainsi, je n’aurais pas à redescendre la grosse côte que j’avais du monter pour me rendre là. Et en lieu et place d’une pente moins abrupte, c’était carrément sur le haut d’une pente de ski que donnait cette rue. En faisant marche arrière avec la voiture, juste avant de me réveiller, mon but, cette fois là, était d’emprunter une rue transversale quelque part avec l’espoir que cette fois-là, je reviendrais à mon endroit de départ en descendant de moins grosses côtes.
Le mercredi 20 juil. 11
Pendant quelques jours, j’ai omis la partie écritures de mon rite matinal. Mais j’ai toujours conservé le temps à la bicyclette d’exercice. Hier, en raison de la visite de C., j’ai sauté la douche également, mais j’ai tout de même pédalé le minimum de 10 minutes.
Toujours est-il, ce matin, je suis à l’heure dans mes choses. Je me suis réveillé à 4h après m’être endormi à 22h. Ce qui constitue une bonne nuit de sommeil pour moi. Et mes doigts sont correctement placés sur le clavier, mon curseur change rarement de niveau.
J’ai travaillé chez madame E, hier, et j’y serai de nouveau ce matin. Hier, je me suis occupé des poubelles et d’un peu de magasinage en sa compagnie. Aujourd’hui, ce devrait être pour effectuer des appels téléphoniques à son médecin et à l’hôpital ainsi que pour effectuer un peu de travail dans la cour extérieure.
La raison des appels à son médecin est que hier, au centre d’Aylmer pour les radiographies , nous nous sommes butés à une porte close indiquant que le centre serait fermé jusqu’au 15 août. Elle désire vérifier auprès du bureau de son médecin si elle peut se rendre à un autre endroit avec la même feuille de demande pour la radiographie ainsi qu’à quel endroit elle pourrait aller. S’il y a lieu, nous communiquerons avec l’hôpital de Hull pour vérifier si un rendez-vous est nécessaire pour y obtenir une radiographie. Je ne sais trop pour quelle partie de son corps elle aura cette radiographie. Elle a eu un rayon X relativement récemment et lors de la visite à son médecin de famille, vendredi de la semaine dernière, son médecin lui a dit que pour une dame de son âge, les résultats de cette radiographie étaient excellents.
Le vendredi 22 juil. 11
Hier, le mercure est monté jusqu’à 35 à l’extérieur, et, jusqu’à 33,5 à l’intérieur de mon appartement. Heureusement, c’était jour libre. L’intervenante, J., quelques locataires, et moi-même, avons mangé un morceau de gâteau à l’occasion de mon anniversaire. Pour ce faire, nous étions installés à l’extérieur. C’était très bien.
Mis à part cette activité, j’ai fait peu de choses de ma journée, si ce n’est que de lire un bout de roman durant une vingtaine de minutes et de travailler le jardin quelque peu tôt hier matin. J’ai tout de même pédalé le strict minimum, cinq minutes, sur la bicyclette d’exercice avant la douche du matin. Ce matin, nous sommes beaucoup mieux dans l’appartement. J’ai dormi de 22h30 à 4h15. Et ces matins de chaleur, je demeure nu jusqu’à la douche.
Nous avions posté la feuille de temps mercredi de la semaine dernière et j’étais certain que le centre qui prépare les payes pour le travail chez madame E.la recevrait avant mardi de cette semaine de manière à ce que ce soit déposé dans mon compte ce matin. Il n’en est rien. Je la recevrai sans doute la semaine prochaine. Depuis le retour au travail forcé, les gens de la poste sont accaparés par un surplus de courrier. Je n’ai reçu que vendredi de la semaine dernière un talon de paye qui devait me parvenir deux semaines plus tôt et aux dernières nouvelles, madame E. n’avait toujours pas reçu la feuille de temps pour la paye qui devait être déposée il y a trois semaines. Mais si les choses se replacent quelque peu, je toucherai peut-être trois payes au cours des deux prochaines semaines.
Entre temps, le tirage de la Banco de hier soir m’a fait gagnant de $20.00 grâce aux trois premiers chiffres de l’extra, soit le 307. Pour ce tirage, on m’avait dit de rejouer ce billet que j’avais joué quelques jours plus tôt. Je le note, mais tous les soirs, on me dit de jouer tel ou tel billet ou de miser telle ou telle séquence de chiffres, et plus souvent qu’autrement dernièrement, je ne gagne rien. Mais, hier, j’ai gagné $20.00. Je gagnerai peut-être d’autres petits montants à la loterie prochainement, et demain, le 23 juillet, ce sera mon anniversaire de naissance. Il est possible que je reçoive un peu de d’argent liquide pour l’occasion. Je devrais donc survivre jusqu’à vendredi prochain alors que je toucherai au moins, la pension de la régie des rentes du Québec. Enfin, notons que dimanche après-midi, il y aura une fête en mon honneur dans la cour chez A. et son épouse G.
Le samedi 9 juil. 11
Il est 6h23.. Il y a encore du neuf ce matin dans mon installation d’écriture. J’ai coiffé les écouteurs pour la musique d’espace.mu que j’écoute régulièrement dernièrement lorsque j’écris dans ces pages. Cette innovation entraine au moins deux avantages, le premier étant que le son est meilleur, et le second, avec ces écouteurs dans mes oreilles, je n’entend ni le téléphone ni la porte. Je suis donc encore plus attentif à ce que j’écris.
Dans le dernier rêve de la nuit, j’étais soit en visite ou j’habitais dans une chambre en compagnie de ma mère et celle-ci affichait passablement son état dans lequel je l’ai connue au cours des dernières années. Il y avait deux lits dans cette chambre et un appareil téléphonique. Je me suis absenté de la chambre quelques instants en oubliant de fermer le son de la sonnerie du téléphone. Ma mère a donc répondu à un appel durant mon absence et je crois qu’elle était encore au téléphone à mon retour.
Cet appel semblait provenir d’un site de rencontre auquel j’étais abonné. Cela semblait être un site de rencontres pour les hétéros. Par la suite, un préposé de ce site de rencontre nous a visités, ma mère et moi, dans la chambre. Il fut question de différents sujets, dont des prix. Ma mère m’a conseillé de ne rien signer et j’étais tout à fait d’accord avec elle, vraiment d’accord. Je ne voulais rien savoir de ce site et de ces abonnements. Juste avant que je ne lui signifie de partir et que je n’accepterais rien, le type m’offrait un abonnement au site d’une durée de 5 ans à un coût d’un peu plus de $5,000.
Le gars est finalement parti. Ma mère était à l’extérieur de la chambre à se reposer sur un grand fauteuil. Je l’ai invitée à revenir dans la chambre. Il était 11h30. Elle était très fatiguée et moi également. Nous avons décidé de dormir un peu avant que l’on ne serve le repas du midi.
Ce qui m’a fait écrire que ma mère était dans un état similaire à celui de ses dernières années sur terre, c’est tout d’abord sa grande fatigue dans le rêve, puis surtout le fait qu’à partir de l’appel téléphonique, j’étais confiant que dans les prochaines minutes, ma mère aurait oublié que je faisais affaire avec un site de rencontre.
Ici, c’est vraiment d’éplucher les détails de ce rêve, je crois que c’était sur le bord du lit de ma mère, il y avait une lavette à vaisselle, le type de lavette semblable à une mini-vadrouille, avec un manche. Au fait, c’est ce type de lavette que j’utilise ici. Puis à la toute fin du rêve, alors que nous venions pour nous endormir, ma mère a mentionné le mot : « la bastringue ». Cela m’a fait sourire et je me suis réveillé en m’interrogeant quelques secondes à savoir si la bastringue était un objet ou ce que c’est vraiment, une « danse. Il y a une chanson traditionnelle qui va un peu comme ceci : « pardon, madame, voulez-vous danser, la bastringue, la bastringue; pardon madame, voulez-vous danser, la bastringue va commencer… ».
Je sais bien que ma mère probablement symbolisait autre chose qu’elle-même dans ce rêve, mais ce que je trouvais notable en y repensant au réveil, c’était la parfaite harmonie qui régnait entre ma mère et moi tout au long du rêve. Et la petite lavette sur le lit confirmait tout simplement que je suis dans une période de nettoyage intérieur et extérieur. Comme on disait anciennement dans les églises, « sanctifions nos corps et nos esprits ».
Le dimanche 10 juil. 11
C’est aujourd’hui dimanche. L’habitude de coiffer le casque d’écoute pour la séance d’écritures du matin s’instaure tout doucement. Comme première pièce ce matin, espace.mu m’offre une musique intitulée « les sept paroles du seigneur ». Cela va avec l’ambiance.
Hier, j’ai apporté le sucre à la crème à L., j’ai balayé son plancher de chambre et je lui ai acheté une pinte de lait au dépanneur. Après le dîner à la résidence, j’ai tondu le gazon de monsieur T. Celui-ci a pris un peu de mieux dernièrement et il a recommencé à accomplir des tâches qu’il m’avait délégué pour un temps. Ce qui fait que pour quelques fois encore, je n’aurai qu’à couper l’herbe.
Chez madame E., vendredi, il y avait l’ordinaire à faire, soit de vider le lave-vaisselle, de faire la lessive, de sortir les déchets et de nettoyer quelque peu ici et là. À la suite de cela, nous sommes sortis dans les magasins d’Aylmer. Au retour, j’ai mangé mon lunch, puis je lui ai apporté, du sous-sol au premier étage, ce dont elle avait besoin pour s’adonner à la peinture au cours de la fin de semaine. En temps normal, elle peint au sous-sol, mais pour l’été, étant donné que le climatiseur est installé dans la fenêtre de la cuisine, elle préfère faire cela dans cette pièce. Je retournerai mardi chez madame E, et probablement deux autres journées par la suite, dont vendredi pour un rendez-vous chez son médecin de famille.
Mardi, j’ai rencontré ma psychiatre, le docteur Bourget, pour le rendez-vous annuel, et, lors de ma prochaine visite au CLSC de Hull pour l’injection, on me donnera un nouveau médicament. Il y déjà quelques années que ma psychiatre avait mentionné qu’elle me verrait très bien avec ce médicament. J’indiquerai le nom de ce médicament lorsque j’aurai le contenant sous les yeux, mais il s’agit d’un médicament que le gouvernement n’a approuvé que tout récemment, mais qui était sous études depuis quelques années. Ce médicament est fait à partir de la même molécule que celui qu’on m’administre présentement, et, mis à part une certaine période d’adaptation, devrait, tout comme l’autre, me maintenir dans un état satisfaisant. L’avantage de cette nouvelle médication, c’est que je ne recevrai qu’une injection aux quatre semaines au lieu d’une aux deux semaines comme c’est le cas présentement avec le Risperdal Consta. Enfin, mentionnons que ce nouveau médicament est produit par la même compagnie. Donc au sur le chemin du retour de l’hôpital, mardi, j’ai arrêté au CLSC afin qu’on insère une copie de la prescription dans mon dossier et je suis également passé par la pharmacie afin de m’assurer qu’ils auront ce médicament lorsque j’en aurai besoin.
Le lundi 11 juil. 11.
Il est 5h57 à l’horloge de l’ordinateur. Encore une fois, j’ai eu une très bonne séance de prières et de travail d’énergie ce matin. Et encore ce matin, la belle musique d’Espace.mu me parvient via les écouteurs.
J’ai travaillé dans le potager pendant près d’une heure hier avant-midi. Pendant cette période de jardinage, deux locataires ont passé par là, soit S.et G. À S., je lui ai offert de cueillir les petites fèves, ce qu’il a fait. À G, je lui ai fait cadeau d’une boule d’ail du jardin. Les deux étaient heureux d’obtenir ces denrées.
Hier également, j’ai mentionné à C. que dorénavant, tôt les matins, je consacrais un certain temps à l’ordinateur et que j’avais les écouteurs dans les oreilles, et, qu’ainsi, je n’entendais ni la sonnerie du téléphone, ni les gens frappant à la porte. Je ne sais pendant combien de temps elle se souviendra de cela, mais je lui répéterai au besoin. Il y a vraiment un cachet spécial à écrire ainsi isolé des bruits extérieurs. Et, du moins dernièrement, cette période d’écriture matinale suit de quelques minutes le temps de prières. Et par la suite, je me brosse les dents, je me rase, je pédale au moins dix minutes sur la bicyclette d’exercice et je me douche. Pour ce qui est du temps d’exercice, je l’allonge quelque peu les matins où je n’ai pas à quitter l’appartement à 8h20. Comme hier matin, par exemple, j’ai pédalé pendant un peu plus de 30 minutes et je ferai de même ce matin. Les bienfaits de cette période d’entrainement sont vraiment multiples. Je suis maintenant positivement drogué à m’y adonner quotidiennement.
Le mardi 12 juil. 11
Il est 6h. Une fois de plus, je dispose de peu de temps. Hier, j’ai préparé un gâteau pour C. et j’ai fait un bon bout de ménage dans l’appartement, la salle de bain, la cuisine, le salon. Tout était impeccable pour le passage de mon frère A. vers 17h. Celui-ci est venu me chercher et nous avons soupé dans un restaurant de Hull. J’ai payé une partie de mon assiette et j’ai payé le pourboire également. Le tout m’a coûté $15.00. Il y a possibibilité que nous soupions de nouveau ensemble jeudi de la semaine prochaine. A.a pris l’habitude de me visiter les soirs au cours desquels G., son épouse, sort entre amis ou en famille.
Le lundi 4 juillet 2011
Je ne dispose vraiment que de quelques minutes ce matin, m’étant levé à 5h et devant, avant de partir, me brosser les dents, me raser, me doucher, faire mon lunch, rouler les cigarettes, et déjeuner, sans compter que C. peut toujours venir dans l’appartement pour une quinzaine de minutes.
J’ai peu écrit dernièrement un peu en raison de la chaleur, mais surtout parce que j’ai chatté beaucoup sur les sites, particulièrement avec un gars de Val des Monts qui va peut-être venir ici bientôt. Je crois bien que ce ne sera qu’un intime occasionnel, mais je verrai. Étant donné que c’est clairement pour le sexe qu’il viendra, il devait venir hier, mais nous avons convenu d’un commun accord que c’était vraiment trop chaud. Maintenant, le rendez-vous est remis à demain en soirée. Et je chatte avec lui tous les jours. Ce sera probablement plaisant lorsqu’il sera ici aussi, mais je ne vise vraiment pas de long terme avec lui. Mais peut-être pourrait-il être un ami gay, histoire d’élargir le cercle quelque peu.
Hier soir, j’ai travaillé près d’une heure dans le jardin, attachant des branches de plants de tomates et travaillant la terre. J’y retournerai cette semaine. Je n’ai pas à m’occuper de l’arrosage cette année, A. y voit. Le jardin est très beau encore cette année et il sera très productif.
Hier également, j’ai préparé la recette avec du tofu,des pois chiches, des tomates, des carottes, du céleri, des oignons, de l’ail et d’autres choses. C’est une recette que j,’avais trouvé sur Internet après avoir mangé un plat semblable au restaurant Bagel, sur la rue Wellington, à Ottawa, un des restaurants de prédilections de madame E..
Samedi, j’avais dîné à la résidence de Hamel, j’avais fait du ménage dans la chambre de L.et j’avais coupé l’herbe chez monsieur T. Puis vendredi, fête du Canada, j’avais travaillé deux heures chez madame E. dans les tâches extérieures. J’ai enlevé la mauvaise herbe dans le jardin de fleurs devant la maison, et j’ai enlevé l’herbe dans l’entrée de garage et balayé le tout. J’ai également planté quelques plants de marygold. Il me reste plusieurs de ces sessions de deux ou trois heures d’ouvrage à l’extérieur à faire chez madame E.. Je n’en ferai probablement pas cette semaine, ayant rendez-vous avec mon psychiatre et avec le psychologue, mais probablement qu’à compter de la semaine prochaine, chaque semaine, je me rendrai une troisième journée chez madame Earwaker pour effectuer ces travaux. J’en avais également fait un tout petit peu, jeudi, chez elle, avant le magasinage, j’avais lavé sa fenêtre de chambre à l’intérieur et à l’extérieur.
J’ai d’autres choses à écrire, mais le temps me manque. J’espère demain matin, donner un autre sprint d’écritures avant l,envoi à G.. J’ai écrit d’une traite à toutes vitesses ce matin. Encore une fois, ces écritures me feront du bien, un complément à la session de prières, d’énergie et de méditation du matin.
Le mardi 5 juillet 2011
C’est Bagatelle, de Beethoven, qui joue en sourdine ce matin pendant que j’écris. Encore une fois, cette musique est une gracieuseté d’Espace.mu.
J’ai peu de temps encore une fois, ce matin, devant me rendre chez ma psychiatre, le docteur B., pour 10h30. J’ai peu de temps, mais je tiens absolument à raconter au moins une chose. Ce matin, suivant mon inspiration, j’ai mis fin à toutes les planifications de rencontres avec M., le gars de Val-Des-Monts, qui devait me visiter incessamment, la dernière date en liste étant ce soir.
Depuis quelques temps, mon intérêt pour lui et pour ce qu’il proposait diminuait grandement. Cependant, au cours des sessions de clavardages que nous avions, je n’arrivais pas à lui dire. Hier soir, nous avions rendez-vous au chat ou au téléphone à 10h30. J’arrivais à peine de chez A., il faisait 30 degrés dans l’appartement, je me suis affiché invisible pour le chat et je n’ai pas répondu à son appel de 10h30.
Puis ce matin, il avait écrit un courriel, toujours aussi intéressé et je lui en ai écrit un également le remerciant pour les bons moments q u’il m’avait procuré mais lui disant qu’étant donné la température et d’autres facteurs comme mes activités et la différence d’âge, je renonçais à le rencontrer. Il a 24 ans. Si j’avais ressenti un réel intérêt, cela aurait pu peut-être aller, mais pour me défiler, cela était un très bon prétexte.
Et une autre chose aussi ,outre le fait qu’en dehors des sessions de clavardage, je ne me sentais pas particulièrement attiré par lui, c’est qu’il se faisait trop accaparant et trop voulant. Pour un, un gars de cette âge qui veut tellement pour un gars de mon âge, c’est légèrement suspect, et pour deux, il ne semblait n’avoir que moi dans la vie. Je le trouvais un peu collant comme les Africains que j’ai pu avoir et qui ne m’intéressait pas. Encore ce matin, je lui ai répondu via windowslive alors qu’il n’était pas disponible. J’arrive dans yahoo et j’ouvre yahoo messenger histoire de vérifier qui y était et il me sonne immédiatement. J’avais pas envie et pas le temps pour lui à ce momen , j’ai tout fermé sans lui répondre.
Je me sentais en paix par la suite comme libéré de cela. Je me sens en paix, c’est vrai,mais il faut dire que les premiers jours que je clavardais régulièrement avec lui aussi, j’avais l’impression de me sentir particulièrement bien aussi. Mais je savais et je me disais que ce n’étais pas lui le grand ami et que ces symptomes, comme l’impression que toutes mes relations étaient colorées positivement découlaient simplement du fait que j’avais un copain très temporaire. J’envisageais déjà la fin proche dès le commencement. Ce matin, je me suis levé ambivalent avec l’idée de lui écrire que je n’étais plus intéressé, puis plus tard, j’ai pensé que ce pourrait être une bonne expérience, et quand je suis arrivé à l’ordinateur, j’ai suivi mon inspiration et je lui ai écrit ce que je lui ai écrit. Et je me sens bien, libéré et en paix. Brassens chantait quelque chose disant que tous les problèmes, les joies, les peines, des amours qui durent toujours, on les vivait en raccourci dans les amours qui durent un jour. Mis à part les africains avec qui j’ai tout simplement cessé de correspondre sans donner d’explications, c’esn peut-être la première fois que c’est moi qui laisse quelqu’un. Parce que, j’ai déjà entendu cela quelque part aussi, un bon gars, c’est toujours lui qu’on laisse, c’est jamais lui qui laisse l’autre. Toujours est-il, j’envoie à G. mais je reviendrai probablement avant jeudi.
Le vendredi 8 juil. 11
Et non, je ne suis pas revenu aux écritures avant jeudi, mais je me fait un devoir de m’exécuter ce matin, ne serait-ce que pour souligner que hier, j’ai vécu une très bonne session avec G. ,mon psychologue. C’était tellement une bonne rencontre au fait, que j’en avais oublié le temps. C’est G. qui a fait la dernière intervention en soulignant que nous terminerions par cela. Il était moins cinq. Je n’ai pas regardé l’heure de toute la session.
Toujours est-il qu’il en découle, pour ce que je devrais faire, que je gagnerais fortement à me relire, au moins les écritures des dernières semaines. Ce qui a été fort, hier, c’était de revenir sur ce rêve de la couleuvre. Les commentaires ou les explications que G. en donnait provoquaient un courant d’énergie en moi. J’ai un peu l’impression maintenant qu’il a comme procédé à l’exorcisme dont il était question dans ce rêve. Ce matin, j’ai passablement oublié les mots que nous avons échangé hier à propos de ce rêve. Je me souviens surtout des sensations. Des sensations que je peux en partie revivre en rappel et qui sont des sensations libératrices.
Le tuyau de mon aspirateur est bloqué et ne tire pratiquement plus. Celui de C. ne tirait pratiquement plus également, mais ce n’était que parce qu’il avait besoin d’un nouveau sac. J’avais des sacs en réserve ici. J’ai donc changé le sac de l’aspirateur de C. et je lui ai emprunté l’aspirateur pour le passer dans mon appartement. J’ai fait cela hier après-midi. Puis hier soir , j’ai fait ma lessive. J’ai raconté cela pour simplement souligner que le symbolisme du quotidien hier, le rêve éveillé, le terre-à-terre collait à ce que je vivais en profondeur, c’est-à-dire, un nettoyage. D’avoir réellement passer l’aspirateur et fait la lessive, c’est tout comme si j’avais rêvé, durant mon sommeil, de passer le balai ou un autre acte de ménage. Et cela me ramène à un rêve d’il y a un certain temps, rapporté ici, dans lequel les employés de la Ville nettoyait la rue un jour de la Saint-Jean Baptiste.
Le jeudi 23 juin 2011
J’ai dormi en avant-midi et en après-midi, hier. Je me suis finalement réveillé pour la dernière fois à 15h30. C. est venue passer un bout de temps. Ensuite, j’ai apporté une boîte de tubes à cigarettes à Y. et je suis allé chercher l’aspirateur dans la salle de lavage, le mien ne fonctionnant presque plus. Cet aspirateur de la salle de lavage tire fort peu et il faut repasser fréquemment au même endroit avant qu’il n’aspire toute la poussière. Tout de même, cela avait l’air plus propre après qu’avant.
Je vais fort probablement délaisser Samuel Lebrun. Je suis convaincu d’être de nouveau en train de me faire rouler dans la farine par un imposteur. Je juge cela par les photos qu’il m’a envoyées en disant qu’elles étaient de lui, ce que je ne crois pas. Mais le pire, c’est qu’il s’est mis à m’appeler Papa, exactement ce que le faux Stéphane avait fait vers la fin de notre communication. J’ai eu l’impression que le style avait changé aussi, étant devenu comme plus enfantin. De toute façon, je n’ai pas répondu à ses dernières lettres. J’en écrirai peut-être une dernière au cours des prochains jours et ce sera tout. De même, je le retirerai de ma liste de contacts pour la messagerie instantanée de Yahoo. Un autre africain que j’avais oublié sur cette liste de contacts depuis ma dernière session sur ce site de rencontre il y a une semaine ou deux, un autre africain, dis-je, Sidi, a chatté avec moi hier soir alors que j’arrivais à l’ordinateur. Il y eu un certain plaisir à dialoguer avec lui, mais comme la plupart d’entre eux, après un moment, il est en amour exclusif avec moi et je ne veux pas de cela. Ce type en est un autre que je rayerai de ma liste de contacts au cours des prochains jours.
Le samedi 25 juin 2011
Pour faire un certain suivi dans l’écriture, une fois n’étant pas coutume, j’indique ici que j’ai rayé tous les derniers africains que j’avais ramassés au cours des dernières semaines. Les derniers rayés étant Samuel Lebrun et Sidi. J’ai enlevé leurs noms de ma liste de contacts Yahoo messenger et Yahoo courriel. Ce qui fait que je peux toujours recevoir des courriels d’eux, probablement, jusqu’à ce que Yahoo se décide de les bloquer, mais je ne peux recevoir d’invitation à clavarder de leur part..
J’ai travaillé pour madame E. au cours des deux derniers jours. Hier, je l’ai conduite chez son médecin à Ottawa. La veille, nous étions allés chercher des toiles qu’elle avait fait encadrer chez Wallacks, sur le boulevard St-Joseph, à Hull. Nous avions diné aux Galeries de Hull.
Le dimanche 26 juin 2011
Il est 6h20. De nouveau, je me livre à la session d’écriture quotidienne avec la musique d’espace.mu en « background ». Et, une veine, une fois de plus ce matin, le téléphone n’a pas encore sonné et personne n’a encore cogné à la porte. À partir du 20 de chaque mois, C. et Y. ont le droit d’acheter à crédit au dépanneur du coin. Ce qui fait que pour au moins quelques jours, soit jusqu’à ce qu’elles atteignent leur limite de crédit, j’ai un peu de paix de ce côté. Il faut absolument qu’un jour, je cesse ces prêts d’argent. Céline est dans le pétrin financier comme ca se peut pas et c’est à peine si elle diminue sa consommation de liqueur douce.
Hier, j’ai pris le repas du midi à la résidence Hamel de Mon chez nous et j’ai fait un bout de ménage dans la chambre de L. Comme le gazon de monsieur T. était trop trempé pour la tonte, je suis revenu par l’autobus de 12h30. Je retournerai demain seulement pour couper le gazon. Je ne mangerai pas à Hamel pour cette occasion. Aujourd’hui, je m’occuperai du potager et de mon appartement, et je m’occuperai de moi- même. Je souperai chez T.
Le mardi 28 juin 2011
Il est 5h40. Je ne pense à aucun sujet d’écriture pour ce matin. Je me suis installé à l’ordinateur dans le but de poursuivre, autant que possible, le rite d’écrire un peu chaque matin. Je sais que je rate encore certains matins, mais c’est tout de même un peu plus régulier qu’il fut un temps.
Hier, j’ai fait le trajet en autobus des promenades de l’Outaouais jusqu’à la résidence de Hamel en compagnie du cuisinier d’Hamel, G.. Sa patronne lui avait demandé de travailler hier après-midi. Il était d’excellente humeur. C’est vraiment un cuisinier hors pair. Tout ce qu’il prépare est délicieux.
C’est jour chez madame E., aujourd’hui.
Le samedi 18 juin 2011
Je tapais rapidement la date du jour et j’allais inscrire 2007. Les lapsus d’écriture doivent également être révélateurs. 2007, c’était un changement dans ma vie avec l’arrivée à St-François, puis, quatre mois plus tard, à la résidence Hamel de Mon chez nous. Je suis peut-être en train de vivre un long et lent tournant encore une fois. Un xièeme début.
Finalement, j’ai supprimé tous les contacts que j’avais ramassés l’autre jour, sauf Samuel, et un autre, de la Russie. Pour ce qui est de Samuel, je correspondrai un temps avec lui, sans me sentir presser de lui répondre lorsqu’il écrit. Il fait probablement partie des types que je vais également abandonner, mais pour l’instant, c’est encore agréable malgré que j’entretienne un doute sur son identité. Une chose est indéniable, c’était le cas du faux Stéphane également, Samuel est instruit. Il écrit magnifiquement bien. Mais de toute façon, pour clore sur le sujet, ce matin, il est hors de question qu’il devienne l’ami exclusif et il est hors de question également qu’il accapare mon énergie.
Toujours est-il, je dine à la résidence Hamel, aujourd’hui. Je travaillerai près de deux heures pour monsieur T. et je ferai du ménage pendant une trentaine de minutes dans la chambre de L.
Le dimanche 19 juin 2011
Je me suis de nouveau organiser pour pouvoir écouter de la musique le temps que je suis à l’ordinateur ce matin. Cette fois-ci, j’ai choisi une reprise d’une émission de musique classique animée par Edgard Fruitier.
Il est 6h40. Il y aura un temps pour le jardinage, ce matin, histoire d’attacher quelques cordes aux branches des plants de tomates, histoire de renchausser les plants de tomates, les plants de concombres et les plants de piments, et, finalement, histoire de nettoyer le jardin.
Lorsque j’ai fait le jardin, un locataire d’ici, A., m’avait offert de m’aider. Je lui avais alors délégué la responsabilité d’un petit espace au centre pour y semer ce qu’il voulait. Il a opté pour des fèves et des carottes. Depuis ce temps, en plus de s’occuper de cette partie du potager, A. veille à l’arrosage plus souvent qu’autrement.
Il faut dire qu’A. est au chômage après avoir travaillé à temps plein durant plus d’un an dans le nettoyage d’un édifice. Tout ce que je désirais mentionner à propos de son implication dans le jardin, c’est que je me suis rendu compte que cette légère responsabilité a vraiment un effet thérapeutique chez lui. J’ai l’impression que ca le rend de meilleure humeur.
Pour ce qui est de mes choses dans le potager, la croissance des plants de tomates, des plants de concombres, des plants de piments et des fleurs va bon train. Le bleuettier que j’avais planté l’an dernier fournira quelques bleuets cette année. Il en fournira probablement un peu plus chaque année pour un bon nombre d’années.
Jusqu’à quelque temps en août, la ville procède à une rénovation complète du sous bassement de ma rue, juste devant chez moi. On entend le travail des grosses machines à longueur de journée, la rue est toute en gravier, et il y a de gros trous ici et là. Le courrier n’est pas distribué et le camion pour les vidanges n’a pas ramassé notre gros conteneur à déchets depuis près de trois semaines.
Pour ce qui est du courrier, l’intervenant se rend au bureau de poste une fois la semaine en compagnie de quelques résidents. Pour ma part, et c’est le cas de plusieurs locataires du bloc, j’ai signé une lettre autorisant les intervenants à ramener mon courrier. La semaine dernière, il n’y avait que le chèque de $20.00 pour les sondages que j’ai complétés en ligne pour la firme Léger & Léger. Il faut mentionner que les employés du service postal sont en lock out depuis quelques jours. S’il n’y a pas d’entente avec leur employeur au début de cette semaine, le gouvernement fédéral fera adopter une loi spéciale forçant le retour au travail.
Le lundi 20 juin 11
Il est six heures et quelques minutes. Je me suis levé à 4h30 après une bonne nuit de sommeil. J’ai bu deux tasses de café. J’ai fumé quelques cigarettes. J’ai procédé aux prières d’énergie du matin à l’intention des miens et de moi-même, puis je me suis installé à l’ordinateur. J’ai écrit un petit mot à Samuel en réponse de son message que j’ai lu hier soir.
Je suis maintenant devenu familier avec le nouveau site web pour la radio de Radio-Canada, site nommé «espace mu. ». Avant de m’installer pour une session d’écriture, cela ne me demande pas plus d’une minute de faire les cliques nécessaires pour qu’une belle musique se fasse entendre le temps que je suis à l’ordinateur. Plus souvent qu’autrement, je choisis de la musique Zen, cela complète en douce la méditation et la prière du matin.
Ce n’est finalement que hier soir en revenant du souper chez T. et H. que j’ai fait un peu de jardinage. J’y ai consacré peut-être trente minutes. Pour un temps, j’en ferai une vingtaine de minutes chaque soir. Les locataires K. et A. veillent à l’arrosage du potager et A.s’occupe de la partie centrale. Il me reste les plants de tomates, de piments de concombre et un petit carré de fleur, de même que le bleuettier. Le reste de la journée, hier, je me suis passablement reposé. Aujourd’hui, je travaille chez madame E. et je recevrai mon injection au CLSC. Pour l’instant, il me reste à me brosser les dents, me raser, faire le lunch, déjeuner et partir. Il y aura peut-être une courte visite de C.durant ce temps. C’est reposant lorsqu’elle dort le matin.
Le mardi 21 juin 2011
C’est l’été, aujourd’hui, et en même temps, c’est la journée la plus longue de l’année. Dès demain, la durée de la clarté entamera sa descente. Je sens le temps me glisser entre les doigts, sachant que juillet et août fileront comme l’éclair. Heureusement qu’il y a ces petits temps d’arrêts, comme la prière matinale, et la session d’écriture qui suit. Pour ce qui est de la prière, bien que je l’écourte parfois, je ne rate pas un matin depuis fort longtemps. Il me reste à consolider le fait d’écrire quotidiennement. Peu importe ce que j’écris, ces plus ou moins longues sessions d’écriture ajoutent un supplément de bien-être et de paix à ce que la prière apporte. Il faut dire que le fait d’écrire est favorisé lorsque comme hier et aujourd’hui, l’horloge indique 6h30 et qu’encore personne n’a frappé à la porte ou n’a téléphoné. Cet état de fait devrait être un minimum.
Tout comme hier soir, j’avais quand même travaillé jusqu’à midi chez madame E., puis je m’étais rendu au CLSC pour l’injection et j’étais revenu ici vers 14h J’ai dormi entre 15het 16h puis je me suis préparé à souper, pâté chinois, soupe et salade. J’ai fait la vaisselle. J’ai roulé des cigarettes jusqu’à ce soir. J’ai ramassé et essuyé ici et là dans le salon.
Pendant que je m’activais à la vaisselle et au ménage avant de me rendre chez le dépanneur, Anna a cogné à la porte. Elle frappe d’une façon facilement identifiable. Elle cogne rapidement et très longtemps. Quand j’ai entendu ce bruit, j’ai tout simplement cessé de bouger et je n’ai pas répondu. Si je l’avais laissé entrer, elle serait restée longtemps. Je me serais cru dans l’obligation de l’entretenir et j’aurais eu peine à terminer ce que j’étais en train de faire. Je ne dispose pas de toute la journée pour ramasser un peu dans l’appartement et faire mes choses.
Je ne quitte l’appartement qu’à 10h ce matin pour conduire les D. chez l’optométriste à Aylmer.
Le mercredi 22 juin 2011
Alors que je déjeunais, hier, j’ai reçu un appel téléphonique de monsieur D. pour m’annoncer l’annulation du rendez-vous du jour parce que son épouse devait se rendre d’urgence à l’hôpital. Je lui ai demandé s’il s’agissait de quelque chose de grave et il m’a répondu l’ignorer. Je lui ai souhaité bonne chance. S’ils ont besoin de mes services, ils aviseront.
Donc, ce fut un changement à l’horaire. J’en ai profité, hier avant midi, pour faire mon lavage. J’ai également lu le journal Le Droit à la salle communautaire. Cela m’a fourni l’occasion de croiser quelques locataires dont A. qui était à l’ordinateur, C. L. qui s’en allait chez sa fille et Y. qui se rendait chez le dépanneur.
Le vendredi 20 mai 2011
Au petit matin, une fois de plus. J’ai à peine le temps de quelques lignes, histoire de faire le compte rendu des derniers jours. Comme prévu, lundi, je me suis rendu au centre de jardinage avec J. au cours de l’avant-midi. L’après-midi, j’ai fait le gros du potager. Un locataire d’ici, A., m’a quelque peu aidé. Il a semé les carottes et les fèves.
Hier, j’ai fait cuire un rôti de bœuf. Je l’ai laissé au four entre 8h et 17h à une ligne de plus que 200 degrés F. Il était vraiment délicieux. C. en a pris une portion pour souper, j’ai eu mon repas, et j’ai trois repas complets au congélateur. En plus de cela, j’ai dormi passablement au cours de la journée d’hier.
Le mardi 24 mai 11
L’énergie a fait défaut pour ce qui est des écritures au cours des derniers jours. L’énergie manquante et le fait qu’une fois de plus, j’ai perdu passablement de temps à échanger des messages avec des gens sur les sites de rencontres, des gens qui, pour la plupart ou sinon pour tous, vont disparaître assez rapidement de mes listes de correspondants.
Pour dire quelque chose de gros, c’est à peu près toujours aux alentours, avant et après, de la pleine lune du mois, que l’absence du vrai copain se fait le plus sentir, et que je suis porté à demeurer assez longtemps sur les deux ou trois sites de rencontres auxquels je suis inscrits, assez longtemps dis-je, pour que d’autres aient le temps d’amorcer le clavardage avec moi. Quand les effets de la pleine lune s’estompe, je suis bien content de ne ramener personne de tous ces clavardages.
Et puis, j’allais écrire que C. se faisait un petit peu moins présente et elle vient d’appeler à 5h50, en manque de liqueur douce.. Je lui ai dit d’attendre quinze minutes et je lui prêterai 4$. Elle boira un café également. Ensuite, il faudra me brosser les dents, me raser et me doucher car après le travail chez madame E., aujourd’hui, il y aura l’injection au CLSC et un souper chez T. auquel G participera. Celle-ci sera dans l’Ouatouais seulement de ce soir à demain après-midi. H. est placé pour la semaine à la résidence St-Louis à Orléans.
Le mercredi 25 mai 2011
C’est le début d’une journée sans travail avec de nombreuses petites choses à accomplir comme du ménage et du jardinage, de l’écriture et de la lecture, et autres. Il est présentement 7h25. J’ai vérifié au jardin et il n’a point besoin d’arrosage, ce matin. C.est venue pour le café juste avant de se rendre chez le dépanneur. Je me suis brossé les dents. Tantôt je ferai un peu de bicyclette stationnaire avant de déjeuner et de me raser.
Très belle soirée hier. J’ai soupé chez T. avec G. Puis nous sommes allés nous promener parmi les tulipes à Ottawa. Je suis revenu ici à 20h. J’étais très fatigué. J’avais travaillé chez madame E. le matin et j’étais allé au CLSC pour l’injection l’après-midi.
C. m’a confié avoir rêvé à moi cette nuit et que c’était un très beau rêve dans lequel, entre autres, elle me disait d’aller me coucher. Moi, il y a déjà un certain temps que je n’ai rêvé quoi que ce soit.
Le jeudi 26 mai 2011
Il est 6h20. Avant ces écritures, j’ai écrit un petit message à l’intention des responsables d’un site de rencontre auquel je m’étais inscrit il y a un peu plus d’un mois. J’avais cliqué aux endroits demandés pour que l’on ferme mon compte il y a plusieurs jours et je me suis aperçu que j’étais toujours présent sur ce site. J’ai écrit pour être bien certain que l’on ferme mon compte sur le site comme tel et également à la compagnie qui s’occupe des finances. Ce site coûtait $22 par mois. La majorité des correspondants que j’ai pu avoir sur ce site étaient des américains.
J’ai bien dormi cette nuit et j’avais également dormi passablement au cours de la journée d’hier. Je travaillerai chez monsieur T., soit aujourd’hui, soit samedi ou plus tard si vraiment, nous connaissons quatre journées pluvieuses telles que prédit à la météo.
Le dimanche 29 mai 2011
J’ai le temps et l’énergie pour écrire quelques lignes ce matin. Il est 6h09 à l’horloge de mon ordinateur. Je me suis couché à 22h hier et je suis sorti du lit à 4h30, ce matin. Ce que je considère être une bonne nuit de sommeil. Je me sens reposé.
Au tirage de vendredi soir, j’avais gagné $20.00 à la loto-poker qui est une nouvelle loterie de loto-Québec. Avec ce billet, il y a un tirage instantané lorsqu’on l’achète et un autre tirage le soir. En encaissant les $20.00 au dépanneur du coin, hier soir, j’ai acheté un autre billet pour le tirage de la soirée et j’ai instantanément raflé $4.00 avec ce billet. Je n’ai cependant rien gagné lors du tirage d’hier. Pour en finir avec la loterie, disons que ces temps-ci, j’achète quotidiennement un billet de la loterie Banco au coût de 2$ et un billet de la loto-poker également au coût de $2.00. Ce qui fait $4.00 par jour, mais disons que depuis une dizaine de jours, je ne suis pas loin d’avoir couvert mes frais avec les quelques gains instantanés de la loto-poker. J’ai gagné souvent 2$ et au moins 3 fois 4$.
Toujours est-il, je suis en stand by pour ce qui est d’aller couper le gazon chez monsieur T.. Je devais tout d’abord m’y rendre jeudi et il a plu toute la journée, même chose hier. Il y a aujourd’hui et demain. Cela semble encore assez nuageux ce matin. Je verrai au cours de l’avant-midi. Généralement, je reçois un appel de monsieur T. le matin pour qu’il me dise ce qui en est chez lui. Puis chez madame E. aussi, le gazon est à tondre au plus tard cette semaine.
Vendredi, en plus de la paye régulière pour le travail chez madame E., j’ai reçu la paye de vacances pour les 12 derniers mois. Ce qui m’a fait une paye totale de près de $300. J’ai payé $100.00 à la carte de crédit et $43.00 pour le téléphone et j’ai acheté pour environ $30.00 d’épiceries au IGA. Le soir, j’ai acheté du tabac au dépanneur. Il me reste de l’argent dans le compte de banque et dans le porte-monnaie. J’ai payé quelques dollars à C. pour faire ma lessive ordinaire hier et je la paie de nouveau ce matin pour laver mes draps de lit. Pour ce qui est de C., son copain, monsieur M. est à sec, ce qui fait qu’il lui donne beaucoup moins d’argent qu’auparavant et qu’en raison de cela, C. est dans le trou plus que jamais. À son chèque du mois, mercredi, elle devra rembourser au moins $320.00, dont $150.00 à moi. Enfin pour ce qui est d’elle, elle boit un peu moins de RC qu’il y a plusieurs mois, mais c’est encore beaucoup trop. Elle en consomme peut-être trois grosses bouteilles de 2 litres tous les jours plutôt que les six bouteilles d’il n’y a pas si longtemps. Ceci est peut-être dû légèrement à mes prières, mais c’est également dû à un phénomène normal qui se produit avec l’avancement en âge. Avec le temps, on boit moins, on fume moins, etc.
Pour ce qui est de moi, j’ai cessé complètement la consommation d’alcool le 16 février dernier et je n’ai rien consommé d’alcoolisé depuis cette date. Et jusqu’ici, cela n’exige aucun effort de ma part. Seulement de penser à le mentionner lorsque je suis attablé quelque part et qu’on sert du vin ou d’autres choses.
Il y a deux ou trois paragraphes, C. a appelé. Elle sera ici dans une dizaine de minutes pour son café matinal et elle repartira avec mes draps dans le panier de lavage. Je ferai alors ma toilette matinale et je prendrai ma douche. Hier, j’ai préparé de la sauce à spagetti et je me suis occupé du petit carré de fleurs dans le jardin et, également, j’ai planté des petits bâtons d’engrais près de mes plants de tomates. Le jardin progresse bien. Je m’y rend au moins une fois par jour. Il pleut tellement dernièrement que j’arrose très peu souvent.
Le mardi 31 mai 11
Je passe dans la salle de rédaction en coup de vent ce matin. Il est 7h. Je sors de la douche et je dois faire mon lunch, déjeuner, prendre mes médicaments et à 8h20, quitter l’appartement pour me rendre chez madame Earwaker pour entre autres, probablement, installer l’air climatisé, tondre le gazon, acheter des choses dans les magasins d’Aylmer, et aussi apporter la feuille de temps au CLSC afin qu’ils la télécopient au bon endroit. D’ordinaire, nous postons cette feuille de temps, mais il y a une grève des postes dans l’air ces jours-ci. Ce sera embêtant pour cela. Je ne sais de quelle façon ils me feront parvenir mes talons de paye afin que je les envoie à l’aide sociale. Et encore là, au lieu de les poster à l’aide sociale, je devrai me rendre au bureau.
La fin de semaine pluvieuse a fait en sorte que j’ai travaillé hier, lundi, chez monsieur T.. J’ai tondu le gazon et j’ai ramassé l’herbe par la suite. Ce qui a totalisé deux heures de travail pour $25.00. Je devrais retourner mercredi et samedi chez lui. Mercredi pour passer le fouet sur toute la propriété, et, samedi, pour couper l’herbe de nouveau.
Ce matin, j’ai arrosé le potager en profondeur en prévision d’une journée chaude et ensoleillée. On annonce 32 degrés Celsius pour aujourd’hui. En fin de semaine, j’ai préparé de la sauce à spagetti et du pâté chinois. Avec ce que je ramène de chez T. et M. j’ai plusieurs repas tout prêts dans le congélateur.
C’est vraiment l’été maintenant. Le plaisir d’aller pieds nus dans l’appartement et celui de sortir sans manteau est revenu. De même que tous les travaux associés à l’été.
En juin, je toucherai un petit chèque de trois de mes compagnies de sondages par ordinateur soit $20.00 de Léger Léger, $10.00 de Canadian Fact et $13.00 de Survey Lion, soit $43.00 en tout. C’est assez rare que c’est autant que cela au cours d’un même mois. Ces montants représentent des sondages pendant quelques mois.
Je me sens bien. J’ai écrit à toute vitesse ce matin sans trop souvent accrocher une touche que je ne devrais pas. Je devais écrire ce matin car je dois expédier immédiatement à G.
Le mercredi 8 juin 2011
Enfin, me voici de retour devant l’ordinateur pour écrire quelques lignes. Il est 6h10. Au programme d’aujourd’hui, il y a un peu de cuisine et un peu de jardinage. Je devrais demeurer aux alentours de mon appartement pour la journée.
Hier, j’ai travaillé jusqu’à 12h15 pour madame Earwaker puis je suis monté à bord de l’autobus pour me rendre au CLSC de Hull pour l’injection. Au retour ici, à 14h45, je me suis endormi jusqu’à 16h30. A a passé un certain temps ici durant la soirée d’hier. C a été ici pour un bon moment également.
Lundi, j’ai mangé une sandwiche de chez Subway avec mon frère A. et nous avons marché autour du lac Lemay avant de revenir à l’appartement pour regarder le match de hockey opposant les Canucks de Vancouver aux Bruins de Boston. Les Bruins ont écrasé les Canucks 8 à 1 ce soir là. Il est fort probable qu’A. revienne samedi soir alors que son épouse, G., sortira dans sa famille.
Le vendredi 10 juin 2011
Il est 6h50. Il me reste à prendre les médicaments et à déjeuner avant de quitter l’appartement pour me rendre chez madame E.. Céline a passé une nuit blanche et elle était ici à 5h10, ce matin, en manque de RC évidemment, et en manque d’argent aussi. Elle a passé un certain temps ici, puis Y. est venue quêter du tabac à 5h55. Ce qui fait qu’à 6h, les visites du matin étaient terminées.
J’avais passé une bonne nuit. Je désirais ardemment écrire ce matin, ne serait-ce que pour raconter le rêve de la nuit, qui, avec les sensations qu’il procure, constitue, je crois, un rêve capital, à moins que ce ne soit à classer dans la catégorie psychose de mon expérience, mais je ne crois pas.
Toujours est-il qu’il s’agit d’un rêve qui remet la couleuvre, les reptiles à l’honneur, et puis, dans une moindre mesure, l’exorcisme. En gros, en autant que je m’en souvienne, au début du rêve, j’étais en compagnie d’H.. Celui-ci voyait la couleuvre et je ne la voyais pas. À ce moment, la couleuvre était tout près de moi, par terre, quelque part à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement.
Puis plus tard, je l’ai vu cette couleuvre, elle rampait le long de mon corps pour remonter sous mes pantalons au niveau du bassin et elle sortait la tête à l’endroit ou est ma ceinture. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agissait d’une expérience plaisante, mais ce n’était pas affolant. Mais il s’agissait d’une intrusion dont je voulais me débarrasser. Et, pour ce faire, c’était comme si j’avais eu deux corps. L’un d’eux vivait une séance d’exorcisme pour enlever la couleuvre dans une autre pièce pendant que moi, ma conscience, était à côté, et là, c’était comme si je regardais la couleuvre avancer à l’extérieur de mon pantalon et je ne sais trop, je l’appelais pour qu’elle sorte et j’étais près à l’empoigner, pour, je crois, m’en débarasser.
G., une résidente du bloc, ici, est arrivée sur l’entrefaite, et je lui ai dit qu’il y avait de l’exorcisme dans la chambre d’à côté et ne pas ébruiter le fait. Je lui ai également parlé de la couleuvre.
Je reviendrai sur ce rêve au cours d’une des prochaines sessions d’écriture, le temps presse trop maintenant.
J’ai préparé une pleine marmite de soupe mercredi et hier, j’ai fait du sucre à la crème. Mercredi, j’ai planté les piquets près des plants de tomates. Dimanche matin, je commencerai à attacher les plants. Aujourd’hui, je passe une bonne partie de la journée chez madame E. et je soupe chez ma soeur M. ce soir. Demain, je dine à la résidence Hamel et je couperai le gazon de monsieur T.
Le dimanche 12 juin 11
Il est 7h12. J’ai mis la musique classique de Radio-Canada comme musique de fond pendant que j’écris. Encore une fois, les visites du matins ont eu lieu tôt. C. a appelé à 5h30 et Yolande était ici avant 6h. Quand C. a appelé, j’en étais aux derniers instants de la prière. J’ai pris le temps de terminer convenablement les rites du matin avant de la rappeler. Comme indice concret de l’efficacité des dernières prières, C.et Y. qui ont toujours mal quelque part n’avaient aucun mal ce matin.
J’ai d’autres indices de l’efficacité de mes prières, mais ces indices sont plus personnels et moins flagrants peut-être. Ce rêve de la couleuvre de l’autre jour en est un de ces indices.
Au réveil de ce rêve et pendant un certain temps, je ressentais vivre la partie reptile de mon âme, de mon être. Étant libéré de tout l’aspect survie de telles incarnations, ce n’était pas désagréable. Sentir revivre ou vivre cela pour en venir à recycler cela en quelque chose de positif.
Concrètement, cela a trait à la couleuvre, qui a été dans mon incarnation présente l’image la plus évidente du reptile. Ces vibrations reptiliennes que j’ai ressenties dans mon corps au réveil ajoutées à ce qui s’est déroulé dans le rêve, ce qui s’est déroulé réellement et ce que j’ai pu penser qui s’était déroulé par la suite sont à mettre en lien direct avec un fait de ma vie que j’ai raconté quelques fois par écrit, mais pas encore, je crois, depuis le début de ce cahier en janvier 2009 ou 2010, je ne sais plus.
Toujours est-il, ce fait réel, c’est simplement ceci. Je devais avoir quatre ou cinq ans, je marchais en compagnie de ma sœur S. sur un sentier quelque part sur la terre paternelle à Luskville. Je marchais légèrement en retrait de S. Tout d’un coup, Solange s’est retournée vers moi alors que sans que je m’en sois aperçu, j’avais le pied (j’étais chaussé de bottes) en plein sur le milieu d’une couleuvre, et les deux extrémités de ce reptile évidemment remontaient le long de ma jambe.
Pointant la couleuvre et mon pied, Solange a hurlé fortement, puis elle m’a empoigné dans ses bras et a couru une bonne centaine de pas. Ma mémoire prend congé à partir de ce moment là.
Dans le rêve, l’autre jour, quand je regardais la couleuvre sortir doucement de mon pantalon, il y avait l’idée de s’en débarrasser, oui, de l’exterminer, de la recycler, en même temps, il y avait l’idée d’être tout à fait à l’aise avec ce reptile, de n’éprouver aucune crainte, d’être en paix avec la couleuvre, d’être moi-même, d’être ce que je suis.
Je reviendrai au moins une autre fois écrire quelques mots là-dessus. Ce rêve, ces écritures ce matin, ces sensations que j’éprouve dans tout mon être pendant que j’écris cela, toutes ces choses ont un effet curatif. Et c’est puissant comme feeling. Tout cela, la couleuvre, mon rapport à elle, lors de l’anecdote avec S., lors des différentes scènes du rêve, lorsque des sensations de vie de reptile ressuscitent en moi, tout cela, dis-je, a et aura comme conséquence de reprogrammer à la base l’attitude que j’adopte lorsque la possibilité d’enclencher une relation amoureuse se présente.
C’était bien le son de cette musique de Radio-Canada que j’entendais tout le long de ces écritures. Ne serait-ce que le fait de prendre les quelques minutes nécessaires pour que je puisse entendre cette musique avant une session d’écriture, c’est déjà quelque chose de positif. Pour le futur, qu’il en soit fréquemment ainsi !
RENDU ICI LE 21-10-16
]]>Hier, j’ai fait la lessive. J’ai fait cuire des saucisses à déjeuner pour le souper. Il y en avait suffisamment pour en donner une portion à C. Parlant d’elle, elle s’est levée aux petites heures ce matin pour se préparer à se rendre chez le dépanneur du coin pour rembourser sa marge de crédit. Elle me doit également un certain montant qu’elle me remettra ce matin ou ce soir.
Le lundi 2 mai 11
Chaque fois que j’écris un bout dans ce journal, je me demande pourquoi je ne le fais pas encore quotidiennement. Car il faut dire « encore », car un jour, ce sera une activité quotidienne.
Chaque fois que j’écris, même si ce n’est que quelques lignes, je me sens bien par la suite. J’en suis encore au moment, aujourd’hui et demain matin, au moment, dis-je, du sprint mensuel avant d’expédier le tout à mon psychologue.
J’ai relu en diagonale le peu que j’ai écrit au cours des dernières semaines. J’ai souvent noté l’expérience avec la loto. Je reviendrai là-dessus un certain moment. Il n’y a rien de notable à ce chapitre ces jours-ci. Précisons tout de même que je ne dépense jamais plus que $2.00 par jour là-dessus.
Aujourd’hui, parce que je considère que c’est notable, j’aimerais mentionner que nous somme le 2 mai et que le calendrier de cette année est le même calendrier que celui de 1983, année du début de cette psychose initiatique. Et c’est surtout en mai, en 1983, que s’est intensifiée cette psychose.
Le 2 mai 1983, par exemple, a marqué le début des conversations avec un pendule. Et au début, j’utilisais un chapelet comme pendule. J’appelais cela un pendule chapelet.
Et cela s’était manifesté ainsi parce que le tout avait débuté par de longues écritures thérapeutiques dans un journal personnel. Il s’agissait d’écritures personnelles, intimes, très profondes, mais que j’écrivais sans lien avec l’extérieur. Je ne rencontrais ni psychiatre, ni psychologue, et je n’en parlais pas non plus aux gens que je rencontrais à l’époque.
Cette année là, à la fin de décembre, s’était terminé un contrat de dix mois comme agent de promotion pour le compte de l’Association touristique de l’Outaouais. Mon patron était M,un type qui figurait dans un de mes rêves dernièrement. Il faut mentionner que tout le long de mon travail à l’Association touristique, et même, peut-être au cours des derniers six mois de mon travail au journal de Rockland (Ontario), avant cela, je vivais une dépression sans m’en rendre compte., sans savoir que des médicaments auraient pu soulager le mal de vivre. Beaucoup plus tard, il n’y a que quelques années au fait, j’avais expliqué à un psychiatre de l’hôpital Royal, à Ottawa, que j’avais vécu une longue dépression qui s’était transformée en névrose pour finalement aboutir à la psychose et à la schizophrénie. Ce psychiatre, le docteur L. avait commenté que c’était là un cheminement courant.
Toujours est-il, pour ce qui est de la partie initiatique, que ces écritures sans lien avaient transformé mon état de conscience, que je ressentais des choses que je ne ressentais pas avant, que je devenais très mystique et qu’en avril 2003, j’avais commencé à prier intensément ,surtout la récitation du chapelet. Je voyais les grains de mon chapelet comme des grains lumineux.
Toujours est-il que ce 2 mai 1983 au soir, j’étais assis dans mon lit en train de réciter une dizaine de chapelet à l’intention d’un copain quand soudain, j’ai entendu un bruit de vaisselle en provenance de la cuisine. J’ai interrompu la prière pour me rendre à la cuisine. Il n’y avait rien de notable. J’ai pensé en passant dans mon salon que je terminerais ce chapelet assis sur le fauteuil du salon. Je suis allé chercher le chapelet et en revenant, en passant près de la table du salon, j’ai eu l’impression qu’une force, que quelqu’un avait tiré sur le bout du chapelet.
Je n’ai rien fait à ce moment. Je me suis assis et j’ai poursuivi la récitation du chapelet. Et tout le temps que je priais, je remarquais que le bout du chapelet, là ou est la croix, ce bout, dis-je, oscillait constamment. J’ai finalement cessé de prier et j’ai entamé une conversation avec ce pendule. Pour les premiers jours, mon interlocuteur se nommait Jésus. Et ce qu’il y avait de notable pour les premiers jours de cette conversation, c’est que j’obtenais la vérité sur le quotidien tout le temps. On me disait que le téléphone sonnerait à une telle heure et que ce serait untel, et c’était le cas. On me disait que j’aurais la visite d’un tel, et c’était le cas, et vraiment tout sur le quotidien s’avérait exact. Toujours est-il que j’avais droit à des prévisions justes sur le jour le jour, d’une justesse qui ne s’est jamais manifestée de nouveau par la suite, et ce, jusqu’à maintenant
Le samedi 7 mai 2011
Samedi matin, il est 6h07. Je travaillerai chez monsieur T. aujourd’hui et je dînerai à la résidence Hamel. Je ferai probablement un bout de ménage dans la chambre de L. également. Je devrais être de retour ici peu avant le souper.
Hier matin, j’ai fait un peu de travail extérieur chez madame E. J’ai coupé des branches derrière et devant la maison. Puis, toujours pour elle, j’ai fait quelques quelques commissions au village. Ensuite, j’ai mangé mon lunch sur un banc de parc et je suis allé dormir un somme chez M. avant de souper, de faire une petite épicerie au IGA et de revenir ici.
Mardi et mercredi, j’étais également en compagnie de madame E.. Mercredi, le silencieux de sa voiture a lâché et nous l’avons fait réparer au Canadian Tire d’Aylmer. Elle songe vraiment à acheter une nouvelle voiture bientôt. Ce dimanche, elle visitera quelques vendeurs d’autos en compagnie de son fils A.. Enfin, pour ce qui est de madame E., il est possible qu’elle fasse un voyage en Italie au mois de mai avec son fils de Toronto, S.
Depuis dimanche dernier, j’ai 13 petits pots contenant de la semence de concombre sur le rebord de ma fenêtre du salon. J’en sèmerai quelques autres demain. Du dégel de la terre jusque vers le 25 avril, j’ai enterré des déchets compostables dans le potager. Dimanche dernier, j’ai travaillé un peu la terre du jardin et je devrais faire la même chose demain. Pour ce qui est de faire le jardin comme tel, cela devrait être aux alentours du 23 mai soit la semaine de la fête de la Reine.
J’écris à un bon rythme ce matin, me demandant toujours pourquoi je ne fais pas cela tous les matins. Je note simplement que je faisais erreur la fin de semaine dernière en disant que c’était le rush des derniers jours pour expédier la mise à jour des écritures à mon psychologue. Je me suis rendu compte par la suite que le rendez-vous de ce mois ci était prévue une semaine plus tard que d’habitude, soit le jeudi de la semaine à venir. C’est donc cette fin de semaine et jusqu’à peut-être mardi matin que je peux écrire avant de faire parvenir le tout à G.
Le lundi 9 mai 2011
Lundi matin, 6h Je suis pressé par le temps une fois de plus. J’écrirai quelques lignes ce matin, et, peut-être un peu ce soir et un peu demain matin avant d’expédier la mise à jour à G.
J’ai rangé des choses dans l’appartement et j’ai épousseté quelque peu étant donné que des responsables de Mon Chez Nous inspecteront les logements aujourd’hui. Même si je serai absent, ils entreront tout de même.
K., l’intervenante qui m’était assignée du temps que je résidais à la résidence Hamel travaille maintenant ici une semaine toutes les trois semaines. Elle vient de revenir de son congé de maternité. Le système pour la présence des intervenants a changé. Il y en a trois, P. J. et K, et chacun d’eux travaille une semaine ici chaque trois semaines.
Ou je voulais en venir, c’était de mentionner que cela me fait vraiment du bien que K soit de nouveau dans le décor. Je ne lui ai parlé que deux fois quelques minutes la semaine dernière et cela m’a fait du bien. J’ai comme l’impression qu’elle propageait sa bonne énergie dans tout le bloc. Aussi, C. s’est fait benucoup moins présente dans mon appartement la semaine dernière. Cela aussi a fait du bien.
Le mardi 10 mai 2011
Il est à peine 4h15, ce matin. J’écrirai un bout avant de compléter la nuit de sommeil. Probablement en raison des travaux sur la rue Laval (ma rue), l’internet n’est pas disponible ce matin, idem pour le service du câble à la télévision. Je retarderai donc à au moins quelque temps aujourd’hui avant d’expédier le tout à Gilles.
Changement d’horaires, aujourd’hui, j’avais un message de la secrétaire du docteur Gauthier à mon retour ici, hier soir, disant qu’elle était malade et que mon rendez-vous d’aujourd’hui était annulé. Nous fixerons un autre rendez-vous au cours des prochaines semaines.
Je suis rentré à 19h15, hier. J’ai fait réchauffer un plat que m’avait donné T. dimanche. Puis G., locataire du bloc, est venue appeler sa mère.C. est venue emprunter $2.00 et m’a demandé de lui acheter trois RC si j’allais chez le dépanneur.
J’ai dix séquences de 10 chiffres pour miser à la Banco. On m’a dicté ces séquences il y a un certain moment. Depuis quelques jours, c’est toujours l’une de ces séquences que je choisis. Les trois ou quatre premiers jours ou j’ai choisi ces chiffres, je récoltais toujours le 5 sur 10, ce qui ne rapporte rien. Et puis au tirage d’hier soir, que je viens de vérifier, j’ai remporté le 6 sur 10, soit $5.00. Notons que l’extra accolé à ce billet est le numéro 6671747. Il y a trois fois le nombre 7, et deux fois le nombre 6. 7 dans mon esprit a rapport aux étapes de conscience et six, à l’amour et à l’amitié.
Et puis avant d’écrire, j’ai relu en diagonale les écritures des dernières semaines, particulièrement, la narration de ce rêve ou je travaillais dans un journal et dans lequel je sortais marcher avec quelqu’un et que celui-ci m’a conseillé de mettre mes chaussures parce que nous allions loin. Mais pour aller loin, il faut partir, et j’espère que si ce n’est pas à compter d’aujourd’hui, ce sera à compter de bientôt, qu’en plus de la discipline des prières quotidiennes, je ferai mienne la discipline de l’écriture quotidienne, ne serait-ce que quelques lignes. Cela me fait toujours du bien.
Le mercredi 11 mai 2011
Il est 7h30, ce matin. Je me suis réveillé à 5h30 après une bonne nuit de sommeil sans rêves. J’ai fait une très bonne prière ce matin aux intentions de tous, comme d’habitude. Ensuite, j’ai donné un peu d’eau avec du café à mes plantations de concombres. Il y en a deux de très bien sortis, et quelques autres qu’on voit poindre sous la terre.
C’est un matin ensoleillé, aujourd’hui. Je ferai certaines choses dans l’appartement, dont, j’espère, revenir à l’ordinateur pour une session d’écritures. J’échange des messages sur un site avec un bel anglophone des Etats-Unis dans un de mes sites, mais ceci, je ne devrais même pas me donner la peine de le noter, c’est tout comme passer quelque moments dans un lieu de rencontre gay et d’échanger quelques mots avec l’un et avec l’autre.
Le jeudi 12 mai 2011
Comme d’habitude, je ne suis pas revenu aux écritures hier,mais je vais tout de même tenter très fortement d’écrire au moins quelques lignes tous les jours. Nous sommes le matin ,il est 6h05. J’ai une fois de plus fait de très bonnes prières ce matin et d’écrire quelques lignes est une façon de compléter ces prières. De plus, c’est la rencontre avec G., ce matin. Quelques soient les sujets abordés au cours de ces rencontres, elles produisent toujours un bienfait durable également.
Je me suis beaucoup reposé hier, puis j’ai préparé du sucre à la crème pour Lynne et je suis allé chercher des médicaments à la pharmacie. Je me suis rendu compte qu’il faudra que je rencontre le docteur G. avant le 10 juin, car j’en suis à la dernière répétition de certains médicaments.
Hier, J., la secrétaire du docteur G. a appelé. Le docteur Gauthier m’envoie pour d’autres examens probablement à la suite des résultats des radiographies et autres de la petite bosse que j’ai au cou. J’aurai entre autres droits à un « CT scan., je ne suis pas trop certain de ce que c’est. De plus j’aurai un rendez-vous avec un spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge. Pour le scan, quelqu’un de l’hôpital communiquera avec moi d’ici quelques jours, et pour ce qui est du rendez-vous avec le spécialiste, la secrétaire du docteur G. le fixera et m’indiquera la date et l’heure.
Le vendredi 13 mai 2011
Vendredi 13, aujourd’hui. En 1983, ce qu’il y a eu de notable, le vendredi 13 mai, c’était que mon interlocuteur au bout de la pendule chapelet avait changé d’identité, de Jésus à Grand Esprit. Par la suite, cela avait déboulé rapidement pour en venir à être possédé par une gang de fous. Tout cela était psychotique, évidemment, mais cela faisait partie de l’expérience qui m’a mené à ce que je suis aujourd’hui, 28 ans plus tard, autonome dans un appartement avec un emploi à temps partiel, quelques amis. Il manque toujours un copain spécial, mais dépendant des jours, ce manque se fait parfois moins ressentir.
Toujours est-il, j’ai eu une bonne rencontre avec G. hier. Je n’ai rien abordé de vraiment fort, mais le tout m’a laissé bien par la suite. Au retour, j’ai fait un arrêt à la bibliothèque publique ou j’ai renouvelé le roman que j’étais en train de terminer et ou j’ai emprunté trois nouveaux romans. J’ai terminé la lecture de l’Automne de monsieur Bland, en après-midi, hier, et cela finit bien finalement, ce qu’on appelle je crois, une conclusion ouverte, ouverte sur l’espoir dans ce cas, genre de sortie de dépression.
Le dimanche 15 mai 11
Il est 6h30. Je me suis réveillé à 5h. J’ai bu deux tasses de café et j’ai fait les prières. Le téléphone n’a pas encore sonné et personne n’est venu frapper à la porte. Pour ce qui est de C., c’est souvent le cas dernièrement qu’elle dorme plus longtemps le matin. Et A. sera absente au moins jusqu’en août. Elle n’appelle donc pas le matin pour emprunter des sous. Il reste Y. à qui j’ai recommencé à prêter du tabac dernièrement. Généralement, avec elle, les transactions ont lieu plus tard au cours de la journée.
Il pleut souvent ces jours-ci. Je n’ai pas coupé le gazon de monsieur Tessier, hier, mais j’ai dîné à la résidence Hamel. J’ai lavé une autre partie des murs de la chambre à L. Je suis revenu ici à 14h et j’ai dormi un bon somme. J’ai mangé une portion du pâté chinois de C. pour le souper.
Le mardi 17 mai 2011
Au petit matin, il est 5h37 à l’horloge de l’ordinateur. J’étais en congé, hier, mais il y avait une réunion des locataires. Pour l’occasion, les trois intervenants qui se relaient dans les différentes maisons de Mon Chez Nous étaient présents, soit P., J. et K.. Cela faisait un bon moment que je n’avais participé à une de ces réunions, mais j’étais heureux d’être présent à celle d’hier.
C’est la semaine de J., ici, cette semaine. On s’est entendu, hier, pour que demain, au cours de l’avant-midi, nous allions au centre de jardinage pour les plants de tomates, les plants de piments et les sacs de terre pour le potager. Comme par les années passées, je paie pour les plants et Mon Chez Nous paie pour la terre. Je ferai donc le jardin au cours des prochains jours, par étapes probablement.
Tout comme je procède par étapes pour mon grand ménage. Dimanche dernier, j’ai lavé un autre mur du salon. Quand j’aurai terminé les murs du salon, il m’en reste un et demi, c’est à ceux de la chambre à coucher que je m’attaquerai.
J’ai commencé à lire un des romans que j’ai empruntés à la bibliothèque municipale l’autre jour. C’est un très beau et très bon livre. Je le lis doucement redoutant le moment ou je l’aurai terminé, tellement il est beau. Le titre est « Laura pour un temps » et il est écrit par Françoise Chesnay et il a été publié aux éditions Décarie et imprimé au Québec. Il s’agit de l’histoire de trois personnages dont une esclave d’il y a quelques siècles. Au fait, il y a deux histoires, mais deux histoires qui se rejoignent. On résume ainsi sur la couverture arrière : .’ « Le lien entre ces deux histoires parallèles-qui forment à vrai dire une seule et même histoire- s’effectue grâce à Gustave Moreau, un peintre symboliste qui puisa toute son inspiration dans la mythologie. »
Le mercredi 18 mai 2011
J’ai fait une grande journée de travail, hier. J’ai été au service de madame E. entre 9h20 et 13h10. Ensuite, je suis monté à bord de l’autobus pour me rendre chez monsieur T. oừ j’ai tondu le gazon, et comme il était très long, j’ai dû ramasser l’herbe à la grandeur du parterre par la suite. Si la météo est d’accord, je retournerai chez monsieur T., samedi, passer le fouet partout, soit une heure de travail. Hier, c’était une heure trente. Il est également possible que je tonde la pelouse une autre fois samedi, ce qui fera une heure de plus.
Je suis revenu à 18h hier. J’avais de la salade de la veille. Je me suis fait réchauffer de la soupe ainsi qu’un plat de boulettes de bœuf préparé par M.. Je me suis couché à 10h15 et je me suis réveillé à 4hres30, ce matin.
Aujourd’hui, à 10h, je rencontrerai l’intervenante J. au rez-de-chaussée et nous devrions nous rendre au centre de jardinage de Loeblaws pour acheter les plants de tomates, les plants de piments et les sacs de terre. Je paierai pour les plants et Mon chez nous paiera pour la terre. Je ferai probablement le gros du potager, aujourd’hui et demain. Vendredi je retournerai pour un bon moment chez madame E. et je souperai chez M.. Et samedi, je dînerai à la résidence Hamel et je travaillerai chez monsieur T.
Le vendredi 15 avril 2011
Il est 9h50. D’ici une heure, je quitterai l’appartement pour me rendre chez madame E. pour effectuer différentes tâches au cours de l’après-midi, et, ensuite, souper chez M., faire une petite épicerie, et revenir ici. Et demain matin, je monterai à bord de l’autobus pour me rendre à Montréal, y rencontrer G., M. et Lise.
Hier, j’ai travaillé un peu dans le parterre de monsieur T. à Ste-Rose. J’y retournerai la semaine prochaine. J’ai également écoulé un bout de temps avec L. et d’autres locataires de mon ancienne résidence.
J’ai, entre autres, fait la connaissance d’un dénommé M., qui, avant d’arriver à Hamel, a vécu un bon moment à la résidence St-François, la même résidence que j’ai habité pendant quatre mois au printemps 2007. M. avait connu quelques uns des intervenants que j’ai connus aussi, de même que des membres de l’administration et des gens qui habitent dans d’autres blocs administrés par les Habitations Nouveaux Départs, l’organisme qui s’occupe de la résidence Saint-François. Toujours est-il que cela a été comme une excellente thérapie pour moi de parler de tous ces gens avec lui.
Et puis hier aussi, j’ai balayé le plancher de la chambre de L. et j’ai nettoyé son globe de lumière au plafond. Je suis revenu ici à 18h.
Et puis mercredi matin, à 9h., je suis descendu avec mon panier de lavage. Et durant le temps du lavage et du séchage, je suis demeuré un bon moment à la salle communautaire. Ce moment aussi a été, pour moi, un moment fort de la semaine. Il y avait l’intervenante de la semaine, C., et K, un locataire d’ici. Ce que j’ai aimé, c’est que sans que je le mentionne, il était clair pour C. et K. que je m’occuperais du jardin encore cette année. Pour sa part, il est possible que K. s’occupe de quelques plants de tomates sur le toit du bloc. Puis nous avons discuté de politiques et d’autres sujets. Quelques autres locataires entraient et sortaient de la salle durant ce temps.
Hier, à la résidence d’Hamel, je me suis également entretenu avec C" qui était une résidente d’ici, avant, mais, qui en raison d’une baisse de la vision due au diabète habite maintenant à Hamel. C. est très amie avec A.. Et c’est de Cécile que j’ai appris que depuis déjà quelques jours, A. était en désintoxication dans un centre éloigné d’ici. Elle y sera pour au moins quatre mois. Je lui souhaite de réussir. Je l’aurais su tôt ou tard de toute façon. C’est seulement que cela fait curieux de penser que durant pratiquement tout l’été, on ne verra jamais A. assise en avant du bloc.
Le mardi 19 avr. 11
J’étais de retour de Montréal dimanche après-midi, mais ce n’est que ce matin que je me remets aux écritures. Ce sera sans doute assez court.
Je peux être bref et raconter cela tout de suite, tout de même. Je suis monté à bord de l’autobus à 8h samedi matin. T. et H. m’ont conduit au terminus à Ottawa. Je suis arrivé chez G. vers 11h.et, peu de temps après, nous avons mangé une soupe repas dans un restaurant près de chez elle. Au retour, j’ai fait la sieste pendant qu’elle préparait une salade pour le repas du soir chez ma soeur M.
À mon réveil, nous avons emprunté le métro pour tout d’abord aller au cinéma voir le film « des hommes et des dieux », film qui raconte la vie de sept moines en Algérie qui ont été kidnappés et assassinés dans les années 90. Il ne s’agit pas d’un film morbide, le scénario s’attardant surtout à leur quotidien avant ce drame. C’est un très beau film.
Le samedi 23 avril 2011
Il est 17h30. Le repas du soir réchauffe sur la cuisinière. J’ai dormi un bon moment en après-midi. Ce matin, je me suis levé à 7h après m’être couché à minuit hier soir. Rien de spécial, ces derniers jours, si ce n’est le fait que je m’attarde passablement sur un nouveau site de rencontre auquel je me suis inscrit. Mon système de sécurité sur internet juge que ce site est sécuritaire. J’ai discuté avec quelques personnes sur ce site. C’était un peu comme passer un certain temps dans un club gay. Avec le temps, je m’y rendrai un peu moins souvent, j’imagine. Je peux gaspiller beaucoup de temps dans une affaire comme cela.
Le projet d’écrire au moins quelques lignes tous les jours tient toujours malgré le fait que je ne m’y suis pas tenu au cours des derniers jours. Tantôt, je suis arrivé à l’ordinateur et pour la première fois depuis que je me suis inscrit au site de rencontre, il n’y avait pas de messages en provenance de ce site. C’est une très bonne chose, cela me permet de faire d’autres choses.
Le jeudi 28 avril 11
Ce n’est que ce matin que je reviens à ces écritures. Hier, j’ai soupé avec mon frère A. et son épouse G. avant de regarder le match de hockey avec A. Il s’agissait de la septième partie d’une série quatre de sept entre les Bruins de Boston et les Canadiens de Montréal. On ne pouvait imaginer meilleur scénario malgré le fait que les Canadiens ont dû s’incliner en prolongation. Les Canadiens étant hors de la partie, cela met pratiquement fin à l’intérêt pour le hockey jusqu’au prochain automne. Quoique l’équipe de Vancouver, une ville canadienne, est encore dans la course.
Toujours est-il, je suis revenu ici à 10h30 et je me suis couché à minuit. Je me sens très bien ce matin. Je suis au début d’un jour de congé. Mon horoscope que je consulte dans Yahoo presque quotidiennement est positif pour la journée et pour le futur. On y dit quelque chose comme le fait qu’après quelques difficultés, je fais maintenant face à des changements positifs.
Du rêve de la nuit dernière, il me reste quelques bribes en mémoire. Il y avait Momey dans son état des dernières années et ma sœur L. J’habitais avec ma mère à Luskville et L. était en visite. Elle venait d’arriver et ma mère se couchait sans s’être rendu compte de sa présence. J’aidais ma mère à se coucher. Puis plus tard dans le même rêve, j’étais installé sur le siège du passager d’une voiture conduite par mon ancien patron alors que je travaillais à l’Association touristique de l’Outaouais en 1982, M. J’ai revu M.quelques fois à Aylmer et j’ai même à l’occasion distribué des dépliants pour lui alors qu’il était agent d’immeubles. Toujours est-il que dans le rêve, je savais qu’il me paierait bientôt pour un travail effectué auparavant. Je croyais qu’il me paierait seulement dans le futur et qu’il me paierait par chèques. Mais dans le rêve, il a sorti $400 de ses poches et il m’a payé.
Le mardi 5 avril 11
6h,ce matin. J’avais un message sur un de mes deux sites de rencontre, ce matin, de la part d’un jeune homme de Vancouver. Je lui ai répondu et cela a apporté un supplément de soleil à ce début de journée même si au mieux, il deviendra peut-être un correspondant sporadique.
Toujours est-il, j’expédierai la mise à jour des écritures à G., ce matin, mais autant que faire se peut, je continuerai d’écrire un peu tous les jours, le matin, le soir, ou les deux.
C’est la dernière journée de travail d’A. aujourd’hui comme réceptionniste à la résidence d’Hamel. Elle m’a appris la nouvelle en empruntant quelques dollars, hier matin. Ce qui fait que je suis maintenant le seul locataire sur 17 qui travaille quelques heures par semaine. Ce n’est pas la seule statistique étonnante par rapport au bloc, ici. Il y en a une autre, mais pour celle-là, je n’ai pas de leçon à donner à personne, c’est le fait que 16 locataires sur 17 sont des fumeurs. C’est une des premières constatations qui s’étaient imposées à moi à mon entrée à l’hôpital psychiatrique en juin 1983 à savoir que « les fous fument ». Allez donc savoir pourquoi.
J’ai remonté quelque peu dans les dernières écritures et j’ai relu les quelques lignes racontant une scène de rêve dans lequel quelqu’un m’apprenait que « nous allions loin » et je notais dans mon interprétation qu’il était dit que nous allions loin dans un rêve au cours duquel il était question d’écritures. Je ne fais que commencer.
J’espère que l’amour et l’amitié arriveront tôt au cours des écritures à venir.
Le dimanche 10 avril 2011
Il est 15h20. J’ai le temps d’écrire quelque peu avant d’aller souper chez T.. Une fois de plus, j’ai fait faux bond aux écritures quotidiennes. Cela viendra.
Il y a quelque chose que je considère important qui s’est produit vendredi. J’ai réussi à installer ma caméra web. Et ceci grâce à un service d’aide technique par internet. C’est un site que je connaissais depuis quelques mois. J’ai posé mes questions et un professionnel m’a écrit la marche à suivre étapes par étapes. J’ai téléchargé le pilote (driver) gratuitement et le tout a fonctionné.
Je l’ai testé sur un programme que j’ai sur l’ordinateur, « Window movie maker ». Et cela fonctionne. Et pour ce qui est de clavarder avec quelqu’un, je pourrai l’utiliser dans le service « Windows messenger ». Il ne reste plus qu’à trouver un bon ami pour ce faire. Cela viendra. J’espère.
Le lundi 11 avril 11
Juste le temps de quelques lignes en après-midi entre le retour du CLSC ou j’ai reçu l’injection de Risperdal Consta et la préparation du souper. Il est 16h20. À part cela, aujourd’hui fut un jour de repos. J’ai pédalé 30 minutes sur la bicyclette stationnaire ce matin et j’ai dormi par la suite. J’ai pris ma douche sur l’heure du midi et je me suis promené ici et là sur internet, surtout sur mes deux sites de rencontre.
Je me sens bien. C. est venue parler durant une quinzaine de minutes tantôt. Son ami M. l’a visitée cet après-midi.
Le mardi 12 avril 2011
Il est 5h37, ce matin. Ne serait-ce que quelques lignes, au moins je m’adonne à l’écriture quotidiennement.
Je pensais que je n’avais rien à écrire, mais il y a au moins une partie de l’expérience qui se joue ou qui commence à se jouer pour une xième fois, c’est l’achat de billets de la loterie Banco.
Le « on » ici signifie ce qui peut me donner des réponses en moi à l’occasion, la partie plus consciente en moi, l’énergie qui m’entoure. Pour ce qui est de définir correctement ce « on », on y reviendra beaucoup plus tard. J’indique simplement ceci pour que l’on comprenne un peu mieux quand j’écrirai, par exemple, « on m’a dicté ».
Donc, depuis sept jours, on me dicte une séquence de dix chiffres par jour à jouer à la Banco en misant $1.00 pour la séquence de dix chiffres et $1.00 pour l’extra. Je dis que cela se produit depuis sept jours car hier, j’en étais à la séquence numéro sept.
J’ai noté chacune de ces séquences, et bientôt, je monterai un petit dossier sur le sujet avec le système de bloc-notes qu’offre Yahoo.
Toujours est-il que je n’ai rien gagné avec les premiers billets de cette série de sept. Et puis, samedi dernier, le 9, j’ai gagné $5.00 parce que parmi les 20 numéros tirés pour la Banco de ce soir là, six de mes numéros y figuraient. Puis, le 10 avril, dimanche, j’ai gagné $2.00, en ayant le dernier numéro de l’extra de ce soir là. Et puis hier, ce que je viens de vérifier ce matin, j’ai de nouveau gagné $2.00 avec l’extra et un autre $2.00 parce qu’aucun de mes chiffres ne sont sortis. Il y a une catégorie dans la mise de 10 chiffres à Banco que l’on nomme 0 sur 10, et qui fait que l’on gagne $2.00 quand aucun des chiffres que l’on a choisis sorte. Ce qui me fait donc un gain de $4.00 avec le tirage d’hier.
Ce qui fait que depuis le 9 avril, je rentre dans mon argent tous les soirs. Dimanche, une petite erreur a fait que malgré que j’aie gagné $2.00, je ne suis pas entré dans mon argent, et ceci parce que en inscrivant la séquence pour ce soir là sur la fiche, j’ai oublié d’annuler la séquence précédente et j’ai donc payé $1.00 supplémentaire pour cette séquence, le billet m’a coûté $3.00 au lieu de $2.00.
Ceci étant écrit, j’ai bien dormi. J’ai fait une bonne prière ce matin. Je passerai une bonne partie de la journée chez madame E.
Le mercredi 13 avr. 11
Il est 17h15. J’ai fait réchauffer de la sauce à spaghetti de T.. Je fais cuire quelques betteraves. Tantôt, je préparerai une salade et je ferai cuire les nouilles. Il y en aura suffisamment pour C. et moi. Immédiatement après le souper, je laverai la fenêtre de la chambre de C.de l’intérieur. Et idéalement, je reviendrai avant le coucher pour écrire quelques lignes.
Pour l’instant, notons que j’ai de nouveau gagné $2.00 avec le billet de Banco d’hier, ce qui fait qu’une fois de plus, je fais mes frais avec ce billet. Je continuerai cette expérience, ce soir, en prenant un billet avec la séquence que l’on me dictera ce soir.
Le vendredi premier avril 2011
Il est 15h10. Au cours des derniers jours, j’ai déjà fait faux bond à la résolution découlant d’un rêve d’écrire quelques lignes quotidiennement. Je m’en confesse et je prends cette résolution de nouveau..
J’ai dû cesser les dernières écritures abruptement. C. était en manque de liqueur douce et A ., pour sa part, manquait de cigarettes. La sonnerie du téléphone a donc retenti assez tôt ce matin là. Après les visites, il était plus que temps que je prenne ma douche, que je me brosse les dents, que je me rase et que je déjeune avant de me rendre chez madame E..
Après le travail habituel chez madame E., ce qui veut dire de vider le lave-vaisselle, de vider les poubelles et de commencer une brassée de lavage, s’il y a lieu, elle et moi sommes allés magasiné à Aylmer, chez Lowblaws et chez Sol, l’épicerie d’aliments naturels. Au retour, j’ai inscrit deux heures et demie de travail sur la feuille de temps et je suis revenu ici.
Puis mercredi, j’ai lavé le plancher de la cuisine et j’ai fait un pâté chinois, je crois, ou était-ce lundi. Je me suis également passablement reposé. Puis, hier, jeudi, j’ai conduit madame E. à son dernier rendez-vous chez le docteur Teboul, pour son œil. Nous avons pris le repas du midi au restaurant Bagel, sur la rue Wellington, à Ottawa. C’est un excellent endroit ou on peut manger très bien pour $6.00. Madame E. a toujours affectionné cet endroit. Au cours des premiers temps que je travaillais pour elle, monsieur E. et elle-même se rendaient souvent dans ce secteur de la ville pour des traitements d’acupuncture et nous mangions à ce restaurant.
Hier, j’ai inscrit trois heures à la feuille de temps et je suis revenu ici aux alentours de 15h.
Ce matin, premier du mois, jour de paye pour les bénéficiaires de l’aide sociale, C. a emprunté quelques cigarettes encore une fois très tôt et elle a bu un café ici. Au fait, elle a appelé juste comme j’allais débuter la prière du matin. J’ai bu un café et j’ai parlé avec elle jusqu’à ce qu’elle quitte l’appartement vers 5h30 et je me suis alors livré à mes prières du matin. Il s’agit d’un travail d’énergie, de prières et de rites qui pour bien le faire demande 30 minutes et que je ne fais au complet généralement que lorsque je n’ai pas à sortir au cours de l’avant-midi, ou du moins tôt en avant-midi. Cela me laisse très bien et je constate chez certaines personnes que je côtoie au cours de la journée que ces prières leur bénéficient également.
Le lundi 4 avril 2011
5h20. Il est impératif d’écrire un peu aujourd’hui, et peut-être une dernière fois demain matin avant d’expédier le tout à G. en vue de la rencontre mensuelle de jeudi. Et d’ailleurs, il faut, d’ici peu, que j’en vienne à écrire tous les jours.
Les prières entrainent un effet positif. Les rencontres avec Gilles, aussi. Et il faut y ajouter les écritures qui consolident toujours quelque peu la paix apportée par les autres actions.
Les écritures, c’est un peu comme de l’époussetage, et même, parfois, je frotte plus en profondeur.
Je suis descendu, hier, enterrer dans le potager les déchets compostables de la cuisine, mais la terre est encore gelée. J’ai réussi tout de même à couvrir ce que j’avais, mais j’attendrai encore quelques jours avant d’y retourner. Il me semble que le dégel survient un peu plus tard que d’habitude cette année.
Hier soir, après quelques échanges de messages au téléphone, j’ai écrit un mot à G. pour confirmer que je la visiterais les 16 et 17 avril. J’ai également écrit un message à ma sœur T.pour l’avertir de cela afin qu’elle achète le billet d’autobus. Et finalement, j’ai répondu à un message de madame E. qui m’annonçait que le film « le docteur Jivago » était présenté à la télévision au cours de la fin de semaine. Je travaillerai pour madame E., aujourd’hui.
Samedi, j’ai fait les gros achats du mois. J’en avais pour près de $300.00. Je suis correct côté budget ces jours-ci. Les armoires et le frigo sont remplis. J’ai du tabac pour quelques semaines d’avance. J’ai $60 de rangés dans une enveloppe dans mon appartement. J’ai plus de $40.00 dans mon porte-monnaie. Il me reste un peu d’argent à la banque et $80 de crédit de la taxe de vente fédérale entrera dans mon compte d’un jour à l’autre. Aujourd’hui ou plus tard cette semaine, madame E. me payera un peu d’argent comptant pour les heures supplémentaires des deux dernières semaines. J’aurai la paye habituelle pour le travail chez madame E. le 15 avril et d’ici là, je recevrai $720 de remboursement d’impôt et de prime au travail. Mon frère A. a complété mon rapport d’impôt, vendredi, et il l’a expédié aux différents gouvernements par internet. De plus, à compter de juillet, je toucherai une trentaine de dollars, sinon d’avantage, de plus par mois en raison d’un nouveau crédit, « le crédit de solidarité » du gouvernement du Québec. Il s’agit d’une bonification du remboursement de la taxe de vente provinciale.
Je reviens en soirée. Il est 21h40. J’ai terminé de laver la vaisselle il n’y a pas tellement longtemps. Après le souper, j’ai préparé du sucre à la crème pour L. que je visiterai demain. J’arriverai vers 11h à sa résidence et je devrais être de retour ici vers les 16h après un arrêt à la pharmacie pour renouveler des pilules. En plus de diner là, demain, je ferai un peu de ménage dans la chambre de L. Ce sera la dernière fois que je me rendrai là avant de recommencer à manger à cette résidence chaque semaine à l’occasion du travail dans le parterre de monsieur T.
Aujourd’hui, je suis arrivé chez madame E. à 9h20 juste à temps pour amener à la rue le contenant de recyclage et le contenant des matières compostables. Les employés de la Ville les ont ramassés peu de temps par la suite. Puis je me suis occupé des poubelles à l’intérieur de la maison. J’ai vidé le lave-vaisselle. J’ai parti une brassée de lessive. Puis nous sommes partis magasiner chez Wall Mart afin qu’elle s’achète des vêtements.
Nous sommes sortis de chez Wall Mart à 11h50. Il y avait d’autres achats à effectuer, mais étant donné qu’elle devait être chez la coiffeuse à 13h pour une permanente, nous avons convenu qu’il serait préférable que nous retournions à la maison pour qu’elle puisse manger quelque chose avant de s’asseoir sur la chaise au salon de coiffure. Je retournerai mercredi pour, entre autres, terminer cette session de magasinage. Sur le chemin du retour chez elle, nous sommes arrêtés chez Lowblaws et je suis entré seul dans le magasin pour lui acheter du lait et du café.
Pendant l’heure du dîner, j’ai sorti le linge de la sécheuse au sous-sol et je l’ai mis sur son lit dans sa chambre à l’étage principal. J’ai entré ce qu’elle s’était procuré chez Wall Mart. Finalement, j’ai mangé ma sandwiche et j’ai bu mon jus de légumes. Ensuite, je l’ai conduite au centre d’achats et je suis revenu chez elle. J’ai stationné la voiture dans le garage et je suis allé attendre l’autobus. Elle devait revenir du centre d’achats en taxi.
Je suis arrivé ici vers 14h, et, à partir de 14h30, j’ai dormi jusqu’à 16h15. C. est venue parler un bout de temps. Puis j’ai fait réchauffer une portion du souper d’hier chez T. pour mon repas du soir. J’ai fait également réchauffer une de mes soupes et j’ai fait une salade. Après le souper, je me suis rendu chez le dépanneur acheter un contenant de deux litres de lait, un billet de Banco de $2.00 et une bouteille de RC Cola. Au retour, j’ai commencé à préparer le sucre à la crème et Anna est arrivée. Je lui ai servi un verre de liqueur douce et elle a regardé la télévision. Nous échangions quelques phrases de temps à autres pendant que je m’affairais à la préparation du sucre à la crème. Anna est repartie à 19h50 alors que je venais de mettre le sucre à la crème au frigo. J’ai alors commencé lentement à laver la vaisselle.