la très grande lettre

le 22 janvier 2015, la très grande lettre, la suite

Le temps a filé sans que je n’y prenne garde et je me rends compte seulement maintenant que je n’ai rien écrit ou retranscrit dans ce cahier depuis plus de deux mois.
Encore aujourd’hui, si je suis ici, c’est pour copier-coller un autre extrait de ce que j’écrivais en 2010. J’en suis aux écritures de la fin août 2010.
Pour ce qui est du présent, je travaille toujours pour la madame E. dont il est question dans ces écritures. En décembre, cela faisait 15 ans que j’étais à son service. En mars de cette année, elle célébrera son 91e anniversaire de naissance. Elle a l’esprit alerte. Depuis quelques années, je travaille au moins une dizaine d’heures par semaine pour elle.
Monsieur T. pour lequel je tondais le gazon est décédé en septembre. Je continue le même travail pour son épouse, C. Elle tient à ce que je la tutoie et à ce que j’utilise son prénom. De temps à autres pour C, je fais également d’autres choses dans sa maison.
L. l’amie non voyante qui demeurait à la résidence H. est très malade. Je savais qu’elle était hospitalisé depuis plusieurs mois et depuis un mois ou deux, elle ne me téléphonait plus. J’ai eu des nouvelles fraiches aujourd’hui, elle est très confuse, et probablement démente. On m’a dit qu’elle parlait toute seule et qu’elle était complètement perdue.
Ma soeur aînée T. et son époux H. sont maintenant en résidence dans deux chambres différentes. Mon beau frère M., l’époux de ma soeur M., est décédé le printemps dernier .
Pour ce qui est de moi, je suis en paix, je ne peux pas dire que j’ai un ami spécial, mais ca va très bien tout de même. Je ne m’ennuie pas.
Alors, voici l’extrait pour aujourd’hui :

Le samedi 21 août 2010

Il est 5hres35 ce matin. Souvent dernièrement, mon ordinateur fonctionne extrêmement lentement, et parfois, je dois l’éteindre et le repartir de nouveau. Je crois que ceci est dû au fait que j’ai utilisé la fonction Veille à quelques reprises avant qu’il ne commence à manifester ces problèmes. M. m’a déjà dit que ces petits ordinateurs n’étaient pas faits pour rester allumés tout le temps.
J’ai séjourné deux jours à Sutton, au domaine Le Montagnard, en début de semaine, soit lundi et mardi. J’étais de retour ici pour le souper mercredi soir. Excellentes vacances qui m’ont fait le plus grand bien. J’y étais en compagnie de quelques unes de mes sœurs.
J’ai besoin d’écrire, de quelques bonnes séances d’écriture. Mais ce ne sera pas immédiatement ce matin. C. déjeunera ici. Elle a apporté une livre de bacon, hier soir.
Il est maintenant 13hres30. C. a invité A. à se joindre à nous pour le déjeuner. Je leur ai fait cuire des œufs, du bacon, des patates rôties et des oignons. Elles ont trouvé le tout délicieux. Ensuite j’ai terminé la vaisselle à 10 h et je me suis couché pour me réveiller à 11h30. J’ai mangé le restant des patates pour diner. Ce soir, je souperai chez M. et je ferai une petite épicerie sur le chemin du retour.
J’ai écrit à G.et à M. ce matin. Je vais maintenant poursuivre la lecture d’un roman avant de faire ma toilette et de partir en direction d’Aylmer. Cela ne transparait probablement pas à la lecture de ces écritures, mais depuis extrêmement récemment, je peux taper rapidement sur ce petit clavier sans que mon curseur ne se retrouve ailleurs trop souvent. Ce tapage rapide sera utile pour les temps où je ferai ce que j’appelais dans le temps de l’écriture automatique.
Le dimanche 22 août 2010
Il est légèrement passé 6h30. Hier, je n’ai pas soupé chez Mado. J’irai luncher lundi midi à la place. Et hier, car il me faut être franc dans le cadre de ce journal, j’ai bu trois bouteilles de bières de 600ml entre 16h et 18h30. C’est quelque chose que je répéterai peut-être dans l’avenir, mais jamais plus souvent qu’une fois la semaine. Comme, la prochaine fois, s’il y a lieu ne se produira pas avant samedi prochain.
Avant la consommation d’hier, j’avais été complètement sobre pendant un peu plus de quatre mois. Je poursuivrai sans doute l’abstinence lors des rencontres de familles. Il faut mentionner que hier, j’avais opté pour de la bière de qualité, de la Stella Artois, un peu plus de $4.00 la bouteille. En y ajoutant les taxes, le tout m’a coûté un peu plus de $14.00, près de $15.00.
J’ai bien dormi par la suite. Tout d’abord de 18h30 à 23h30, puis de minuit à 4h30, ce matin. Je me sens bien. Les prières et l’énergie sont fortes ce matin. Je les espère efficaces pour mon petit groupe sous traitement. Il me faudrait écrire les noms des gens compris dans ce groupe. Actuellement, que je peux identifier immédiatement, il y a la totalité de mes frères et de mes sœurs, il y a madame E., monsieur et madame T., monsieur et madame D., madame L., madame M. L. Je n’en ai que deux que je sors du groupe pour faire une petite séance individuelle à leur intention, L.et ma sœur G. Ce matin, je me suis ajouté à ces individuels. On peut donc dire que dorénavant, le matin, il y aura de prières traitements, trois petites séances individuelles qui durent généralement moins de deux minutes chacune et quelques séances bénéfiques à chacun des membres du groupe incluant ceux et celles qui ont droit aux traitements individuels. La durée des prières et des traitements énergétiques pour le groupe varie selon les jours, mais l’on peut dire un minimum de sept minutes par jour jusqu’à un maximum de 45 minutes.
L’individualité des traitements pour G. est un fait tout récent. Au cours du récent séjour au Montagnard, à Sutton, elle m’a confié ne pas se sentir bien depuis un certain temps. Elle a dit, entre autres, faire de l’anxiété. Je lui ai dit que je l’inclurais dans mes prières et elle m’a demandé de le faire. Les traitements ont toujours une certaine dose d’efficacité, mais je sais depuis un certain temps qu’ils sont plus efficaces quand les personnes le savent. Lynne sait que je prie pour elle bien qu’elle ne connaisse pas ma procédure de traitements et elle me répète souvent qu’elle ressent l’effet de ma prière. Et Grace sait que je fais autre chose que de la prière traditionnelle. Je lui ai écrit un petit mot hier, je récidiverai aujourd’hui.
Le samedi 28 août 2010
Il est 13h30. Il y a déjà près d’une semaine, sinon davantage que je n’ai écrit dans le cadre de ce journal. Et pour l’instant, je ne me livrerai qu’à une courte session d’écriture. Ensuite, je me dirigerai vers la cuisine pour y mettre un rôti de porc au feu, préparer de la sauce à spaghetti, et probablement pour d’autres choses.
Hier, j’ai tondu le gazon chez monsieur T. et nous avons vainement tenté de réparer le fouet. Il a finalement décidé qu’il s’en procurerait un neuf. J’y retournerai la semaine prochaine. J’ai également soupé à la résidence Hamel, hier.
Puis ce matin, je suis sorti pour une heure en compagnie de T. et d’H. et, avec l’argent de ma mère, T. m’a acheté des souliers d’été.
Il me reste seulement environ $6.00 que j’utiliserai pour deux litres de lait, un billet de loterie et une brassée de lavage. Je ferai sécher les vêtements à l’intérieur de l’appartement.
Je suis libre de contrat jusqu’à mardi matin alors que je me rendrai chez madame E. Si rien ne change pour la semaine qui vient, je travaillerai mardi et vendredi chez madame E. et, jeudi, je m’occuperai du parterre de monsieur T.. Il y aura également l’injection en après-midi , lundi.