Un peu de neuf ainsi que la suite de ce que j'écrivais en 2010.
Nous sommes le 17 mars 2015.
Je termine la correction de quelques pages écrites en août et en septembre 2010 et comme d’habitude, je les reproduis ci-dessous.
Je n’effectue que des corrections mineures sachant que la qualité de l’écriture est appelée à s’améliorer. Du moins, c’est ce que je constate quand je relis des de mes écritures un peu plus récentes.
Pour le moment, seul mon psychologue connait le lien pour aboutir à ce que je publie sur ce site.
J’attendrai d’avancer encore un peu plus dans la publication de mes anciens écrits avant de fournir ce lien à quelques autres personnes.
Dans mon coin de pays, nous avons connu le mois de février le plus froid depuis 115 ans.
Maintenant, par contre, nous vivons le printemps, même si les températures sont toujours légèrement sous les normales saisonnières.
Depuis un bon moment, plus souvent qu’autrement, je me sens bien, en paix.
D’écrire ce journal constitue la forme qu’a prise mon travail de journalisme.
Rappelons que je possède une formation en journalisme et, qu’au cours de la vingtaine, la psychose initiatique m’a forcé à me retirer complètement du monde des communications.
J’y suis revenu via ce journal.
Sans plus tarder, je reproduis ci-dessous ce que je viens de corriger.
Et j’espère revenir ici avant longtemps.
Le lundi 30 août 2010
Ce que je voulais vraiment raconter, ce soir, ce sont des bribes de rêves de la dernière fin de semaine. Je crois qu’il s’agissait de deux rêves différents bien que tout deux avaient comme décor la cuisine de la maison de Luskville dans laquelle j’ai habité durant une vingtaine d’années. Un de ces deux rêves, nous étions au début du repas du midi, et pour le deuxième rêve, nous venions de terminer de souper. Pour un point, il était question de nourriture dans les deux rêves. Le rêve du dîner mettait en scène ma mère, moi, ma sœur L., son mari B. et un petit gars âgé d’environ quatre ou cinq ans. Au moment de s’asseoir à table, B. portait ce petit gars dans ses bras. Ma mère était dans un état que je pourrais qualifier semblable à cinq ou six ans avant son décès, c’est-à-dire, consciente, mais très fatiguée. Dans le bout de rêve que j’ai surtout en mémoire, Elle servait le repas à partir de la place à table qu’elle occupait du temps du vivant de mon père et du vivant de C., l’homme qu’elle avait épousé en 1976 et qui est décédé en 1981. J’étais près de B.avant qu’il ne s’assoit, tenant le petit garçon dans ses bras, et je lui ai dit « Vous partez immédiatement après le dîner » et j’ai également dit à B. en pensant à ma mère, « c’est bien trop », en songeant à la fatigue que cette visite occasionnait chez elle.
Et puis l’autre rêve, c’est assez simple, comme un espèce de très vieux modèle de rêve qui revient. Dans ce rêve, mon frère A. opérait la ferme. Et dans l’esprit du rêve, c’était tout à fait normal, un fait qui durait depuis longtemps. Ce n’était pas une récente reprise. Je crois que c’était encore ma mère qui s’était chargé du souper. Le flash clair qui me revient, c’est qu’après le souper, c’était le temps ; d’aller traire les vaches et j’ai dit à A. : « Aussi bien y aller maintenant ». Et là, une scène qui donne un petit air de mon appartement ici, l’été, A. était pieds nus et il ramassait ses bas qui trainaient sur le plancher de la cuisine. Comme réellement, ici, dans mon appartement, l’été, je vais pratiquement toujours pieds nus, et quand vient le temps de sortir, je ramasse mes bas sur le plancher de ma chambre.
La traite des vaches, dans les rêves, c’est un vieux trip qui n’était toutefois pas réapparu depuis longtemps. Le lait, c’est de la nourriture. Toute la vie constitue une nourriture pour l’âme et la conscience, mais on pourrait isoler des moments particuliers de production de nourriture comme par exemple, parfois, ces écritures, les sessions de prières et de traitements, les moments de lecture de roman et les sessions en abandon corporel avec G.
Le samedi 4 sept. 10
L’horloge indique 7h25. Ma voisine C. a passé un peu plus de 30 minutes ici, ce matin. Nous avons rigolé en buvant du café. Moi, j’étais sorti du lit à 4h30. J’ai bu un café. J’ai fumé quelques cigarettes. Et, vers 5h comme cela devient un rite depuis près d’une semaine, je me suis livré à près de 25 minutes de prières et de traitements.
Je débute par une ouverture générale à l’énergie. C’est comme un brassage d’énergie, un réveil de mon âme, sentir que je suis entouré de cette bonne énergie, que je suis entouré par mon âme de l’intérieur et de l’extérieur. Ensuite, je me consacre aux quelques individus sur ma liste pour le moment. Il y a L., l’amie et la non voyante de la résidence H., ma sœur G. , moi-même. Cela comme le reste est expérimental. je fais un traitement individuel pour favoriser la remise en état maximale de l’ordinateur. Je le fais depuis quelques jours, et cela porte fruit. Il fonctionne beaucoup plus rapidement et ne bloque pratiquement plus. Il faut dire que j’ai été incité à effectuer certaines opérations concrètes comme de télécharger « internet explorer 8 » offert par Yahoo. J’ai d’autres petites opérations concrètes à effectuer, ce que je devrais faire au cours des jours à venir.
Toujours est-il, les prières et traitements individuels, pour l’instant, ne nécessitent guère plus que sept minutes mis bout à bout. Puis ensuite, viennent les prières et les traitements de groupe, ce qui m’inclut et qui inclut un certain nombre de personnes dont l’ensemble de mes frères et sœurs, certains de mes neveux et nièces, d’autres membres de ma famille, des amis et certaines connaissances. Il me reste éventuellement à ouvrir une fiche prière dans la section « bloc note » de Yahoo et à noter ceux et celles qui font partie du groupe. Notons simplement que les traités en individuels bénéficient également du traitement de groupe.
Je décrirai une autre fois les sensations que procurent tous ces traitements et ces prières. Je me sens super bien quand je les termine. En paix et en harmonie avec la vie.
Le dimanche 5 août 2010
Il est maintenant 10h15 La journée se met en branle lentement ce matin. C’est un peu frais. Comme d’habitude, C. a passé un moment ici ce matin.
Hier, j’ai préparé une pleine marmite de soupe. J’en ai donné deux portions à C. ,j’en ai mangé une portion et le reste est au congélateur. J’ai quatre ou cinq portions de sauce à spaghetti également au congélateur, de même qu’un repas de poulet prêt à manger. J’ai aussi du steak, des côtelettes de porc, du rôti de bœuf, du poisson et du pain. J’ai fait l’épicerie du mois mardi de la semaine dernière.
Le lundi 6 sept. 10
Il est 11h30. C’est la fête du travail, aujourd’hui. C’est congé pour moi. À l’horaire, il y a le souper chez Thérèse et Harold, ce soir. Souper qui remplace l’habituel souper du dimanche soir.
Le mardi 7 septembre 2010
Hier, C. est entrée et j’ai alors interrompu les écritures pour la journée. Ce matin, il est 6h20. J’écrirai quelques phrases avant d’expédier le tout à mon psychologue en vue de la rencontre de jeudi de cette semaine.
Toujours est-il, pour ce qui est de l’exercice, j’espère que cela deviendra régulier. Dimanche après-midi, ainsi que hier avant-midi, je me suis adonné passablement à la même routine, soit un peu plus de 20 minutes de bicyclette stationnaire suivie d’environ 25 minutes de marche à l’extérieur. Pour environ la moitié du parcours de ma promenade à l’extérieur, je suis sur la piste cyclable dans le parc tout près d’ici. À la fin de ces exercices, je me sens vraiment bien. J’espère bien, quelques temps entre 14h et 20h aujourd’hui, répéter l’expérience.
Ce matin, je travaille chez madame E.. J’y retournerai probablement à une autre occasion cette semaine.
J’ai terminé abruptement ici ce matin quand C. a fait irruption dans l’appartement. J’avais omis d’accrocher mon affiche indiquant de ne pas déranger. Toujours est-il que j’ai travaillé pour madame E. de 9h20 à 12h15. J’ai inscrit 2 heures et demie d’ouvrage sur le calendrier.
En arrivant chez madame E., j’ai fait l’ordinaire, soit de ramasser la vaisselle et de partir le lave-vaisselle puisqu’il était plein. Puis j’ai descendu le linge à laver dans la lessiveuse au sous-sol et j’ai également parti une brassée. Puis j’ai fait la tournée des poubelles et du recyclage et j’ai apporté cela dans le garage et dans le bac de recyclage. Puis nous sommes allés faire une partie de l’épicerie chez Loeblaws. En sortant de ce magasin, il était près de midi. Elle a alors dit qu’elle attendrait vendredi pour aller au magasin d’aliments naturels Sol. Au retour, j’ai rangé au frigo ce qui allait au frigo et j’ai vidé les sacs de magasinage. Puis l’autobus de midi trente m’a passé sous le nez en sortant. J’ai alors mangé mon lunch à l’arrêt d’autobus en attendant celui de 13hres. Durant la semaine, et assez longtemps les fins de semaine, également, il a un autobus aux 30 minutes qui circule tout près de la rue de madame E.. Cette amélioration du service de transport en commun à Aylmer est en vigueur depuis le 23 juin 2007, alors que j’en étais à ma troisième semaine à la résidence H..
La nuit dernière, je m’étais réveillé à 3h45. Ce qui fait que j’ai dormi une bonne sieste aujourd’hui, entre 14h30 et 17h. Pour le souper, je me suis fait réchauffer une quiche que C. avait rapportée de la manne de l’Ile, il y a quelques semaines. La manne de l’Ile, c’est le nom de la banque alimentaire du quartier.
Presque immédiatement après le souper, j’ai pédalé durant 25 minutes sur la bicyclette stationnaire. J’ai dû omettre la marche à pieds par la suite car il pleuvait abondamment à ce moment-là. J’ai lavé la vaisselle du jour et j’ai pris ma douche. Puis L. l’amie de Ste-Rose téléphoné à 20h comme tous les soirs. C. m’a également visité à quelques reprises et j’ai fait une commission au dépanneur pour elle. Je me suis installé à l’ordinateur vers 20h45. J’ai complété deux sondages. L’ordinateur fonctionne assez bien maintenant.
Le mercredi 8 sept. 10
Quelques mots alors que l’horloge est à la veille d’indiquer 6h45. Quelques mots avant d’effectuer l’envoi mensuel à mon psychologue.
Les prières et les traitements du matin sont dites et sont faits. À l’instar des derniers jours, ce fut une très bonne séance ce matin. Les miens devraient être au moins relativement en paix, aujourd’hui.
C’est jour à l’appartement, aujourd’hui. Journée qui devrait inclure des temps de lecture, des temps d’écriture, des temps de ménage, des temps de jardinage, et des temps de
de la Résidence H., me visitera ce midi. C.a quitté l’appartement il y a une quinzaine de minutes. Elle devrait revenir pour téléphoner peu après 8h. Et ensuite, je devrais jouir d’un avant-midi en solitaire. Je devrai me brosser les dents, me raser, de doucher, déjeuner, et mettre un peu d’ordre dans l’appartement.
Hier, samedi, j’ai lavé une des fenêtres de la chambre de L. à la résidence H.. Je suis parti à 9h15 le matin et je suis revenu ici vers 14h. J’ai diné là-bas, et pour le souper, ici, je me suis préparé des côtelettes de porc.
Je suis assidu à l’exercice physique quotidien si l’on fait exception de la journée au cours de laquelle on m’a extrait quatre dents d’en avant et la journée qui a suivi alors que j’étais affligé d’un fort rhume.
Et oui, on m’a extrait quatre dents. Cette opération faisait partie de mon plan de traitement depuis près d’un an. J’ai immédiatement obtenu une prothèse partielle que j’ai réellement commencé à porter le troisième jour. Et comme l’avait prévu le denturologiste, j’aurai probablement besoin de colle à dentier.
Mais la colle à dentiers, les pilules que l’on dissout dans l’eau pour nettoyer le dentier, et d’autres choses, comme du lait et du pain sont des biens que je ne peux acheter pour le moment. Encore une fois, madame E. et moi avons posté trop tardivement la feuille de temps pour ma paye et ce qui devait entrer dans mon compte bancaire vendredi dernier n’entrera que vendredi de cette semaine.
Je me sens moins un cas à part dans cette situation depuis que j’ai pris connaissance d’un sondage dernièrement qui indiquait qu’une assez forte proportion des travailleurs éprouveraient des difficultés si leur chèque de paye était retardé, ne fusse que d’une semaine.
Toujours est-il, parce que le temps passe. Notons simplement que je viens de changer une ampoule dans la salle de bain de C.. Une ampoule, une lumière, pour le symbole éveillé que cela peut représenter. Et hier, j’ai nettoyé une fenêtre et j’ai balayé le plancher chez L., du ménage, ce qui représente un autre symbole significatif. Et juste avant mon réveil, ce matin, j’ai songé à une clef.
communication avec les gens d’ici et d’ailleurs.
Il y aura également ce qui s’installe peu à peu comme un rite quotidien, la presque heure d’exercice physique constituée d’une période de bicyclette stationnaire et d’une promenade à pieds.
Je me sens bien, ce matin, calme et en paix, rempli de bonnes énergies, et confiant que les rapports avec autrui seront harmonieux.
Je me suis de nouveau réveillé à 4h, ce matin. Je ferai une bonne sieste après le diner. Le temps que je rédigeais ces quelques lignes, j’ai pris soin d’accrocher mon affiche à la poignée de porte.
Le lundi 13 sept. 10
Je jouis de peu de temps pour l’écriture, ce matin, mais il est plus que temps de noircir quelques lignes. Il est 6h05. Je dois encore faire la toilette du matin, déjeuner et préparer mon lunch. Aujourd’hui, je travaille chez madame E. en avant-midi, et, cet après-midi, je me rendrai au CLSC de Hull pour l’injection du Risperdal Consta.
Je tenais à écrire aujourd’hui car je me suis réveillé avec des bribes de rêves en mémoire. Dans ce rêve , figuraient les deux frères religieux de mon père, oncle H et oncle J. Faisaient également partie du rêve, entre autres, ma mère et ma sœur M., celle qui habite à Montréal. Nous étions quelques jours avant Noel. M., ma mère et moi étions assis près d’un mur pendant que J. et H.se tenaient debout. Un certain moment, H. est passé près de culbuter par derrière. Il était extrêmement penché vers l’arrière. Je me suis dirigé vers lui, et d’un mouvement de la main, je lui ai aidé à se redresser. Pour sa part, J. parlait continuellement. Il parlait de choses qui n’ont pas eu lieu dans sa vraie vie. Comme, entre autres, il racontait des anecdotes du temps qu’il participait à la guerre. Jérémie n’est jamais allé à la guerre. Puis un certain moment, je suis parti en compagnie de Michèle pour aller boire ce que nous appelions dans le rêve, un café de Noel. C’était dans le rêve, un restaurant situé au sous-sol de ce magasin, qui n’opérait que dans le temps des fêtes. En se rendant là, je disais à M. que J.devait s’ennuyer énormément pour discourir sans cesse comme cela.