Premier novembre. Je continue ce que j'ai commencé
Nous sommes le premier novembre 2014.
Après quelques mois de silence, je reviens sur ce site pour y publier mes écritures avec plus ou moins quatre ans de retard.
Maintenant, il est 6 h 13. Je termine à l’instant une toute légère correction d’extraits d’écritures rédigées en août 2010.
Beaucoup d’actions reliées à ces écritures me font beaucoup de bien, me procurent un surcroit de paix. C’est particulièrement le cas lorsque, comme ce matin, je corrige, et reproduis ici de ces anciennes écritures.
C’est très subtil comme sensation et j’imagine que pour les lecteurs ici, s’il y en a,cela doit être encore plus subtil, et peut-être encore imperceptible.
Ce que j’essaie d’exprimer ici, c’est qu’étant donné que de lire et corriger ces écritures me font un bon effet, j’espère qu’au moins une petite part de cette bonne énergie rejoindra un jour les gens qui côtoieront ce texte.
C’est maintenant le mois de novembre, et, sans surprise, la température de mon coin de Canada se rafraichit beaucoup. Les jours sont de plus en plus courts. Pour beaucoup de travailleurs et de travailleuses, il fait noir aller-retour pour se rendre à l’usine ou au bureau.
Je reproduis ici les écritures que j’ai relues et corrigé quelque peu tantôt.
Le samedi 7 août 2010
Il est maintenant 6 h 45. Il y a déjà un bon moment que je suis installé à l’ordinateur, mais celui-ci a mis du temps avant de fonctionner à une bonne vitesse. J’éprouve ce problème depuis quelques jours. Hier, j’ai suivi les instructions pour tenter de résoudre le problème. J’ai, entre autres, téléchargé une nouvelle barre d’outils Yahoo. Peut-être que cela commence à porter des fruits maintenant car j’ai fait la tournée de quelques sites tantôt et l’ordinateur répondait rapidement à mes cliquages.
Toujours est-il, je me suis donné la peine d’installer mon affiche indiquant de ne pas déranger à ma poignée de porte pour le temps que je serai devant l’ordinateur. C’est quelque chose que je tenterai de faire plus fréquemment à partir de maintenant. Même si ce n’est que pour m’adonner à une vingtaine de minutes d’écritures, comme ce sera peut-être le cas maintenant.
Partir du plus récent pour peut-être retourner un peu dans le passé. Il y a quelque chose à l’agenda tous les jours depuis un bon moment. Hier matin, j’ai comptabilisé deux heures et demi de travail chez madame E. Je suis revenu ici à 13 h 30. Je me suis fait une sandwiche au jambon pour le dîner. Ensuite, j’ai dormi jusque vers 16 h. Je me suis fait chauffer une soupe et une portion de la recette de côtelettes de porc que j’avais préparé en fin de semaine dernière. Puis j’ai lavé la vaisselle qui incluait la vaisselle du souper de la veille. Puis j’ai passé un certain temps à l’ordinateur.
Durant tout ce temps, hier, C. arrivait à tout moment pendant que sa sauce à spaghetti mijotait. Elle devrait s’être couchée vers minuit après avoir versé sa sauce dans de petits plats, ce qui fait que j’étais passablement certain qu’elle ne ferait pas intrusion aux petites heures ce matin. Je me suis quand même donné la peine d’accrocher mon affiche avant d’écrire pour en être tout à fait certain.
Aujourd’hui, je souperai chez ma sœur M. et je ferai une petite épicerie sur le chemin du retour. Samedi dernier, j’ai dépensé tout près de $300 au IGA, à l’épicerie d’aliments naturels et chez Jean Coutu. J’ai reçu la paye officielle de madame E., hier matin. La semaine prochaine, je toucherai un remboursement de l’aide sociale et madame E. me payera quelques heures en argent comptant.
Le dimanche 8 août 2010
Il est 6 h 35 ce matin. Je me suis baladé sur mon site de rencontres ainsi que sur un site de voyance.
Pour ce qui est des sites de voyances, j’ai demandé trois voyances gratuites par écrit. Les trois se rejoignent sur le fait que je vis une période de changement, que j’entrerai bientôt dans une période de chances et que je possède des dons occultes. Je me suis laisser allé deux fois à demander une suite payée à la première voyance gratuite, et, les deux fois, j’ai eu l’impression de m’être fait floué. Les voyances payées répétaient ce que la voyance gratuite avait dit. De plus, j’ai fait l’essai gratuit pour $2.00 pendant cinq jours d’être membre d’un site de voyance. J’ai annulé mon adhésion hier soir, mais je jouis du membership jusqu’à ce soir. C’est sur ce site que je suis allé rôder tantôt.
Je ne suis pas obsédé par cela. Disons que cela fait partie de mon expérience de vie. En tout et partout, en quatre mois, j’ai déboursé environ $80.00.
Si j’ai annulé mon adhésion, hier, je l’aurai fait de toute façon, mais ce qui m’a fortement incité, c’est une autre expérience. Je faisais une recherche sur le moteur de recherche Yahoo avec les mots clés « tarot gratuit ». Et un des sites sur lequel je suis arrivé était le même que celui auquel je participais à un essai gratuit et qui m’avait fourni un tirage de tarot gratuit. De nouveau, on m’offrait de tirer des cartes et, en donnant ma deuxième adresse courriel, j’ai obtenu une nouvelle voyance. Il s’agissait carrément du même texte, mot pour mot, que celui auquel j’avais eu droit lors du premier tirage, bien qu’il s’agissait d’une voyante différente. La supercherie ne pouvait pas être plus claire. Et je m’attends fortement au cours des prochains jours à recevoir les mêmes messages m’invitant à une nouvelle consultation dans le but de me faire de nouvelles révélations.
Il y a cette supercherie évidente qui m’a incité à sortir de ce site et à ne plus même songer à payer pour cela, et, également, il y a le fait que hier, j’ai trouvé un site dans lequel je peux obtenir les tirages tarots vraiment gratuits et sans message dans ma boîte de réception par la suite. Je n’ai pas à fournir mon adresse courriel avant le tirage. Et ce tirage et l’interprétation qui en suit est manifestement entièrement fait par ordinateur car j’ai eu droit immédiatement à un texte de plusieurs pages qui tenait des propos sensés, notamment en décalant quelque peu la période de chances dans le futur.
Toujours est-il, hier avant-midi, j’ai fait cuire des poitrines et des cuisses de poulet, j’ai fait cuire des patates et des légumes, et j’ai obtenu quatre généreuses portions. J’en ai donné une portion à C., qui a trouvé cela très bon. J’ai fait congeler les trois autres portions.
Le mardi 10 août 10
Il est 6 h 20.
Je me sens très bien. J’ai prié et fait de l’énergie pour un bon moment tantôt. Ceci est sensé porter fruit pour moi, pour un certain nombre de personnes que j’ai sous traitement et est sensé apporter de la paix à d’autres.
Je ne l’ai jamais écrit encore et je le sais plus ou moins de mon conscient, je parle ici de qui je traite exactement dans ces prières et ces séances d’énergie. Ce qui est plus grand que mon conscient en moi coordonne tout cela.
Ce que je sais, c’est qu’à part moi-même, il n’y a qu’une autre personne à qui j’accorde régulièrement un traitement individuel. Il s’agit de L, que l’on peut considérer comme une amie, je crois. Je l’ai connue à la résidence où j’ai habité en 2007-2008,.
Nous étions, à cet endroit, 26 pensionnaires occupant chacun une chambre individuelle, dotée d’une salle de bain avec douche. J’ai vécu un an à cet endroit, du début juin 2007 jusqu’à mon arrivée, ici, dans le secteur Hull de la Ville de Gatineau.
L. a la particularité d’être diabétique et non voyante. Mais, jusqu’à un certain point, elle n’a pas tendance à s’apitoyer sur son sort et elle gère ses affaires elle-même. Elle est très croyante, même un peu fondamentaliste sur les bords. Elle prie régulièrement et me demande de prier pour elle. Ce que je fais à ma façon.
J’écrirai probablement de nouveau au sujet de L. dans un avenir rapproché. Notons simplement que ces petits bouts d’écritures thérapeutiques produisent un effet qui se rapproche de celui de la prière et du travail d’énergie. Voire que ces écritures sont un complément essentiel. Cela m’aide, et, ce qui m’aide, aide les miens. Je suis relié à l’humanité et à une partie de l’univers évidemment, mais je suis spécialement relié à un certain nombre de personnes vivant sur cette terre et à d’autres âmes que j’ai connues et qui ont vécu sur cette terre dans un passé relativement récent.
Et dans ce qui produit de l’effet, il faut que je le note ici avant de terminer, dans ce qui produit de l’effet, une vibration, une énergie de paix vraiment palpable, il y a cette heure que je passe chaque mois chez mon psychologue G.. L’approche utilisée est l’abandon corporel. La salle dans laquelle on est, le dialogue, bref ces sessions engendrent toujours un mieux-être particulier. Tellement que dans les jours qui suivent, une des rares demandes que je formule consciemment dans le cadre de mes prières-traitement est de potentialiser le bon effet engendré lors de la dernière séance.
Et cet effet a plus ou moins rapport avec les propos que nous tenons tous les deux.. Ce sont plus souvent qu’autrement des propos de tous les jours traitant de faits tout à fait concrets et ordinaires. Et c’est pour ce bienfait que je tiens à la rencontre mensuelle. Pour cela, et aussi, comme assurance que s’il se produit quelque chose de vraiment poignant, comme l’était la nouvelle qui m’avait incité à débuter ces écritures, c’est-à-dire le fait d’avoir été complètement floué sentimentalement parlant par Stéphane Dahissiho, s’il se produit quelque chose, dis-je, je n’aurai pas à attendre trop longtemps avant de pouvoir en discuter dans le cadre de ces rencontres.
Le jeudi 12 août 2010
Il est 5 h 40. J’ai le temps d’écrire un peu. Je ne quitterai l’appartement que vers 9 h 40, Madame E. a un rendez-vous à 13 h chez une ophtalmologiste de Hull.
Hier, ma sœur T. et son époux H. sont venus regarder les grands feux du Casino à partir de la terrasse que nous avons sur le toit, ici. C’était une première pour moi d’aller regarder cela à partir de cet endroit. Cela vaut la peine, et c’est juste en haut de chez moi.
Avant cela, hier avant-midi, j’avais changé des draps de lit et fait un peu de ménage dans une chambre chez madame E. Ceci pour préparer la chambre pour la visite de son fils de Toronto, la semaine prochaine, à l’occasion du mariage du plus vieux de ses petits-fils, le 20 août, à Aylmer.
Je trainaille des bribes d’un rêve dans ma mémoire depuis un jour ou deux. Autant les noter maintenant quoiqu’il aurait été préférable de le faire plus tôt, dans la fraicheur des souvenirs. Pendant plusieurs scènes du rêves, j’allais ici et là, avec ma tante A. sur mon dos, comme on peut porter un enfant sur son dos. Dans la réalité, ma tante A. était l’une des sœurs de mon père, l’aînée des filles. Elle a aidé sa mère longtemps jusqu’à la mort de celle-ci en 1932, puis elle a continué à tenir la maison de Luskville tout en restant célibataire durant les quelques années qui ont séparé la mort de madame T. ma grand-mère, et l’arrivée de ma mère dans cette maison. A. s’est mariée quelques temps après. Elle est décédée en 1965 alors qu’elle était dans la cinquantaine. Vers la toute fin de sa vie, elle faisait des choses bizarres, était-ce une dépression ou était-ce l’Alzheimer ? Toujours est-il que lors de sa dernière visite à la maison paternelle, par exemple, elle avait dévissé toutes les ampoules comme pour remettre cela comme elle l’avait connu dans le temps, c’est-à-dire, sans électricité.
Toujours est-il, et je m’en excuse auprès de sa mémoire, car c’est là un certain type de manque de respect, mais dans ce rêve, j’ai interprété que le fait de l’avoir sur le dos tout le temps, pouvait signifier que dans le cadre de l’expérience initiatique que j’ai vécu et que je vis encore, quoique à temps partiel, maintenant, il s’agit toujours d’une psychose initiatique, d’une folie initiatique, et que je traîne toujours la partie « folie » avec moi, sur mon dos.
Puis ailleurs dans le rêve, il y avait les trois frères religieux de mon père, H., A. et J. et un prêtre. L’idée était que ces trois religieux étaient à bord d’une voiture avec le curé et qu’ils se dirigeaient dans un endroit pour y faire des rites religieux spéciaux, entre initiés religieux, si l’on peut s’exprimer ainsi. Et durant une bonne partie du rêve, j’allais ici et là, toujours avec tante A. sur le dos à la recherche de ces trois oncles et du prêtre. Nous ne les avons jamais rejoints. Mais force est que si le rêve s’était poursuivi, nous y serions parvenus.
Ces trois religieux et le prêtre représentent la partie méditative de ma vie, la partie prière, la partie « travailleur de lumière, d’énergie » de ma vie. Une facette que je discute de temps à autres avec ma sœur G., un peu avec mon psychologue G., et dont je parle et je parlerai dans le cadre de ce journal, mais une partie de laquelle je ne parle jamais à la plupart des gens que je croise dans ma vie de tous les jours.
Puis toujours dans ce rêve, j’étais sur un perron qui rappelait celui qu’il y avait à la maison d’Aylmer mais d’après le paysage qui s’offrait à nos yeux du côté ouest, c’était à la maison de Luskville. Donc, un perron qui était à la fois à Aylmer et à Luskville. Soit les deux résidences dans lesquelles j’ai habitées le plus longtemps au cours de ma vie, et aussi, dans lesquelles j’ai vécu avec ma mère.
Et dans le rêve, sur ce perron, j’étais toujours avec tante A., mais pour cette scène, elle n’était pas sur mon dos,, mais assise sur une chaise. Et ce qui m’a indiqué au réveil qu’il s’agissait du paysage de la ferme de Luskville, c’est que dans le rêve, je pointais un arbre à A., un pin, qu’il y avait au bout du parc à veau, derrière la maison de Luskville, et je précisais bien que je ne parlais pas du gros pin mais du plus petit ,au bout du champs. Je rappelais à tante A. que c’était oncle H. qui avait planté l’arbre en question. (Dans la vraie vie, H. m’avait lui-même appris qu’il avait mis cet arbre en terre). Et dans cette scène de rêve, Henri était vraiment décédé, contrairement à un autre moment dans le rêve ou il se baladait avec ses deux frères et le fait qu’H. avait planté cet arbre a déclenché une grande tristesse en moi.
Et, si ma mémoire du rêve est fidèle, pendant que j’étais sur le perron avec A., ma mère préparait le repas à l’intérieur de la maison.
Et puis enfin, pour ce qui est de ce rêve, il y a eu une scène au cours de laquelle, j’assistais à la messe et plusieurs membres de ma famille, morts ou vivants étaient également dans l’église. Et c’est en compagnie du prêtre qui officiait cette messe que mes trois oncles religieux étaient en voiture à un autre moment du rêve. Et puis, j’espère bien que c’est le dernier flash de ce rêve qui me revient en mémoire ce matin, à l’église, un des frères de l’époux de ma sœur L. parlait très fort parce qu’il était sourd . Je demandais à mon beau-frère, B. de faire taire son frère.