le 14 février 2017, d'autres faits du quotidien de l'été 2011, un rêve et un retour sur le programme Katimavik
En coup de vent avant de quitter pour le travail, j 'ai relu et corrigé les écritures qu’on peut lire ci-dessous. L’année avance. C’est la Saint-Valentin aujourd’hui, et, en même temps, c’est le 54e anniversaire de C que je vois encore régulièrement. Sa mère est décédée dernièrement. Et elle même n’en mène pas large. Moi je continue à travailler six demi-journées par semaine pour le compte de madame E. Sans plus tarder, je copie-colle ici cet extrait de 2011.
Le mercredi 13 juil. 11
Hier, j’ai travaillé passablement derrière la maison chez madame E. J’ai désherbé le jardin de plantes vivaces qu’il y a là. J’ai arraché l’herbe qui poussait ici et là sur le patio et j’ai balayé le tout. J’ai coupé des branches, et d’autres taches.
Avant-hier, je l’ai noté, j’avais gagné $2.00 avec le billet de Banco. Je précise ici que ce gain de $2.00 était du au 0 qu’il y avait à la fin de mon numéro de l’extra. Et je précise également ici que plus souvent qu’autrement, pour ce qui est de l’achat des billets de loterie, je suis les instructions qu’on me donne. Et quand je dis : « on me dit ceci, on me dit cela », le « on », ici, c’est l’énergie qui répond via mes doigts. Ceci n’est pas un truc qui sort de ma psychose, mais une méthode que ma soeur G. a apprise dans ses différents cours de guérison via l’énergie. Cette méthode est loin d’être infaillible dans mon cas, et avec l’expérience de près d’une trentaine d’années de psychose initiatique, j’ai acquis le droit de douter de tout ce que je peux obtenir via cette méthode. Il n’en reste pas moins que c’est avec ce système de réponse, il y a près de trois ans, qu’on m’avait dicté les nombres qui m’ont permis de rafler $5,000 à la Banco.
Je n’espère pas un autre gros montant à court terme. J’envisage plutôt de petits gains réguliers. Des petits gains qui feront en sorte qu’au moins, je gagnerai légèrement plus d’argent que le coût des billets. En quelque sorte, que ceci deviendra une source de revenus, qui, à l’instar de mon travail pour les aînés, sera modeste.
Toujours est-il que je ferai la chronique de mes achats de billets et de mes gains régulièrement. Et cette première chronique de la série, c’est, je me répète, avant-hier, j’avais gagné $2.00. Hier, on m’a dit de rejouer le même billet avec le même extra, et j’ai de nouveau gagné $2.00 avec ce 0. Pour ce soir, on m’indique de jouer la même séquence qu’il y a sur mon billet, mais d’acheter un nouveau billet, donc il y aura un nouveau numéro pour l’extra. Le numéro de l’extra est donné automatiquement lorsqu’on achète un billet de Banco et on a le choix de le miser ou non.
Enfin, hier soir, j’ai fait une recherche rapide pour le programme Katimavik, et, en moins de trois cliques, j’écrivais un courriel pour demander d’être inscrit à l’annuaire des anciens. J’ai pu lire certains témoignages des anciens et j’en ai lu un qui avait participé en 1979. Je ne suis donc pas trop ancien pour faire partie des anciens. Je me suis demandé à moi-même comment il se faisait que j’avais mis tant d’années à faire une recherche sur Katimavik, et j’en ai conclus que j’en étais rendu là dans mon cheminement.
Au cours d’un de mes rêves de la nuit, je vivais en appartement avec ma soeur T., et je lui demandais si le fait d’être de nouveau en appartement ne lui rappelait pas certains faits du passé. Je crois qu’un certain moment dans ce rêve, j’étais nu. Ceci symbolise tout simplement que tout doucement, au fil des ces écritures, au fil des années, je me dévoilerai.
Tout cela s’effectuera peu à peu. D’ici relativement peu de temps, j’entamerai le deuxième cahier ou la deuxième partie de ces écritures. Ce sera tout simplement « La très grande lettre, 2 ». C’est le temps de changer de dossier, ne serait-ce qu’en raison du nombre de pages. Il n’y a pas de conclusion drastique à cette première partie, sauf peut-être le fait que vers les dernières pages, s’est instauré le rite de l’écriture quotidienne, de l’écriture avec la musique d’Espace.mu qui me parvient via un casque d’écoute.
Le jeudi 14 juil. 11
Hier, j’ai comptabilisé une heure et demi de travail chez madame E.. J’ai coupé plusieurs branches derrière la maison et j’ai ficelé le tout en petits paquets comme il est indiqué de le faire pour les vidangeurs. J’ai passablement terminé le travail qu’il y avait à accomplir à cet endroit du terrain de madame E. Ensuite, comme travail spécial, il restera à colmater des brèches dans la fondation de son garage et à tailler une ou deux haies devant la maison. Pour l’une de ces haies, il faudra utiliser la scie pour couper les branches de cèdre. Et aussi, au cours des deux ou trois prochaines semaines, il y aura le gazon à tondre.
Je n’ai rien gagné à la loterie, hier. Aujourd’hui, on me dictera une nouvelle séquence de chiffres. Je n’ai pas reçu d’accusé de réception de la part de Katimavik, non plus. Il est possible que les responsables de ce site soient présentement en vacances. Après tout, nous sommes au milieu du mois de juillet.
J’ai pensé un peu à Katimavik, hier, parce que le genre de travail que j’ai effectué chez madame E, couper des branches, nettoyer un parterre, et autres, ce genre de travail, dis-je, ressemblait à ce que j’ai fait à l’occasion lorsque j’étais participant au programme Katimavik, d’août 1977 à juin 1978.
J’ai comme vécu deux périodes de Katimavik. Il y a eu la réalité au cours de laquelle j’ai trippé d’une manière positive avec les gens du groupe. Il y a eu également au début de la psychose initiatique, en mai 1983, la présence, fort probablement fausse, la présence dis-je de l’illusion des esprits de mes meilleurs amis de l’époque. Et ces supposés amis qui revenaient me visiter en 1983 me racontaient tous qu’ils avaient travaillé à quelque chose qui ressemblait à ce que j’ai fait hier chez madame Earwaker, soit de couper du bois et de nettoyer à l’extérieur. Et les amis de 1983, les fantômes, s’étaient tous pendus peu de temps après cela.
Au fait, avec les années, et c’était déjà le cas en 1983, j’ai eu plusieurs bons copains à Katimavik, mais il en reste deux surtout, soit S. et M.. Stéphane, c’était le meilleur ami straight et M, en quelques sortes, a été la femme de ma vie. J’ai revu S. pour la dernière fois en février 1980 alors que j’étais journaliste à Rockland, Ontario, et M, je l’ai revue pour la dernière fois quelques mois plus tard, en mai 1980, alors que je l’avais visitée à St-Jérôme ou elle habitait à l’époque. En déménageant sans leur communiquer ma nouvelle adresse au cours de l’été 80, j’ai coupé la communication avec eux.
Le vendredi 15 juil. 11
À m’astreindre à écrire chaque matin, forcément, certains jours, je me ferai court. Ce sera le cas ce matin. Je n’ai pas délaissé la plume pour autant, je viens d’expédier un courriel à ma sœur M. qui doit me visiter en fin de semaine. Lundi, elle m’annonçait sa halte ici pour samedi avant-midi et ce n’est que ce matin, un peu pressé par le temps, que je lui ai écris que je serai absent de l’appartement, samedi, de 9hres à 14h15, pour cause de travail chez monsieur T.
Pour terminer, brièvement, je me suis réveillé à 4h30, alors qu’en rêve, j’étais rendu en haut d’une pente de ski avec ma voiture et tout en tentant de reculer pour rebrousser chemin, je craignais que la voiture ne glisse en bas de la pente. Notons que c’est la rue que je suivais qui tout à coup donnait sur le haut d’une pente de ski. Et si je suivais cette rue, c’est qu’auparavant, sans trop regarder ou j’allais, je m’étais rendu compte que je montais une côte très abrupte. C’était l’hiver. Je ne désirais pas monter cette côte, mais lorsque j’ai réalisé qu’il y avait une telle côte, il était trop tard pour rebrousser chemin. Et lorsque je suis arrivé en haut de la pente de ski, l’intention qui m’avait fait poursuivre ma route sur cette rue, c’était dans l’espoir que cette rue finirait, avec des côtes moins abrupte, à déboucher sur la rue principale, et qu’ainsi, je n’aurais pas à redescendre la grosse côte que j’avais du monter pour me rendre là. Et en lieu et place d’une pente moins abrupte, c’était carrément sur le haut d’une pente de ski que donnait cette rue. En faisant marche arrière avec la voiture, juste avant de me réveiller, mon but, cette fois là, était d’emprunter une rue transversale quelque part avec l’espoir que cette fois-là, je reviendrais à mon endroit de départ en descendant de moins grosses côtes.
Le mercredi 20 juil. 11
Pendant quelques jours, j’ai omis la partie écritures de mon rite matinal. Mais j’ai toujours conservé le temps à la bicyclette d’exercice. Hier, en raison de la visite de C., j’ai sauté la douche également, mais j’ai tout de même pédalé le minimum de 10 minutes.
Toujours est-il, ce matin, je suis à l’heure dans mes choses. Je me suis réveillé à 4h après m’être endormi à 22h. Ce qui constitue une bonne nuit de sommeil pour moi. Et mes doigts sont correctement placés sur le clavier, mon curseur change rarement de niveau.
J’ai travaillé chez madame E, hier, et j’y serai de nouveau ce matin. Hier, je me suis occupé des poubelles et d’un peu de magasinage en sa compagnie. Aujourd’hui, ce devrait être pour effectuer des appels téléphoniques à son médecin et à l’hôpital ainsi que pour effectuer un peu de travail dans la cour extérieure.
La raison des appels à son médecin est que hier, au centre d’Aylmer pour les radiographies , nous nous sommes butés à une porte close indiquant que le centre serait fermé jusqu’au 15 août. Elle désire vérifier auprès du bureau de son médecin si elle peut se rendre à un autre endroit avec la même feuille de demande pour la radiographie ainsi qu’à quel endroit elle pourrait aller. S’il y a lieu, nous communiquerons avec l’hôpital de Hull pour vérifier si un rendez-vous est nécessaire pour y obtenir une radiographie. Je ne sais trop pour quelle partie de son corps elle aura cette radiographie. Elle a eu un rayon X relativement récemment et lors de la visite à son médecin de famille, vendredi de la semaine dernière, son médecin lui a dit que pour une dame de son âge, les résultats de cette radiographie étaient excellents.
Le vendredi 22 juil. 11
Hier, le mercure est monté jusqu’à 35 à l’extérieur, et, jusqu’à 33,5 à l’intérieur de mon appartement. Heureusement, c’était jour libre. L’intervenante, J., quelques locataires, et moi-même, avons mangé un morceau de gâteau à l’occasion de mon anniversaire. Pour ce faire, nous étions installés à l’extérieur. C’était très bien.
Mis à part cette activité, j’ai fait peu de choses de ma journée, si ce n’est que de lire un bout de roman durant une vingtaine de minutes et de travailler le jardin quelque peu tôt hier matin. J’ai tout de même pédalé le strict minimum, cinq minutes, sur la bicyclette d’exercice avant la douche du matin. Ce matin, nous sommes beaucoup mieux dans l’appartement. J’ai dormi de 22h30 à 4h15. Et ces matins de chaleur, je demeure nu jusqu’à la douche.
Nous avions posté la feuille de temps mercredi de la semaine dernière et j’étais certain que le centre qui prépare les payes pour le travail chez madame E.la recevrait avant mardi de cette semaine de manière à ce que ce soit déposé dans mon compte ce matin. Il n’en est rien. Je la recevrai sans doute la semaine prochaine. Depuis le retour au travail forcé, les gens de la poste sont accaparés par un surplus de courrier. Je n’ai reçu que vendredi de la semaine dernière un talon de paye qui devait me parvenir deux semaines plus tôt et aux dernières nouvelles, madame E. n’avait toujours pas reçu la feuille de temps pour la paye qui devait être déposée il y a trois semaines. Mais si les choses se replacent quelque peu, je toucherai peut-être trois payes au cours des deux prochaines semaines.
Entre temps, le tirage de la Banco de hier soir m’a fait gagnant de $20.00 grâce aux trois premiers chiffres de l’extra, soit le 307. Pour ce tirage, on m’avait dit de rejouer ce billet que j’avais joué quelques jours plus tôt. Je le note, mais tous les soirs, on me dit de jouer tel ou tel billet ou de miser telle ou telle séquence de chiffres, et plus souvent qu’autrement dernièrement, je ne gagne rien. Mais, hier, j’ai gagné $20.00. Je gagnerai peut-être d’autres petits montants à la loterie prochainement, et demain, le 23 juillet, ce sera mon anniversaire de naissance. Il est possible que je reçoive un peu de d’argent liquide pour l’occasion. Je devrais donc survivre jusqu’à vendredi prochain alors que je toucherai au moins, la pension de la régie des rentes du Québec. Enfin, notons que dimanche après-midi, il y aura une fête en mon honneur dans la cour chez A. et son épouse G.