Fin de la transcription du premier cahier, fin juillet 2011
le 30 avril 2017
J’avais écrit un beau texte de présentation ici, et pour une raison ou pour une autre, je l’ai complètement perdu en sortant d’ici pour aller copier ce que vous lirez ci-dessous. A mon retour, nulle trace de ce que je venais d’écrire.
Toujours est-il je notais que lorsqu’il m’était donné l’occasion de relire des écritures d’époque, j’enviais toujours un peu le temps libre dont je pouvais jouir avant d’être astreins à me rendre six matins par semaines chez madame E. J’enviais cela mais par contre, je notais que ce nouvel horaire avait contribué à me rendre plus fonctionnel et à être encore moins affecté par les effets de ma schizophrénie.
Je précisais aussi que dans ce que vous lirez ci-dessous, je m’attardais longuement à décrire la façon dont je priais ou méditais à l’époque et que vu à partir de comment je suis maintenant, tout ceci semblait un peu délirant. Maintenant, la méditation et l’énergie ne me demandent qu’une quinzaine de minutes quotidiennement et c’est loin d’être une obsession.
Aussi, ci dessous, il est question de mon activité de jardinage, une activité que j’ai du délaisser l’an dernier par manque de temps et d’énergie en raison de mon nouvel horaire chez madame E. K., un locataire de mon building, a pris la relève et s’en acquitte avec brio.
Je me sens bien.
Le temps file rapidement.
Mai, demain, déjà.
Le lundi 25 juil. 11
Enfin, les festivités entourant le jour de mon anniversaire de naissance sont choses du passé. Hier, j’ai soupé chez A. et G. en compagnie de ma soeur M. et de son époux P. Comme toujours, G. avait cuisiné un excellent repas. J’ai pris des photos que je devrais entrer à l’ordinateur au cours des prochains jours. Je suis revenu ici à 21h.
Samedi, le 23 juillet, jour de mon anniversaire, j’ai fait l’habituel des samedis d’été. J’ai nettoyé un peu dans la chambre de L. et j’ai fait du travail de parterre chez monsieur T.. Je n’ai tondu le gazon qu’aux quelques endroits nécessaires, et, le reste du temps, j’ai désherbé les plates-bandes.
Samedi soir, T. et H. m’ont visité. T. m’a fait cadeau d’un porte-monnaie avec $55. à l’intérieur. Ce montant ajouté aux $117. de remboursement que l’aide sociale avait déposé dans mon compte au cours de la nuit précédente ont fait que j’ai résolument repris le dessus. Et hier, A. avait glissé $20. dans la carte de fête. Il y a quelque chose de symbolique dans le fait de recevoir un porte-monnaie en cadeau tout de même.
J’ai vécu une belle période pour ma fête. Du morceau de gâteau qu’on a mangé ici en mon honneur jusqu’à la soirée d’hier, j’ai trouvé le tout très bien et j’étais très bien à travers tout cela. Le fait d’avoir maintenant 55 ans ne m’assomme pas trop. Et puis, il y a comme du changement qui s’opère dans ma vie. Tout est intérieur et relié à moi. Comme le fait que depuis quelques semaines, la bicyclette d’exercice fasse partie de mon quotidien et, qu’à peu de choses près, l’écriture en fasse également partie.
Les prières se transforment aussi quelque peu. Je pourrais parler d’ajouts davantage que de changement peut-être. La vingtaine de minutes de prières d’énergie et de prières traditionnelles demeurent pour la première séance. Ce qui s’est vraiment ajouté, c’est que je fais également du travail d’énergie, des traitements lors de la séance d’exercice sur la bicyclette. Ce travail d’énergie sur la bicyclette consiste simplement après les rites d’ouverture qu’à dire intérieurement, tout doucement , l’un après l’autre, les noms des gens pour lesquels, disons, pour le moment, je fais des traitements spéciaux, un peu plus individuels. Et parmi ces noms, pour l’instant, il y a L. , C, (la voisine), mes principaux clients (monsieur T., madame M., monsieur D, madame D., madame E.), tous mes frères et sœurs ainsi que les beaux frères et belles sœurs, et enfin, moi-même, G . Avant d’en arriver à mon nom, après avoir nommé tous les noms que j’ai cités, je cite encore quelques intentions spéciales, dont l’une pour tous les autres membres de la famille non traités individuellement; une autre pour tous les autres amis non traités individuellement; et une autre pour les autres. Puis je fais également un arrêt pour les intentions spéciales du jour qui sont connus par la partie plus consciente de mon être. Et juste avant mon nom, c’est surtout ce à quoi je voulais en venir en énumérant tout cela, je cite simplement celui que je ne connais pas encore et qui deviendra mon plus grand copain.
Et puis avant de me doucher, je fais tout simplement une petite invocation demandant que cette douche ait valeur de prières et de traitements pour les miens et pour moi-même. Et je me douche en pensant à autres choses. Et puis après m’avoir essuyé, je fais les derniers gestes d’énergie pour clore toutes ces sessions de prières et de traitement du matin. Et puis avant de quitter l’appartement pour au moins une heure, je fais un petit geste d’énergie également.
C’est tout cela qui exige peu de temps exclusifs finalement à part peut-être les 15 ou 20 premières minutes du matin, toutes les autres séances de prières étant accomplis en même temps que d’autres choses, c’est tout cela dis-je, ajouté au fait d’écrire dans ce cahier et à la rencontre avec mon psychologue une fois par mois, tout cela, ca prend vraiment tout cela, pour que je sois vraiment en paix. Et je pourrais y ajouter la base de tout, ce qui fait que rien de positif ne serait possible, c’est la médication.
Toujours est-il, le temps file. Ce matin, en rêve, j’avais touché ou enlevé quelque chose du plafond d’un édifice, quelque chose comme un gros bouchon qui donnait l’impression à d’autres personnes qu’une fois enlevé, la sécurité de l’endroit était entachée, mais je savais qu’il n’en était rien.Et si j’avais décidé d’enlever cela, c’était quelque chose par rapport à ce Stéphane Dahissiho dont la mise à jour de l’imposture a fait en sorte que j’avais commencé à écrire ce journal en janvier 2010, je crois.
Donc, je savais que ce que je venais de faire ne nuisait pas à la sécurité, mais les autres étaient convaincus du contraire. Et on ne parle pas de n’importe quel autres ,ici. Le président des Etats-Unis, Barak Obama apparaissait dans le rêve près de ce bouchon que je venais d’enlever. Il discutait avec d’autres personnes et je ne réussissais pas à capter la conversation. Puis une femme s’est approchée de moi. J’ai voulu parler, mais elle m’a indiqué de rester silencieux. Puis j’ai rapidement compris que j’avais été condamné à mort et cette femme devait m’exécuter. Là évidemment, je ne me suis pas laissé faire. Je savais que c’était le cas, et c’était effectivement le cas, j’étais doté d’une force invincible. J’ai arraché le fusil des mains de la femme et je réussissais à le pointer vers elle, mais pour une raison ou pour une autre, j’ai décidé de ne pas la tuer. Et je crois qu’à la fin du rêve, il était certain que je pouvais m’enfuir et que j’aurai la vie sauve.
Le mardi 26 juil. 11
Il est 5h37 à l’horloge de mon ordinateur. La première partie des prières est faite. Reste la section sur la bicyclette et la partie sous la douche qui se fait vraiment toute seule.
Je fréquente surtout trois sites de rencontre. Hier, j’ai refait mon profil sur l’un d’eux. Normalement, au cours des prochains jours, je devrais écrire quelque chose dans ma page des deux autres sites. Adviendra ce qui adviendra.
Hier, j’ai préparé une marmite de soupe et j’ai fait un pâté chinois. Il me reste au congélateur un repas de la recette au tofu et aux pois chiches, une portion de sauce à spaghetti préparée par ma soeur M., un souper de hamburger, toujours de M, du porc haché et du bœuf haché, de même que du steak et des côtelettes de porc.
Hier matin également, j’ai engagé C pour passer l’aspirateur et laver la vaisselle. Le symbolisme des gestes de ménage qui ressort encore ici, valable même en temps de veille. À la fin du mois, C. me devra plus de $150.00, A, $30,00, et Y, seulement $10.00.
Le mercredi 27 juillet 11
Hier, j’ai travaillé pour madame E jusqu’à 14h. Elle avait un rendez-vous chez la coiffeuse à midi. Pendant qu’elle y était, j’ai acheté des choses pour elle. Je travaillerai de nouveau pour elle demain, jeudi, car son fils A. la visitera vendredi. Je suis donc libre de contrat aujourd’hui, mais j’ai plusieurs petites choses à faire, dont me relire un peu et écrire quelques lignes avant de changer de dossier et de sauter à « La très grande lettre, 2 ». Ce sera la suite, il n’y aura pas de conclusion drastique à la première partie. C’est seulement que je calcule que le dossier est suffisamment volumineux maintenant.
Le jeudi 28 juil. 11
Je ne suis pas revenu aux écritures, hier, finalement. L’acte de commencer à écrire dans un deuxième dossier pour ce journal est remis d’au moins quelques jours. Quoique je peux terminer cette partie de n’importe quelle manière, finalement, et tout simplement poursuivre le jour suivant dans la deuxième partie. Hier, je me suis plutôt attardé à entrer à l’ordinateur les photos prises chez A. dimanche. J’ai découvert le service de stockage en ligne Skydrive Hotmail. Éventuellement, je transférerai toutes mes photos à cet endroit, de même qu’une copie de ces écritures. J’ai déjà reçu de la publicité pour un service de stockage en ligne, mais il fallait débourser quelque chose. Skydrive est entièrement gratuit.
L’ais-je noté, un locataire d’ici, A L 55 ans, est décédé la semaine dernière. Il habitait ici depuis un an. J’avais peu d’inter relations avec lui. Toujours est-il qu’A. occupait un appartement au premier et C. profitera de l’occasion pour déménager au premier, ce qui lui évitera d’avoir à monter les escaliers. Avec C. et A., on parle vraiment de deux personnes qui éprouvent des difficultés à se déplacer en raison de leur poids et également du manque d’exercices. Ce déménagement devrait se faire en septembre ou en octobre. Malgré quelques rechutes, C. me visite un peu moins souvent depuis quelques mois. En déménageant au premier, je serai encore plus tranquille. Et j’aurai un nouveau voisin ou une nouvelle voisine. Cette situation engendre toujours au moins l’espérance que ce soit une personne de bon voisinage.
le samedi 30 juillet 11
Je viens d’écrire un petit message à l’intention de S. S., la petite-fille de M.et de M., la fille d’É. S. et de J., à l’occasion de son anniversaire de naissance, aujourd’hui, 30 juillet.
Hier, c’était congé de contrat. Je me suis reposé et j’ai rangé quelque peu l’appartement. Après les rites du matin et juste avant le déjeuner, je me suis rendu à la salle communautaire au rez-de-chaussée, histoire de saluer l’intervenante K. dont c’était la semaine ici, cette semaine. Il y avait là quelques locataires. J’y ai passé un bon moment.
Puis, à 15h30, j’ai quitté l’appartement pour aller souper chez M. et faire la grosse épicerie du mois. Au magasin d’aliments naturels, à la pharmacie et à l’épicerie, j’ai acheté pour plus de $350.00. À la suite de cela, pour quelques semaines, je n’aurai besoin que de peu de choses lorsque je ferai des achats en revenant de chez M. les vendredis.
J’ai bien dormi la nuit dernière, me réveillant qu’à 5h . En raison de cela, je n’ai fait que la version brève du premier bloc de prières demandant de potentialiser les prières des derniers jours. Je ferai probablement une version écourtée des traitements sur le vélo stationnaire également regroupant plusieurs personnes au lieu de les nommer individuellement.
Il y a un rêve que je traine en mémoire depuis quelques jours m’en souvenant constamment après la fermeture de l’ordinateur. C’était un rêve simple, mais rempli de symboles évidents. J’étais en compagnie de ma mère dans une maison qui ressemblait beaucoup à la maison de Luskville. Ma mère avait préparé le repas au premier et nous hésitions entre manger au premier ou au deuxième étage. Puis à la fin du rêve, ma mère et moi faisions du ménage dans la bibliothèque qui était, comme à Luskville, située près de la salle de bain. Pendant le ménage, je me suis rendu uriner dans la salle de bain et là, c’était un arrangement complexe, ma mère avait utilisé une planche qui servait normalement , de tablette pour y ranger les produits de toilette, elle avait utilisé cette planche, dis-je, pour retenir la porte de la salle de bain et cet arrangement nuisait à l’accessibilité au bol de toilette et rendait difficile le fait de soulever le couvert de la toilette. Et là, quoique ce soit terriblement primaire comme symbole, je le note tout de même, car je n’ai pas souvenance d’avoir déjà aperçu cela en rêve depuis fort longtemps, si cela m’est déjà arrivé, il s’agit simplement du fait que la personne qui s’était servi du bol de toilette avant moi, et je croyais que c’était ma mère, avait fait ses gros besoins et avait omis de tirer la chasse d’eau. Ce qui fait, qu’évidemment, je voyais cela flotter.
Dans les symboles de ce rêve, il y avait ma mère, le ménage, la nourriture et cette marde dans la toilette. Pour ce qui est de la nourriture, il y avait cette hésitation entre le fait de la consommer au premier ou au second étage, symbolisme qui a trouvé écho dans les jours qui ont suivi pour ce qui est de C. Elle avait tout d’abord décidé de déménager dans l’appartement du premier libéré par le décès d’un locataire avant de changer d’idée et de préférer demeurer dans l’appartement qu’elle occupe présentement.
Le dimanche 31 juillet 11
Je me suis réveillé à 4h., ce matin, mais je me suis recouché à 4h30. et j’ai alors dormi jusqu’à 5h45. J’ai bu une tasse de café et j’ai fait l’habituel de la première partie des prières et non la version brève. Puis je suis arrivé à l’ordinateur et j’ai fait la tournée des sites de rencontres. Il n’y avait rien. Il me reste à refaire mon profil sur deux de ces sites. Ce qui devrait être chose faite incessamment.
Hier, ce fut la journée à H. mon ancienne résidence.. J’ai fait un bout de ménage dans le garde-robe de L., j’ai dîné à la résidence et j’ai travaillé une heure chez monsieur T.. Encore une fois, cette semaine, en raison du temps sec, il y avait moins de gazon à tondre. Pour faire un peu plus de temps, monsieur T. m’a demandé de couper quelques branches. Je suis revenu ici à 14h15.
Le mardi 2 août 2011
J’ai seulement le temps pour quelques lignes ce matin. J’ai dormi profondément jusqu’à 5h, ce matin, et je dois me préparer pour me rendre chez madame E.. Et cet après-midi, je recevrai mon injection au CLSC.
B., l’époux de ma sœur L. travaille à Gatineau cette semaine. Hier, j’ai soupé avec lui dans un hôtel de Gatineau. Ce fut une très belle soirée. Je suis revenu à 19h30.
J’espère bien me relire un peu d’ici la rencontre avec G., jeudi. Je lui expédie le tout ce matin.
Le jeudi 4 août 11
Lundi, j’ai soupé avec B à son hôtel, et mardi, il a mangé ici avec moi. Hier, il est rentré à 17h30 à l’hôtel. Il était exténué. Il a soupé là et s’est couché tôt. Il y a possibilité que nous sortions de nouveau ce soir et ce sera le dernier soir car demain, il reprendra le chemin de Saint-Bruno. B. est ajusteur d’assurances et ce sont les pluies fortes de juillet qui ont occasionné des dommages à certains endroits dans la région.
Hier avant-midi, j’ai fait la vaisselle du repas de la veille et j’ai rangé l’appartement. Je me suis reposé en après-midi. Hier également, j’ai payé le loyer du mois d’août à l’intervenant S. qui remplace les intervenants habituels pour les vacances.
Le vendredi 5 août 2011
En raison du conflit de travail qu’il y a eu à Postes-Canada et du retard dans la distribution du courrier qui s’en était suivi, je n’avais pas reçu les payes pour le travail chez madame E. depuis un bon moment. Ce matin, le tout est rentré dans l’ordre et trois payes ont été déposées dans mon compte bancaire. J’ai expédié $200.00 à mon compte de la carte de crédit et il me reste un certain montant à la banque.
Hier, je voulais imprimer les dernières pages de ces écritures, mais j’ai rencontré des ennuis techniques. C’est quelque chose que je ferai au cours des jours qui viendront, j’espère. J’aurai certainement le temps de me relire d’ici la prochaine rencontre avec G qui, en raison de vacances, n’aura lieu qu’au début octobre. La rencontre d’hier, comme d’habitude, m’a laissé très bien.
J’ai mangé un hamburger chez Harvey’s avec B., hier, et ensuite, nous avons fait une ballade en voiture dans la campagne environnante. Je suis rentré à 19h. Il reprendra la route de son domicile de Saint-Bruno, aujourd’hui. C’était bien de partager quelques moments avec lui cette semaine. Cela fait plus de 40 ans qu’il fait partie de notre famille.
C. ne déménagera pas au premier étage. Je le précise ici car il semble que ce n’était pas clair dans les écritures précédentes, G. ayant demandé des précisions à cet effet, hier.
Le lundi 8 août 2011
Pour une raison ou pour une autre, j’ai délaissé les écritures pour quelques jours. J’y reviens ce matin dans le cadre du rite habituel du matin, entre les prières et la toilette et la session de vélo stationnaire.
La vie continue comme il se doit. Les soirées sont chaudes et humides dernièrement. Plus souvent qu’autrement, je dors bien la nuit, comme la nuit dernière, par exemple, j’ai dormi entre 22h et 5h. Je me sens reposé ce matin. Un peu pressé par le temps, mais cela, c’est mon lot lorsque je dois sortir l’avant-midi. Je travaille chez madame E, aujourd’hui, car demain, je rencontre un spécialiste recommandé par le docteur Gauthier.
Je n’ai pas travaillé pour monsieur T., samedi, mais je me suis rendu à Ste-Rose, de toute façon, pour y faire un autre bout de ménage dans la chambre de L.
La récolte de tomates, de concombres et de piments est excellente cette année. J’en ai très peu pour moi, les autres se servant avant moi la plupart du temps, mais c’est tout de même satisfaisant.
Le mercredi 10 août 2011
Hier, je me suis rendu chez le docteur Murphy, ortolaryntologiste, à propos de la petite bosse que j’ai au cou depuis décembre dernier. Je croyais que ce spécialiste procéderait à la biopsie hier, mais, il la fera lors d’un autre rendez-vous, le 30 août, à l’hôpital Riverside d’Ottawa. Hier, je ne suis demeuré dans son cabinet durant 5 minutes, le temps qu’il tâte la bosse et qu’il m’annonce que nous nous reverrions dans trois semaines.
Mardi, j’ai comptabilisé trois heures de travail chez madame E. En arrivant à sa résidence, je lui ai préparé son déjeuner, soit une omelette au fromage, une rôti et du café. Puis je me suis occupé des poubelles et de la lessive. Puis ensuite, nous nous sommes rendus à la banque, chez Canadian Tire, au magasin d’aliments naturels et chez Loeblaws.
Au Canadian Tire, elle s’est procurée un siège de toilette et un nouveau produit pour nettoyer automatiquement le bol de la toilette. Il s’agit vraiment d’une nouveauté qu’elle a vu annoncer à la télévision dernièrement. Il ne s’agit pas du bloc qu’on place dans le réservoir d’eau, mais de quelque chose qu’on installe directement dans le bol de toilette. Toujours est-il que je me rendrai chez elle ce matin pour installer le siège de la toilette et mettre en place ce nouveau produit. Il y aura probablement le lave-vaisselle à vider également. Je devrais revenir assez tôt car elle reçoit une invitée pour le repas du midi.
La sieste de l’après-midi hier a donné lieu à un rêve intéressant. J’étais à bord d’un autobus de la ville dans les montagnes du parc de la Gatineau. Que je connaissais dans cet autobus, il y avait mon frère A. et un autre homme. Il y avait passablement de passagers à bord et au début du rêve, je conversais avec A..
Il y était question du repêchage dans la ligue nationale de hockey et A. me disait qu’il comptait bien être choisi par les Bruins de Boston. Nous avons continué d’échanger sur le sujet et tout d’un coup, j’ai réalisé (en rêve) qu’A. était âgé de 60 ans. (Il en a 67 en réalité). Je lui ai alors mentionné qu’étant donné son âge, il ne serait pas repêché à titre de joueurs, mais probablement comme deuxième ou troisième entraineur.
La raison pour laquelle j’étais à bord de cet autobus dans ce rêve, c’était pour aller faire des travaux de nettoyage dans le bois pour le compte de madame M.. Et, en accord avec la vie réelle dans le rêve, madame M. demeurait dans le sud de l’Ontario, et je m’imaginais déjà dans le rêve en train d’écrire à madame M. pour lui mentionner que j’avais travaillé une heure ou deux ce soir là.
Puis, toujours avec A., nous avons parlé de ma soeur T. J’ai eu du mal à faire comprendre à A. que bien que Thérèse travaillait à Ottawa, elle n’était pas responsable de l’aménagement des fleurs près des édifices fédéraux. Comme je descendais de l’autobus pour commencer mon travail, A. n’avait toujours pas saisi cela et envisageait de se rendre à Ottawa avec l’autre homme que nous connaissions à bord de cet autobus et de visiter T. et l’aménagement de fleurs dans le centre-ville d’Ottawa.
Enfin, j’ai entrepris mon travail en montagne avec un râteau. Puis tout en travaillant, j’ai évité de justesse de tomber en bas d’une grande falaise. Malgré cela, il y avait comme une bonne sensation en accomplissant cette tâche, comme heureux d’avoir ce petit contrat et de pouvoir le compléter à coup de 90 minutes, deux heures, comme cela.
Le vendredi 12 août 2011
Hier, j’ai rejoint le préposé de la Société d’assurance automobile du Québec pour lui demander de m’expédier un formulaire en langue anglaise pour l’évaluation de mon état de santé par mon médecin de famille, qui, bien qu’elle se nomme le docteur G., est unilingue anglaise. Environ tous les quatre ans, je dois faire compléter un formulaire semblable en raison de ma schizophrénie, et, probablement également, de quelque chose de défectueux dans mon système cardio-vasculaire.
…..Également, hier, j’ai obtenu un diagnostic et une réparation de mon imprimante, tout à fait gratuitement, sur le site de la compagnie qui a fabriqué l’appareil. Chaque fois que je fais quelque chose du genre, j’en ressors toujours surpris de tous les problèmes techniques qu’on peut en venir à régler avec le web.
Comme chaque fois que j’écris ces lignes, depuis un bon nombre de semaine, je me laisse bercer par le son de la musique d’Espace.mu. Parfois, je m’accorde une pause dans les écritures, je me concentre sur la musique, et je me dis intérieurement : « hé que c’est beau cette musique ».
Le samedi 13 août 2011
Dans le but d’accroitre mes chances de cueillir un concombre convenable pour apporter à L., aujourd’hui, je suis descendu au potager dès la levée du jour, et ce fut fort profitable. J’ai déniché un concombre assez mature qui avait échappé à l’attention des autres cueilleurs depuis plusieurs jours, je crois. C’est rare que les concombres atteignent cette taille avant de sortir du jardin, ici. En plus de ce concombre, ce matin, j’ai rapporté à l’appartement une tomate verte et un petit concombre que je mangerai au déjeuner. J’en jouis très peu pour ce qui est de manger les légumes, j’ai tendance à donner plus souvent qu’autrement, mais c’est réellement quelque chose que j’aime faire, au printemps, de semer les grains de concombres dans de petits pots que je place sur mon rebord de fenêtre. C’est un plaisir également quand vient le moment de transplanter les plants de tomates, de concombres et de piments dans le potager. Et, à l’automne aussi, quand vient le temps d’enlever les dernières tomates et de les donner à M., locataire ici, qui prépare du ketchup, et finalement, j’aime bien aussi le rite, de la mi-septembre jusqu’au début de l’hiver, de me rendre chaque jour enfouir mes déchets compostables dans la terre, rite que je reprends au printemps, de la fonte des neiges jusqu’au 25 avril. Cet automne, je ferai comme au printemps dernier, et je demanderai à C. de me ramasser ses déchets. Devant le succès du potager, cette année, Margot a commenté que le compost que j’y enfouissais y était pour quelque chose.
Enfin, et je change de paragraphe car cela s’allongeait indument, j’aime bien, durant l’été, lorsqu’à l’occasion, je descend avec la ficelle et l’outil pour travailler la terre et que j’enlève les mauvaises herbes et que j’attache quelques branches des plants de tomates. Pour ce qui est de l’arrosage, et cette année, également, pour ce qui était du coin réservé à la salade et aux fèves, d’autres locataires s’en occupent, particulièrement C. et A. Pour terminer, mentionnons que beaucoup d’enseignements que je met en pratique dans le travail du potager m’ont été fournis par ma mère. Il y a un petit truc aussi qui nous a été donné par oncle H, le frère de mon père. Ce truc consiste à enlever les « gourmands » des plants de tomates. Les gourmands, ce sont les tiges qui poussent juste à la jointure des branches. Et quelque chose de semblable pour les plants de concombres qui nous vient de ma mère, c’est d’enlever les « caboches ». Cela, c’est assez difficile à décrire, mais le fait de les enlever augmente la production de concombres.
Le dimanche 14 août 2011
Avant de débuter, ce matin, je vais tout simplement, sans cérémonie, clore cette première partie de « la très grande lettre », et, immédiatement après, je commencerai dans ce que je nommerai, au moins provisoirement, « la très grande lettre, (2) ». Ce changement de partie n’a rien à voir, au moins à ce que j’en saisis actuellement, n’a rien à voir, dis-je, avec l’étape atteint dans mes propos. C’est tout simplement que le nombre de pages est suffisant. Je conserverai une copie de cette première partie dans mes documents et la copie de cette copie dans le service de stockage en ligne, Skydrive, de Microsoft. Et de temps à autres, j’espère commencer cela bientôt, je consacrerai un certain temps à relire, corriger et couper. Mon psychologue, G., sera le seul lecteur autre que moi pour un bon moment. Il sera d’ailleurs toujours le seul à avoir lu la copie intégrale du premier jet. Quand il y aura d’autres lecteurs, et je prévois expédier tout d’abord à ma soeur G., mais ce ne sera pas avant au moins quelques bonnes années, ils n’auront droit qu’à la copie corrigée et amputée, et il y aura toujours un décalage d’au moins quelques années entre l’écriture de ces lignes et la lecture par un plus large public.