Le 26 mars 2015, suite de ce que j'écrivais en 2010
J’essaie tant bien que mal de réduire la période de temps entre ce que je reproduis ci-dessous et le moment où je le copie ici. Pour y arriver, je n’ai qu’à me livrer plus souvent à des sessions de corrections de ce journal.
J’en reproduis donc un autre petit bout ci-dessous. Je suis toujours aux pages écrites à l’automne 2010. Je trouve cela laborieux parfois la façon dont j’ai écrit tout cela. Je sais qu’un peu plus tard, le style s’améliorera vraiment et de façon définitive.
Il y est toujours question de consommation de tabac et d’alcool. Je rappelle ici que j’ai cessé de fumer en mars 2012 et que je ne bois aucun alcool depuis février 2011.
Le mardi 28 septembre 2020
Hier matin, j’ai enlevé les plants de tomates du jardin. Je les ai découpés en petits bouts que j’ai enfouis dans la terre pour que le tout se transforme en compost d’ici la fin mai l’an prochain. Chaque soir, également, depuis la fin août, je vais enterrer mon propre compost dans le jardin. Il reste les fleurs et les plants de piments que je n’enlèverai qu’à la suite du premier gel.
Le dimanche 3 oct. 10
Ce ne fut pas un mois d’écriture, c’est le moins que l’on puisse écrire. Les semaines à venir devrait voir se noircir d’avantage de pages. Il est 3h45. Thérèse appellera d’ici 30 minutes et viendra me chercher vers 16h30 pour le souper du dimanche. J’ai dormi une bonne partie de l’avant-midi et C. a été passablement présente également. J’ai pris ma douche cet après-midi et j’ai écouté un bout de l’émission de François Dompierre à Espace Musique, à la radio. Ce soir, je devrais écrire un peu dans ce journal et écrire une lettre à ma sœur G.
Vendredi, j’ai travaillé chez madame E. J’ai fait l’épicerie et j’ai soupé chez ma sœur M. Je retournerai faire une moyenne épicerie vers la fin de la semaine, la TPS et un remboursement de l’aide sociale devant entrer cette semaine. C. a obtenu une marge de crédit de $100.00 chez l’un des dépanneurs des alentours, ce qui fait que je ne lui prêterai presque pas d’argent au cours des prochains mois.
Le mardi 5 oct. 10
Un mot avant l’envoi à mon psychologue.il est 7h55. Je dois quitter l’appartement à 8h20 pour me rendre chez madame E.. Hier, je me suis reposé et j’ai continué le nettoyage du jardin. Il ne reste que les huit plants de piment à enlever. Je découpe en petits bouts tout ce que j’enlève et je l’enfoui dans la terre. Le tout devrait être composté d’ici le prochain mois de mai.
Il y a beaucoup de choses, grandes et petites, qui méritent d’être écrites. Je reviendrai plus tard pour cela. Notons simplement que j’ai gagné $20.00 avec l’extra du billet de Banco de dimanche dernier, et le lendemain, soit hier soir, je gagnais $5.00, toujours avec l’extra. Le premier soir, j’avais les trois derniers numéros, et hier, j’avais les deux premiers. Un billet de Banco avec extra coûte $2.00.
Le dimanche 10 oct. 10
Il est 6h05. Je devrais demeurer aux alentours de l’appartement, aujourd’hui. Je souperai demain chez T. et H.. Hier matin, je me suis fait couper les cheveux chez D., à 9h30. Par la suite, je me suis rendu chez M. pour diner en compagnie, entre autres, de ma sœur M., de mon frère L.et de son épouse, L., ainsi que du fils de M., L. et son copain.
Toujours est-il, ce matin, je me suis levé à 4h30. J’ai bu un café et je me suis adonné aux prières et au travail d’énergie du matin. Je me livrerai probablement à quelques sessions d’énergie et de prières aujourd’hui, et, également, je compte bien revenir à au moins une autre occasion, écrire dans ces pages.
Hier, en revenant ici, avec M. j’ai acheté $42.00 d’épiceries au IGA pendant qu’elle attendait dans la voiture. Et en soirée, chez le dépanneur Laval, non loin d’ici, j’ai acheté une canne de tabac, une boîte de tubes, et deux bières. Je suis certain d’avoir suffisamment de tabac jusqu’à jeudi. Pour ne pas avoir à m’inquiéter à ce sujet, je devrais, aujourd’hui, acheter une blague de tabac, et alors, j’en aurai amplement jusqu’à la fin de semaine prochaine. Je toucherai certainement la paye régulière de madame E. ce vendredi, en plus des quelques dollars que je gagnerai chez monsieur T. jeudi.
Je n’ai rien gagné à la loterie depuis ce que j’ai rapporté l’autre jour. Il y a toujours l’idée de vivre certaines expériences et d’écrire avant que ne s’entame réellement une série de petits gains ou de quelques gains plus considérables
Le jeudi 14 octobre 10
Il est 7h10,. Après m’être endormi tard, hier, je suis sorti du lit à 6h10. Hier fut une bonne journée. J’ai fait le nettoyage annuel de ma fenêtre du salon, le cadre à l’intérieur et à l’extérieur, le grillage, etc. Puis j’ai préparé deux gros plats de salade et j’ai préparé du pâté chinois. J’ai également lu un bout de roman. J’ai parlé à différentes occasions avec C. ainsi qu’avec d’autres locataires. J’ai écrit une lettre à ma sœur M. que j’ai fait suivre à ma sœur T. J’ai également écrit à ma sœur G.
Enfin, je jouis de plus de temps chez moi, et en même temps, je dispose d’une bonne énergie de paix. J’ai le goût et le temps de faire des choses. Je n’ai pas accroché l’affiche à la poignée de porte, ce matin. Si C.fait irruption dans l’appartement, je ferai une pause de ces écritures.
C’est relativement un fait nouveau de jouir de journées ici que je peux utiliser à d’autres fins que de me reposer. J’aurais pu travailler chez monsieur T.,aujourd’hui, mais comme on prévoyait de la pluie pour ce jour et qu’il sera absent vendredi et samedi, nous avons convenu de reporter le tout à mercredi de la semaine prochaine.
Ce qui est spécial également avec le fait d’être bien et énergique, c’est que je ressens cet état tout en n’ayant pas un sou en poche. J’ai toutes les victuailles nécessaires. J’ai du café et du lait, mais je suis sans le sou. Cela a fait cesser les appels et les visites des emprunteurs habituels. Et la loterie m’a refusé le moindre gain depuis ce que j’avais rapporté la semaine dernière.
Le dimanche 17 oct. 10
Il en a fallu du temps avant que je ne me livre à une autre session d’écriture. Nous sommes dimanche. Il est 19h05. T. et H. sortaient pour le souper, aujourd’hui. Ils m’ont apporté un repas, ici, que je n’avais qu’à faire réchauffer.
J’ai à écrire. J’ai du mal à décider par ou commencer. J’accumule les rêves intéressants ces derniers jours. Le dernier est frais de cet après-midi. J’ai vu ma mère dans l’état qu’elle était au cours des dernières années, voire de ses derniers mois dans la maison d’Aylmer.
J’étais avec elle à Luskville. L’idée du rêve, c’est qu’elle profitait de quelques jours de sortie du foyer du bonheur, le centre de soin de longue durée qu’elle a habité au cours de ses trois derniers mois d’existences. Quelques flashes me reviennent de ce rêve. Nous étions au deuxième étage avant de nous retrouver au premier étage, dans la cuisine. Puis il y avait un gros pot de bonbons et un petit pot. Elle a disposé le petit pot sur le gros pot et a mentionné quelque chose comme quoi je pourrais boire de la bière avec ces bonbons. Dans ce rêve, nous étions tous deux tout près de faire la sieste. Puis elle m’a donné des sous pour une valeur d’environ $2.00 ou $3.00. Il s’agit d’un souvenir particulièrement fort. Au réveil, j’avais réellement l’impression qu’elle m’avait donné ses sous en ouvrant sa main sur ma main. J’avais le souvenir de la sensation physique de cela. Toujours est-il, pour revenir à d’autres scènes du rêve, une voiture arrivait devant la maison. C’était monsieur et madame C., les gens qui ont réellement été nos voisins à Aylmer. Dans le rêve, ils étaient encore nos voisins mais demeuraient dans la maison de nos voisins de Luskville. Monsieur et madame C. venaient chercher une de leur voiture qui était stationnée devant la maison de Luskville. Ils sont entrés pendant que ma mère s’affairait à la cuisine. Ma mère ne les a pas reconnus tout comme c’était le cas, au moins, au cours de la dernière année à Aylmer. Puis ensuite, j’ai chuchoté à monsieur C. que ma mère n’était dans cette maison que pour deux jours et qu’elle habitait maintenant au foyer du bonheur. Monsieur C. a commenté : « j’étais très étonné de la voir ici aussi ». Pour revenir à l’argent, quand il fut question d’argent dans le rêve, ma mère a dit que si je manquais d’argent, je pouvais attendre jusqu’au 5 pour payer ma pension.
En raison de l’irruption de C. dans l’appartement, j’ai cessé d’écrire pour un moment. En ouvrant l’ordinateur de nouveau, tantôt, un autre flash de ce rêve m’est revenu en mémoire. Ma mère avait une chaudière d’eau et une guenille et s’apprêtait à faire un bout de ménage.
Du gros ménage, c’est ce que j’ai réellement fait la semaine dernière, tout d’abord la fenêtre du salon, puis, le lendemain, j’ai fait briller comme un sou neuf la cuisinière et ses alentours. Et c’est ce que je continuerai à faire réellement quand je jouirai d’un peu de temps libre. Et du ménage intérieur, j’en fais un peu simplement en racontant ces rêves et des bouts de ma vie dans le cadre de ces écritures.
Notons enfin, pour en finir avec ce rêve pour l’instant, que ces deux ou trois dollars que ma mère m’a glissé dans les mains, c’était à peu de sous près, le montant réel qu’il me restait dans mon portemonnaie.
Il y a eu un autre rêve dernièrement, et dans celui-ci, il n’était pas question d’argent. J’arrivais sur une ferme, là ou sont les bâtiments. Puis, j’attendais l’arrivée de Solange, ma sœur. Dans le rêve, elle devait arriver en voiture, par le côté est ou ouest, je ne m’en souviens plus. Puis j’ai décidé d’aller à sa rencontre en marchant le long du chemin. C’était un nouvel endroit et j’ignorais complètement de quel côté était l’ouest ou l’est. Puis j’ai été inspiré, pour m’orienter de regarder ou était le soleil. Il était à gauche alors que je marchais sur le chemin et que je montais une côte. Puis un autre moment dans le même rêve, j’étais près des bâtiments en compagnie d’une fille qui travaillait à cette ferme. C’était l’heure de nourrir les animaux. Il y avait une autre fille qui, comme moi, ne connaissait pas le train-train quotidien de cette ferme. J’ai dit à la fille qui connaissait cette ferme que moi et l’autre fille, nous donnerions l’eau aux animaux pendant qu’elle leur donnerait la nourriture. L’idée étant qu’il y avait peu de risque d’erreur à donner de l’eau tandis qu’une personne d’expérience était requise pour fournir la bonne alimentation aux animaux. Notons qu’il n’était pas question de traire les vaches sur cette ferme, mais simplement de fournir la nourriture aux animaux. En songeant à ce rêve par la suite, j’ai pensé que toutes ces figures féminines me représentaient et que moi-même et la fille qui m’accompagnait pour abreuver les animaux étaient ma partie consciente tandis que la fille qui s’occupait de la nourriture représentait une partie plus profonde de moi, la partie qui savait des choses que le conscient ignorait.
Et puis un autre rêve qui date de dimanche de la semaine dernière, sur la galerie de la maison de Luskville, ma sœur T. se présentait tantôt avec une pelle et tantôt avec un aspirateur. Il y avait de quoi qui collait à la réalité du jour dans ce rêve, car ce dimanche, T. est repartie d’ici avec une plante de mon jardin qui avait jadis appartenu à une de mes anciennes clientes, décédée en 2008, madame P.. Afin de déterrer la plante, Thérèse avait utilisé une pelle. Et pour ce qui est du symbolisme du rêve, une pelle peut parfois annoncer des funérailles, ou, peut-être ,une prise de conscience, une transformation. Et l’aspirateur, le ménage qui revient.
Il y aurait d’autres rêves à narrer, mais j’en ai marre de raconter cela pour l’instant. Disons que la semaine à venir s’annonce assez occupée. Demain, je vais ramasser les feuilles chez madame M., qui est une ancienne voisine de madame P., justement. Je ne travaille pour elle guère plus qu’une fois l’an. Je gagnerai $30.00 peut-être demain, et j’en aurai besoin. Puis mardi, je conduirai madame E. chez son dentiste, et ce sera de nouveau la semaine pour remplir la feuille de temps et il y aura peut-être deux heures supplémentaires, soit $20.00 comptant. Et mercredi ou jeudi, selon la température, je travaillerai plus de deux heures chez monsieur T. ce qui me fera au moins $25.00. Puis ensuite, il ne devrait pas y avoir de paye de travail avant le vendredi de la semaine suivante.
Ce matin, C. fournissait le bacon, et je m’occupais du reste pour un brunch auquel nous avions également invité A. Dès 6 h.,, j’ai mis les patates au feu dans le but de préparer des patates rôties, puis j’ai fait cuire le bacon, les oignions et des tomates vertes. J’ai gardé le tout au chaud dans le fourneau; j’ai dressé le couvert puis, à leur arrivée, à 8h30, il ne restait que les œufs et les rôtis à faire cuire. À 9h30, elles partaient. J’ai fait la vaisselle et je me suis couché vers 10h30. Je me suis réveillé à 11hres30. J’ai mangé une sandwiche. J’ai regardé la télévision et je me suis endormi de nouveau jusqu’à 14h30. C.est venue parler un moment peu de temps après. À 15h30, j’ai fait ma promenade à pieds habituelles. Il faisait une température idéale. Enfin, à 16h20, ma sœur T a apporté le souper que j’ai mangé seulement à 18h et je me suis installé à l’ordinateur peu de temps par la suite.