la très grande lettre

Suite du même jour

Voilà l’autre partie que je voulais copier coller ici aujourd’hui.

Le lundi 7 mai 2012

Je dors davantage. Je dors plus tard le matin. Je me couche généralement plus tôt. Évidemment, je dors peut-être un peu moins le jour. Il n’y a rien de très défini encore, mais disons que, si je me réveille vers 4h30 ou 5h,  ce n’est généralement que pour un court laps de temps au cours duquel je fais parfois un peu d’exercices physiques et je retourne au lit pour un temps. Si je dois partir tôt le matin, je veille à me lever définitivement avant 6h45, ou encore, comme aujourd’hui, alors que je ne travaille qu’à compter de 14h chez madame E., je me suis recouché jusqu’à 7h45. Et un jour comme aujourd’hui, je ne réponds pas aux appels téléphoniques trop matinaux qui sont généralement ceux de L. vers 7h, ou ceux de C. ou d’A., beaucoup plus tôt.  Peu à peu, elles se rendront compte que je dors un peu plus longtemps.
J’ai quand même reçu C. pour quelques minutes vers 6h05, ce matin, mais ce n’était que pour lui prêter quelques dollars. Je suis retourné au lit immédiatement par la suite. Et au réveil, à 8h, j’ai fait encore un peu d’exercices physiques, puis j’ai procédé à la toilette du matin, aux prières, à la prise des médicaments, puis au déjeuner. J’ai laissé un message au répondeur de G.. Puis comme je me préparais à écrire à l’ordinateur, C. a fait de nouveau irruption dans l’appartement, et, cette fois, nous avons parlé pendant une vingtaine de minutes. À son départ, j’ai accroché l’affiche à ma poignée de porte indiquant de ne pas déranger. Je me suis versé un café et j’ai ouvert l’ordinateur.
     En fin de semaine, j’ai terminé la lecture du roman  intitulé «  l’enfant de l’aube » que j’avais emprunté à ma dernière visite  à la bibliothèque publique non loin d’ici. C’était un livre très intéressant racontant l’histoire d’une jeune institutrice de 18 ans dans les années 1940 dans un petit village du Québec. J’ai prêté ce livre à T. pour la semaine. Au cours des dernières semaines, elle avait lu «  Le chat  » et « Banc d’essai  » que j’avais également lus..
    Ce matin, juste avant de  m’attabler pour le déjeuner, j’ai lu quelques pages du dernier roman ramené de la bibliothèque. Cela promet plusieurs heures de lecture intéressante pour ce roman également. Et cela confirme ce que je ressentais et ce que j’avais demandé lors du choix de ces romans, soit d’être bien guidé. Cela faisait quelques bonnes années que j’avais recommencé à m’adonner à la lecture, mais lors de la dernière visite à la bibliothèque et au cours des semaines depuis ce temps, les livres et la chose culturelle ont peut-être pris encore un peu plus d’importance chez moi. Tous les romans empruntés lors de cette visite se sont avérées excellents. J’en ai prêté à T. qui les dévorait à l’intérieur d’une semaine. En plus, surtout pour moi, j’avais emprunté deux livres de poésie que j’ouvre à l’occasion et qui ont toujours un effet au moins apaisant si ce n’est énergisant. Puis, je ne sais plus si j’en ai glissé mot, mais la semaine dernière, je me suis rendu à la succursale de la bibliothèque où l’on garde les dvd et les cd et j’ai emprunté deux films. Un soir, la semaine dernière, j’ai écouté « une vie qui commence », film probablement assez récent mais dont l’action se situe au début des années 60. Il s’agit de l’histoire d’une famille ordinaire comptant trois enfants dont le père est médecin. Celui-ci meurt prématurément et le plus vieux des fils, qui a peut-être 13 ans, se met à jouer au médecin et à vouloir remplacer son père. Cela devient pathétique pour un temps, mais cela se termine bien. J’ai un autre film à regarder, ce que je ferai probablement en soirée aujourd’hui car je dois les rapporter demain. Je paie $2.00 pour une semaine pour emprunter un dvd à la bibliothèque. Et les deux films que j’ai semblent être intéressants tous les deux.
    Et pendant que j’écris tout cela, espace.mu diffuse de la belle musique via les écouteurs à mes oreilles. L’oreille droite qui a été affectée par l’opération se replace très bien. La sensibilité revient. Mais j’attendrai encore quelques semaines, sinon plus, avant d’entamer les démarches pour obtenir un ou des appareils auditifs.
    J’ai ouvert un dossier dans le service bloc-notes de Yahoo, un dossier à propos de mes gains de loterie. Je note tout simplement ici que la semaine dernière, j’avais acheté un billet de banco bon pour sept tirages. Sur ce billet, il y avait trois séquences. Le billet coûtait $28.00 et en tout et partout, il s’est avéré gagnant de $30.00. J’ai donc fait mes frais avec ce billet. Maintenant, j’ai un billet bon pour trois tirages, le premier tirage ayant eu lieu samedi, le dernier tirage sera donc ce soir. Avant d’expédier à G. demain, j’espère avoir noté ce qui en aura été avec ce billet.
Le mardi 8 mai 2012
   Hier, je suis arrivé à 14h. chez madame E.. J’ai fait du ramassage dans la cuisine avant de la conduire chez l’acupuncteur pour son rendez-vous de 15h.. Pendant qu’elle était là, j’ai fait différentes commissions pour elle, et pour moi, je suis allé porter les papiers pour le permis de conduire et la carte d’assurance-maladie au bureau d’enregistrement aux Galeries Aylmer. On me postera mes deux cartes.
   Au retour, je lui ai fait chauffer un rôti de porc tout préparé qu’elle avait acheté chez M & M, il y a un certain temps et je lui ai pelé une patate douce qu’elle a mangé crue. J’ai quitté sa maison à 5h45 pour monter à bord de l’autobus à 6h10 et être ici à 6h50. J’ai mangé du spaghetti pour le souper. Puis au cours de la soirée, j’ai eu droit à la visite d’A.pour un bon moment. La mère de G. a téléphoné et je suis allé avertir G. Et pendant que je mangeais mon spaghetti vers 20h., pour un bon moment, il y avait A. qui regardait la télévision et G. au téléphone qui parlait à sa mère. Puis ces deux dames sont sorties et peu de temps après, C. a fait irruption dans l’appartement. Finalement, A. S. est venu m’emprunter quelques dollars. Il doit travailler un peu en fin de semaine prochaine, et ainsi, avoir assez d’argent.
    Et puis vers 21h, hier, j’ai entrepris de regarder le deuxième dvd que  j’avais emprunté l’autre jour. Je me devais de l’écouter hier car je dois le remettre aujourd’hui. Il s’agissait du film de Luc Picard, « l’audition », qui a sans doute connu ses heures de gloire il y a quelques années. C’est un excellent film. Le personnage principal gagne sa vie en tabassant des gens qui ne payent pas certaines dettes. Puis un jour, il décide de changer de vie et se prépare longuement pour une audition pour un film et comme il réussit l’audition, il apprend que sa compagne est enceinte. Comme c’est arrangé avec le gars des vues, son audition consistait à enregistrer un texte devant caméra et ce qu’il devait enregistrer, c’était un père qui s’adressait à son fils de quatre ans, un fils qu’il ne verrait jamais. À la fin, comme il fête sa nouvelle vie à l’occasion de la première de l’acteur qui l’avait « coaché » pour l’audition, son passé le rattrape, et alors qu’il se soulage au petit coin, arrive le fils de quelqu’un qu’il a sérieusement tabassé dans le passé, et celui-ci l’abat avec un pistolet. Puis dans les quelques scènes qui suivent, on se retrouve quatre ans plus tard, alors que son fils de quatre ans écoute la cassette de son audition. Dans le texte de ce qu’il dit à son fils, il y a ceci : « la vie est un mystère, il y a juste les grandes personnes qui disent le contraire ».
    J’ai rien gagné à la loto hier. Mais ce n’est pas important. Il est quasiment 11h maintenant. À 5h, ce matin, en me levant, j’ai immédiatement fait la vaisselle qui s’accumulait depuis dimanche midi. Puis je me suis recouché. J’ai parlé à L. vers 7h et j’ai dormi encore un peu par la suite. Finalement, il était près de 10h quand j’ai terminé mon déjeuner. C. a appelé tantôt pour me dire qu’elle m’achètera deux liqueurs dans une vingtaine de minutes.
   Le roman que je lis présentement, c’est Le conte, de Louis Émond. C’est un roman un peu initiatique, et au début, on peut lire ceci : « Je croyais tout de même entrapercevoir le terme du périple lorsque, par hasard, un vagabond en qui je reconnus Tagore m’apostropha de la sorte : « Le voyageur doit frapper à toutes les portes avant de parvenir à la sienne ».