la très grande lettre

Retour au transfert d'écritures, automne 2011

Nous sommes le dimanche 18 février 2018. Il est plus que temps que je m’avance un peu dans ce travail de transfert d’écritures personnelles. Ci-dessous, je relate le quotidien durant quelques semaines à l’automne 2011.
Je travaille toujours six demis journées par semaine chez madame E qui aura 94 ans dans quelques semaines. Elle conserve l’esprit vif mais ses mouvements sont de plus en plus lents. Elle ne sort pratiquement plus de sa maison si ce n’est que pour une coupe de cheveux aux trois ou quatre mois ou pour la visite d’un professionnel de la santé tous les quelques mois également. Elle reçoit la visite d’une infirmière aux deux semaines. Elle est encore autonome pour ce qui est de son hygiène personnelle.
J’écris encore régulièrement, mais moins forcément. En plus de madame E., je dois apporter beaucoup de soutien à C. ici dans le bloc qui est très malade depuis un bon moment. Elle a fait les repas assez souvent l’an dernier, mais depuis plus d’un mois, elle ne fait presque plus rien pour ce qui est de la nourriture et je dois faire un peu de ménage pour elle aussi. Sa médication et sa maladie font aussi en sorte qu’elle délire quelque peu depuis un temps, et, peut-être de plus en plus.
Je ne veux pas parler contre elle parce que j’ai vécu de très bons moments en sa compagnie, même si souvent, elle accaparait et accapare encore beaucoup trop de mon temps. Ca achève sans doute, mais parfois j’ai l’impression que ça s 'éternise Tout de même, je jouis d’un peu plus de temps seul dans mon appartement. Elle dort un peu plus ces derniers temps et fait sonner mon interphone bien moins souvent. Elle ne m’a pas visité depuis plus de deux semaines, Mais tout cela dans le fond, c’est du au fait qu’elle est plus malade qu’avant.
Aussi, je ne sais si je l’avais noté ici, mais ma soeur T, souffre d’Alzheimer et il y a un bon moment que nous ne pouvons plus conversé normalement avec elle, et , aussi, son époux H., qui était aussi un bon ami à moi, a rendu l’âme au cours des dernières semaines. En raison du peu de temps libres que j’ai, je ne l’avais pas visité depuis un bon moment. D’ailleurs, dans l’esprit malade de T, il était décédé depuis longtemps.
Alors, voilà, retour à 2011.

Le samedi 17 sept. 11

Hier, comme tous les jours, j’ai acheté un billet de loto poker à $2.00 et un billet de Banco à $2.00 également. Depuis quelques semaines, déjà, la loto poker est rentable et il est temps que je mentionne mes gains dans ce cahier.
Comme hier, par exemple, je me suis procuré le billet au dépanneur d’un centre d’achats d’Aylmer. Pour la troisième fois, à ce dépanneur, à l’intérieur d’une période de quatre semaines environ, j’ai gagné $10.00 avec le tirage instantané. Je précise ici qu’à la loto-poker, nous pouvons gagner de deux façons, soit à l’achat du billet et à la suite du tirage qui a lieu en soirée. J’ai gagné des deux façons, hier. Premièrement, le fait qu’il y ait eu trois 5 dans ma série de cartes m’a fait rafler $10.00 à l’achat et ce même trio de cartes est apparu lors du tirage en soirée, ce qui m’a alors permis de gagner $20.00, soit $30.00 en tout avec ce billet, hier. Et c’était au moins la troisième occasion depuis un mois que je gagnais $20.00 au cours du tirage en soirée. En plus, à plusieurs occasions, j’ai gagné $2.00 ou $4.00 à l’achat des billets et $2.00 au tirage du soir.

Le lundi 19 sept. 11

J’irai chez madame E., aujourd’hui, mercredi et vendredi, et demain, mardi, j’ai rendez-vous chez le docteur Gauthier. Hier, avant d’aller souper chez T., nous avons fait un détour pour que je puisse indiquer à quel endroit était situé le nouvel emplacement du bureau de G., mon psychologue.
L’épouse de G., L., est la psychologue de T. G. et L. reçoivent des groupes de temps à autres et T. participe à un de ces groupes ce matin. Ils sont à leur nouvel endroit depuis le début août.
Parfois, hors des sessions d’écriture, je pense à quelque chose que je devrais inclure dans l’une des prochaines séances. Et l’une de ces choses, c’est qu’il n’y a pas eu la moindre rechute depuis le 16 février dernier pour ce qui est de la consommation d’alcool. Cela fait donc plus de sept mois et je ne ressens aucun désir de boire.
Et également, dans les choses que je désire mentionner, deux bribes de rêves d’hier, l’un le matin, et l’autre durant le jour, après la sieste. C’est surtout le premier qui est significatif. Il y avait madame E. et moi, un frigo, et un gros globe de lampe. Madame E. et moi étions prêts du frigo. Au début, le globe de lampe était sur le frigo et je devais le transporter quelque part. Je l’ai empoigné et, pour un instant, j’ai craint de l’échapper et qu’il se fracasse sur le plancher. Il était sans doute assez lourd puisque je le faisais glisser doucement le long du frigo sous la surveillance de madame E. Finalement, je ne l’ai pas échappé. Je considérais ce rêve intéressant car il mettait en vedette des symboles que je note de temps à autres dans ma vie de tous les jours lorsque pour quelques instants, je prends connaissance de l’aspect symbolique des alentours. Ces symboles sont tout simplement la lumière et la nourriture.
L’énergie que je ressens ou que je brasse le matin dans le cadre de la session de prières, et parfois, de méditation, ou encore l’espèce de paix spéciale que je ressens à la suite d’une séance d’écritures comme ce matin, peu importe ce que j’écris, ou encore la paix profonde et semblant être ancrée en moi pour longtemps que je ressens à la suite d’une session de thérapie avec Gilles, ou bien l’espèce d’effet enivrant engendré par les séances d’exercices sur le vélo stationnaire. Et puis bien d’autres choses, finalement, la lecture, la marche, les relations avec les gens du groupe ici, avec les membres de ma famille, avec mes clients, et autres. L’écriture de ce paragraphe est laborieuse, ce sera à écrire de nouveau ou à effacer, tout ce que je voulais en venir à dire, c’est que toutes ces formes d’énergie sont une lumière pour la totalité de mon être, une lumière et une nourriture.
Et l’autre bribe de rêve, j’en étais tout simplement à calculer le temps qu’il me faudrait pour me rendre quelque part et en revenir. Et en y repensant par la suite, j’ai eu l’impression que pour ce calcul, j’habitais à la résidence St-François et que la destination était la résidence Hamel.
J’ai perdu un peu de temps sur les sites de rencontres ces derniers jours et il ne ressort personne. Le plus curieux, c’est que ce fait me soulage. Les premiers jours d’automne répandent un parfum de nostalgie dans l’air qui fait fuir la solitude. Je me souviens d’un de ces dimanches d’automne alors que je conduisais madame Peluso chez ses enfants, elle avait noté que ce n’était pas une journée pour rester seule.
Le mercredi 21 sept. 11

Dans mon rêve de l’avant-dernière nuit, il y avait C. qui arborait une coupe de cheveux de petite fille avec une couette de chaque côté de la tête. Dans le rêve, j’ai attendu un bon moment avant de commenter sa nouvelle coupe et je craignais que cela la peine. Puis il y avait une autre locataire du bloc que j’ai tout d’abord pris pour A. alors qu’il s’agissait d’une autre locataire que je nomme A. également. Celle-ci a tout simplement mentionné la date du prochain lundi qui, dans la rêve, était le 2 mai. En 1983, c’était un lundi 2 mai quand mon chapelet s’était transformé en pendule.
En 1983, j’étais loin d’être bien comme aujourd’hui, je n’étais pas médicamenté et je ne rencontrais aucun psychologue. J’étais carrément psychotique, mais c’était une psychose initiatique.
J’écrirai peu ce matin, finalement, étant pressé par le temps, mais je devrais me reprendre demain alors que je serai en congé.
Le vendredi 23 sept. 11
J’avais écrit quelques paragraphes tantôt et un geste involontaire m’a fait pousser la souris juste pour fermer le dossier sans conserver ce qui était écrit. Alors, je n’écrirai pas ce matin quoique je sois du pour quelques bonnes sessions d’écriture. Mais je me sens bien tout de même.
Le dimanche 25 sept. 11

Bon, j’espère écrire un bout ce matin. La musique d’Espace.mu me parvient via les écouteurs, et, en même temps, je suis branché sur un site de rencontre.
Jeudi, j’étais en congé. Le matin, je me suis rendu chez l’opticien Albert, sur la rue Spark, à Ottawa, pour y cueillir de nouveaux verres fumés avec prescription.
Il y avait eu un petit accident, l’an dernier, chez monsieur T., avec les verres précédents. Les lunettes en étaient ressorties quelque peu amochées mais tout de même en un seul morceau. Puis sans qu’il ne se produise quelques nouveaux accrochages que ce soit, en revenant de la tournée dans les cantons de l’est, en août, une des branches des lunettes était détachée. Je croyais alors qu’il s’agirait d’installer une nouvelle visse pour la faire tenir.
Je m’étais rendu chez mon optométriste habituel, à Aylmer, et la préposée m’a dit qu’elle ne pouvait pas les réparer et qu’il faudrait me rendre à l’endroit où je les avais achetés. Je me suis alors rendu à Ottawa, en début de semaine, juste avant un rendez-vous chez mon médecin de famille, et là également, on a dû admettre son impuissance à réparer cette monture. J’ai alors, avec ma carte de crédit, fait l’acquisition d’une nouvelle monture, au coût de $100.00. Ils ont taillé la vitre et les nouveaux verres étaient prêts jeudi.
D’après ce que je ressentais ce matin là, j’avais vraiment le sentiment que je rencontrerais un gars ce jour là, et je me doutais que ce serait probablement l’histoire d’une fois. J’avais vraiment ce sentiment, un sentiment qui laissait peu de place au doute, quoiqu’au cours des années, j’ai appris à douter de tous mes pressentiments.
Il faisait doux, jeudi, je me sentais tout à fait en paix et rempli de bonnes énergies. Après avoir ramassé mes nouvelles lunettes, j’ai marché doucement vers le centre Rideau, un centre d’achats du centre-ville d’Ottawa, en pensant tout simplement me rendre à une toilette pour hommes, car je sais depuis un bon moment que les rencontres occasionnelles sont fort possibles à cet endroit.
Et puis effectivement, en moins de deux, je me suis retrouvé à flirter directement avec un très beau jeune homme et nous nous sommes rendus à une salle de bain au troisième, là où c’est un peu moins occupé et nous nous sommes livrés à des actes sécuritaires, rapides, et quand même agréables finalement.
Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, mais je ne crois pas qu’il rappelle et c’est bien tant mieux. Au cours de la petite conversation que nous avons eu par la suite, il m’a mentionné le nom d’un site de rencontre que j’ai visité par la suite. Et cette visite m’a incité à m’inscrire à un autre site de rencontre qui affiche d’avantage de profils locaux.
Je verrai ce qu’il adviendra. Je compléterai mon profil par les petits et je referai mon profil d’un autre site de rencontre auquel je suis déjà inscrit. Et probablement que je fermerai le troisième qui ne m’amène que des gens outre-mer.
Pour en revenir à cette expérience de rencontres rapides de l’autre jour, disons que dans un certain sens, c’était de retourner en arrière et qu’en même temps, cela comblait un besoin qui grandissait depuis des années. Car cela datait passablement depuis la dernière relation sexuelle concrète avec une autre personne en chair et en os.
Donc, cela m’a satisfait et m’a renforcé dans mon désir de connaître un vrai copain. Et j’ai le sentiment, mais ce sentiment n’est pas aussi libre de doute que ne l’était celui de jeudi à l’effet que je rencontrerais ce jour là, j’ai le sentiment dis-je, que je vivrai quelques rencontres de courtes durées avant que ne se présente le vrai copain à long terme. Et ces amis d’un jour qui se succéderont jusqu’au véritable copain, je ne les rencontrerai pas dans une toilette publique mais via un de mes sites de rencontres ou au cours d’une balade en autobus.
Je me sens très bien finalement et c’est ce sentiment de bien-être qui me fait dire que je suis plus disposé à rencontrer réellement maintenant que je ne pouvais l’être il y a à peine quelques mois ou il y a un an ou deux.
La lecture et l’écriture font, de nouveau, partie intégrante de ma vie, pratiquement de mon quotidien. J’ai toujours un roman que je lis et quand j’achève le dernier livre que j’ai ici, je prévois le jour de ma prochaine visite à la bibliothèque publique.
C. vient d’appeler. Elle vient de se réveiller. Elle sera ici dans quinze minutes. J’ai quand même joui d’un bon moment de paix ce matin. Il y a du nettoyage de jardin à l’horaire aujourd’hui, et probablement qu’avant longtemps, je reviendrai à ce cahier.
Le mercredi 28 sept. 11

Ma sœur M. célèbre ses 64 ans, aujourd’hui. J’aurai le temps de noircir quelques lignes probablement ce matin. Cette semaine, des employés de MCN, l’organisme qui s’occupe de mon bloc appartement, font un grand ménage dans l’appartement de C., et, durant ce temps, C. occupe un appartement au premier étage qui est libre depuis le décès d’un locataire à l’été. Elle me visite quand même, mais peut-être un peu moins fréquemment que lorsqu’elle est à côté.
Et puis qu’il y ait eu peu d’écritures ces derniers jours, ce n’est pas seulement à cause de C.. C’est dû à un ensemble de facteurs comme le fait que j’aie consacré beaucoup de mon temps sur un site de rencontres. J’ai encore du nettoyage à faire dans ces sites de rencontres et j’ai également à écrire un peu plus sur moi. Écrire ce que je crois qui sera maintenant, soit que je rencontrerai quelques ou plusieurs personnes pour peu de temps, puis que je nouerai certaines amitiés et que dans un avenir plus ou moins rapproché, il y en aura un qui stationnera dans mon être pour un bon moment. Et que ce type peut arriver dans ma vie à partir d’internet, mais qu’il peut tout aussi bien attendre l’autobus au même arrêt et en même temps que moi.
Disons que ces derniers temps, il y a une espèce d’énergie qui favorise les rencontres qui me font du bien et je ne parle pas seulement d’une croustille sensuelle comme celle à laquelle j’ai eu droit jeudi dernier et que j’ai raconté ici. Je pense, par exemple, à hier matin, alors que j’attendais sur le boulevard Maisonneuve, tout près d’ici, l’autobus qui m’amènerait aux Pronenades de Gatineau, d’où je devais emprunter un autre autobus pour me rendre chez mon dentiste à 8h Toujours est-il, sur Maisonneuve, il était 6h30 du matin et un beau jeune homme attendait l’autobus en même temps que moi. Il m’a demandé une cigarette et nous avons parlé jusqu’à l’arrivée de mon autobus, il attendait pour un autre numéro. Toujours est-il, ce jeune homme, il était beau, souriant et intelligent. Et d’avoir échangé quelques minutes avec lui, cela a constitué mon carburant de bonne énergie pour un bon moment.
Il y a eu lui, puis ces derniers temps, il y a eu beaucoup plus d’intéressants échanges de regards. Concrètement, j’ai vraiment l’impression de croiser beaucoup plus de beaux gars dans une journée que ce ne fut le cas pendant longtemps. Et aussi, on peut dire que j’avais, et que j’ai encore probablement, l’appétit pour cela.
Je continue les exercices quotidiens sur la -bicyclette. Je lis toujours un peu chaque jour. Je fais encore les prières énergétiques le matin. Je fais une méditation guidée de temps à autres. Régulièrement, je donne un coup dans le ménage ou dans la préparation de plats. Comme hier après-midi, j’ai fait la recette avec les côtelettes de porc, les oignons, l’ail, le céleri, les carottes, la sauce Chili, la moutarde, etc. J’en ai donné une portion à C..
Puis j’ai beaucoup de choses à écrire dans ce cahier, que ce soit sur l’espèce d’expérience initiatique que je vis ou encore sur certains des locataires, ici. Le groupe des nécessiteux s’allonge et je vais devoir mettre fin, un certain moment, au fait que l’on me considère comme une banque, une banque financière et une banque alimentaire. Pendant que moi, je gagne en mieux-être, certaines personnes ici s’enfoncent.
Le dimanche 2 oct. 11

Bon, il est 7h25. Je m’installe pour l’écriture, pour un petit moment, j’espère. Au cours des derniers jours, j’avais hâte à ce moment spécial.
Ce matin, à 5h 30, alors que je terminais la première partie du travail d’énergie et de prières que je fais chaque matin, C. a cogné à la porte.
J’ai mis quelques secondes à terminer cette partie et je suis allé répondre, la recevant avec un « il est un peu de bonne heure » dit sans douceur. Puis elle s’est assise et j’ai préparé le café en étant très peu loquace. J’ai passé de longues minutes à faire la café et à essuyer le comptoir, à rendre ce coin de mon appartement très propre, ce que j’aurais évité de faire, peut-être, à une autre heure du jour.
Et par la suite, m’est revenu en mémoire l’histoire que ma mère a raconté quelques fois à savoir que tante C, la sœur de mon père, au retour d’une visite chez I., la sœur de ma mère, avait dit à ma mère que tout le temps qu’elle avait été dans la maison d’I., cette dernière n’avait cessé de frotter une marmite dans l’évier de cuisine. Ma mère disait : « je ne lui ai pas dit, mais Irène, en frottant, ce n’était pas la tache sur la marmite qu’elle voulait faire partir, mais c’était elles (C. et l’autre dame qui l’accompagnait) qu’elle essayait de faire partir.
Puis tranquillement l’énergie retrouvait son équilibre en moi et j’ai réussi à être d’assez bonne compagnie pour C. qui est demeurée dans l’appartement de 5h30 jusqu’à 6h20. Après son départ, j’ai fait la deuxième partie de l’énergie, la partie que je fais toutes lumières éteintes. Il y a un bon moment que j’ai noté que je ressens davantage l’énergie lorsqu’il fait sombre ou lorsque j’ai les yeux fermés.
J’ai donc complété les prières puis je me suis installé à l’ordinateur. Et à ce moment, avant d’ouvrir ce journal, j’ai une autre fois changé mon mot de passe pour le courriel Yahoo, car je craignais légèrement de l’avoir modifié dernièrement alors que j’étais de nouveau sur une fausse page Yahoo.
Car cela est un événement à raconter. Quelqu’un, la semaine dernière, a utilisé à mon insu mon compte Yahoo et cette personne a fait parvenir un courriel ou deux à la totalité de mes contacts Yahoo. Ce ou ces courriels contenaient un lien qui lorsque cliqué conduisait à un site qui vendait du Viagra et du Cialis, probablement très explicite sexuellement, je ne l’ai pas vu, n’ayant pas ouvert le lien qui a abouti dans mon compte Vidéotron, cette adresse faisant partie de ma liste de contacts Yahoo.
Ce jour-là, je crois que c’était mercredi, j’avais travaillé chez madame Earwaker pour une bonne partie de la journée. Vers 15h30, j’ai ouvert l’ordinateur. Il y avait plus d’une vingtaine de messages non lus dans ma boîte de réception dont des accusés de réception automatique d’entreprises telles qu’Espace musique ou autres. Puis il y avait également une dizaine d’avis de non livraison car ces destinataires n’acceptent pas de courriels. Puis heureusement, il y avait un mot de Lise disant simplement : « qu’es ce que tu veux que j’achète » ?
J’ai indiqué « problèmes » comme sujet et j’ai raconté la situation à Lise comme quoi j’avais probablement été hameçonné et que la personne qui avait fait cela avait expédié quelque chose à la totalité de mes contacts et que je ne savais pas ce que c’était. Lise a répliqué peu de temps par la suite regrettant de l’avoir ouvert et m’apprenant de quoi il s’agissait.
J’ai consacré un bon moment à tant bien que mal régler cette question. J’ai tout d’abord modifié mon mot de passe. Ce matin, je l’ai modifié de nouveau en pensant que j’étais peut-être encore hameçonné lorsque je l’ai modifié. Puis je me suis créé un sceau de sécurité. J’en avais déjà eu un, mais j’avais cessé cette pratique car j’ai un petit programme de nettoyage et ce système enlevait toujours ce sceau de sécurité. Dorénavant, après le nettoyage, je me donnerai la peine de le remettre.
Puis j’ai écrit une lettre expliquant la situation que j’ai fait parvenir aux principaux contacts, soit aux gens de la famille et à certaines autres personnes dont à mesdames E. et M. Madame Morin m’a fait parvenir une belle réponse à cela.
J’avais ouvert un compte dans un site de rencontre quelques jours auparavant, un site qu’aucun de mes systèmes de sécurité, McFee et Spyware terminator, ne condamnait. Ce site regroupait plusieurs personnes de la région. Je n’ai eu aucun contact à l’intérieur de ce site. La seule chose, c’est que plus souvent qu’autrement, lorsque j’y étais pour quelques minutes, je notais une invitation à être l’ami de quelqu’un (friend request, car ce site était de langue anglaise). Je regardais le profil de la personne et s’il était le moindrement intéressant, j’acceptais d’être l’ami de cette personne. Au bout de quelques jours, j’étais rendu avec un certain nombre d’amis comme cela.
Puis m’est venu l’idée de vérifier les informations auxquels les gens avaient accès sur mon profil et j’ai constaté que pour chacune des informations, j’avais le choix par un simple clic de la rendre disponible à tous les utilisateurs, à mes amis, ou de la garder pour moi. Je n’avais pas fait le réglage et je me suis rendu compte que mon adresse courriel pouvait être vu par mes amis. Je me suis empressé de la réserver pour moi seul, mais le mal était fait si on se fie à ce qui m’est arrivé le lendemain. Car c’est probablement un de ces types qui a fait le coup.
Puis quelques heures après le coup, l’adresse de ce site s’est placé lui-même sur la barre d’outil en haut de l’écran. J’étais déjà fâché. J’ai cliqué sur l’adresse pour me rendre au site, puis là m’est apparu un message m’indiquant que Yahoo déconseillait ce site et de cliquer quelque part si je voulais m’y rendre à mes propres risques. J’ai pensé « c’est bien le temps de me le dire maintenant que le mal est fait ». Mais je devais me rendre au site quand même, cette fois pour annuler mon compte. Et c’est compliqué de sortir de là. J’ai cherché longuement avant de dénicher presque au milieu du long texte des termes et conditions que pour annuler son compte, il fallait écrire un courriel à partir de la même adresse courriel qu’on avait donné dans le site à une adresse réservée à cela qu’il nous donnait.
Je suis sorti de ce site et j’ai écrit le message pour annuler mon compte tel qu’on disait de le faire dans ce que je venais de lire. Je mentionnais que je désirais fermer mon compte même si je venais à peine de payer pour un certain temps. Et c’est, avant de commencer à écrire ce matin, ce qui m’a fait perdre un peu de temps, j’ai vérifié dans ce site et mon profil y est toujours. Je suis donc retourné dans mon dossier des messages envoyés et je leur ai fait suivre la lettre de vendredi avec un petit mot en demandant de fermer mon compte le plus tôt possible et de me faire parvenir une lettre de confirmation.
De plus, hier, j’étais décidé à faire le ménage dans ces sites de rencontres. J’ai fermé mon compte dans le site « Distingay », celui sur lequel j’étais inscrit avec l’adresse Windows live et celui qui ne m’aura fait connaître que des gens outre-mers qui n’étaient, pour la plus part ,que des arnaqueurs. J’ai également fermé mon compte dans le site « Badoo », un site auquel Jonathan m’avait invité il y a plus d’un an et qui ne m’a jamais rien apporté non plus. Mentionnons que Distingay ne m’a jamais coûté un sou et que j’ai dépensé peut-être $30.00 dans Badoo depuis plus d’un an.
Il y a autres choses avec Badoo. Sans que je ne sache à quel endroit j’avais cliqué involontairement, l’adresse de Badoo s’était nichée dans ma barre d’outils. Je n’avais qu’à cliquer dessus pour arriver dans le site. C’était fin cela, mais je me suis rendu compte après son retrait que le fait d’avoir cette adresse, et du même coup, toute la lourdeur de Badoo, tout près, tout cela, dis-je, engendrait certains problèmes de fonctionnement de mon ordinateur. Entre autres, dans Yahoo, par exemple, je ne pouvais plus télécharger certaines choses depuis un bon moment, et, également, je ne pouvais plus supprimer de contacts. J’ai enlevé Badoo au cours de l’après-midi hier et déjà en soirée, je me suis rendu compte, à mon grand plaisir, comme la fonction pour supprimer des contacts étaient de nouveau opérationnelle. Et finalement, précisons qu’il était beaucoup plus simple de quitter Badoo et Distingay que ce ne fut le cas pour l’autre site, je n’avais qu’à cliquer sur « supprimer mon profil »
Également, j’ai repassé en revue les paramètres de mon compte Yahoo. Là encore, il y a des choses que je ne me souvenais pas d’avoir régler. J’ai enlevé par exemple le fait que tout nouveau destinataire soit automatiquement inscrit dans mes contacts.
Il est 9hres. Je cesse d’écrire pour le moment.
Le lundi 3 oct. 11
Je reviens le lendemain matin, 3 octobre. Il est 5h54. J’ai fait la version brève de l’énergie et des prières matinales afin d’avoir un peu de temps pour l’écriture.
Cela a pu sembler un peu long hier d’écrire ou de lire à propos des sites de rencontres, mais d’avoir écrit cela a vraiment tenu lieu de thérapie pour un bon moment. Depuis cette histoire d’hameçonnage sur mon compte Yahoo, je ressentais de temps à autres un sentiment de honte et de culpabilité, quelque chose de fort semblable à ce que j’ai ressenti souvent dans ma vie à propos de mon homosexualité. D’être sorti de la plupart de mes sites de rencontres, d’avoir supprimé plusieurs de mes contacts et d’avoir écrit longuement hier matin, tout cela, et d’autres choses, m’ont redonné mon sentiment de paix habituel. Le souper chez T. et H. s’est très bien déroulé, hier. Je crois que je peux considérer cet épisode comme affaire classée.
J’écrirai encore un peu aujourd’hui et demain, puis j’expédierai le tout à mon psychologue, G.. Je ferai suivre également le message que madame Morin m’avait fait parvenir suite à ma note d’explication de l’hameçonnage. Je ferai peut-être suivre également le petit mot de mon cousin, P. ,petit mot qui était compréhensif et intéressant également.
De sortir de quelques sites accélère mon arrivée aux écritures, que ce soit les courriels ou ce journal. Avant, à chaque ouverture d’ordinateur, je faisais la tournée de ces sites. J’écrirai à nouveau sur les sites ultérieurement, mais disons seulement que pour l’instant, je ne conserve que Qc.boy, site sur lequel je me ferai un profil convenable éventuellement, et je m’ouvrirai de nouveau un compte sur Gay rendez-vous. Il s’agit là de deux sites entièrement gratuits, de deux sites de langues françaises, et dont les membres sont très majoritairement canadiens. On peut arguer que c’est Gay rendez-vous qui m’avait apporté le faux Stéphane Dahissiho, mais sur Gay rendez-vous, j’ai aussi chatté quelques fois avec des gens intéressants dont l’un d’eux, D., de Rimouski me repasse dans l’esprit de temps à autres. J’écrirai plus tard sur lui aussi.
Depuis que j’avais écrit sur la loterie, je n’ai eu droit à aucun gain digne de mention si ce n’est que quelques $2.00 ici ou là. Mais il s’agit là d’une facette de mon expérience dont je reparlerai éventuellement.
Je voulais mentionner aussi que si C. se fait plus accaparante dernièrement, c’est en partie dû au fait qu’ils font présentement un grand ménage dans son appartement, et que durant ce temps, elle occupe l’appartement laissé libre par le décès d’un locataire l’été dernier. Le fait de ne pas être chez elle l’énerve.
Samedi, j’ai balayé la chambre de L. et fait un peu de ménage ailleurs chez elle, puis j’ai tondu le gazon de monsieur T.. Je retournerai la fin de semaine prochaine pour, probablement, tailler une haie chez monsieur T.
Puis vendredi chez madame E, j’ai installé de quoi de neuf dans sa toilette et cela a demandé beaucoup de temps. Je constatais que l’eau s’écoulait constamment et que cela commençait à s’écouler vers la fin du remplissage du bassin d’eau derrière la toilette. Après plusieurs essais, madame E. a trouvé une façon pour qu’il y ait moins d’eau derrière. Il s’agissait d’agrandir le flotteur en attachant quelque chose dessous. Ainsi, ce contenant d’eau cesse de se remplir alors qu’il y a environ un pouce de moins d’eau qu’auparavant et le tout fonctionne parfaitement.
Jeudi matin, je me suis rendu à l’hôpital de Gatineau pour une prise de sang. Je rencontrerai la remplaçante du docteur G. dans deux semaines à propos des résultats de cette prise de sang. Ensuite, je fixerai rendez-vous avec le docteur G. pour la fin du mois de février.
J, la secrétaire du docteur Gauthier doit m’appeler d’un jour à l’autre pour m’indiquer à quel endroit et quel jour je me ferai enlever la tumeur bénigne que j’ai au cou.
Lundi et mercredi de la semaine dernière, j’ai travaillé chez madame E.. Mercredi, entre autres, j’ai taillé la deuxième haie que je devais faire. Il en reste une autre. Et mardi dernier, j’avais mon rendez-vous au centre dentaire Lapointe, à Gatineau, pour le nettoyage de mes dents et pour une réparation.
Le mardi 4 octobre 11

Parce qu’il fonctionnait vraiment très lentement, j’ai dû fermer et ouvrir de nouveau l’ordinateur. Puis, entre temps, C. a frappé à la porte. Il était 5h50. Elle était en manque de liqueur. Je lui en ai prêté une bouteille et elle devait visiter Y., une autre locataire.
Hier, chez madame E., j’ai enlevé le climatiseur de la fenêtre et je l’ai rangé au sous-sol puis nous avons magasiné dans différents commerces d’Aylmer. Elle a entre autres acheté de nouveaux rideaux pour le salon que j’ai installé après le dîner, juste avant de partir. J’ai inscrit trois heures sur la feuille de temps.
Après le souper, hier, j’ai fait un bon ménage dans la salle de bain. Le salon et le coin de la cuisine sont fort convenables. Il ne me reste qu’une dizaine de minutes de ramassages à effectuer dans la chambre pour que le tout respire l’ordre et la propreté. Je fais tout cela car ce matin, je sors magasiner avec T. et qu’il est possible qu’elle entre dans l’appartement quelques instants et, comme nous reviendrons d’un bon moment de magasinage, il est également possible qu’elle utilise la salle de bain. C’est généralement assez propre chez moi, mais lorsque je prévois de la visite familiale, disons que je donne quelques coups de torchons supplémentaires.
Il y a tout le symbolisme du ménage et de la propreté également. J’ai, en ce moment, trois aspirateurs dans mon appartement. Le premier que C. avait ramassé dans la salle communautaire pour moi ne fonctionne plus depuis un moment. Je le déposerai à l’extérieur un jour au cours duquel il ne pleuvra pas afin que ceux ou celle qui veulent le ramasser pour le réparer puisse le faire. Le second, c’est celui de Céline que j’ai acheté pour $20.00, il y a un mois ou deux. Comme elle n’aura plus de tapis, elle n’en aura plus besoin. Le balai fera l’affaire. Et le troisième vient d’une autre de mes voisines qui avait déposé différents objets dans le corridor l’autre soir, des objets pour donner. J’ai essayé cet aspirateur hier soir et il aspire très bien la poussière.
Puis dans le symbolisme du ménage et de la propreté également, il y a ces moments de ménages annuels que je reprendrai lorsque je n’irai plus à Ste-Rose tous les samedis. Il y a ce vrai ménage, puis il y a le ménage de l’âme et de l’esprit que je fais pratiquement continuellement via l’écriture, le travail d’énergie, les rencontres en abandon corporel, et aussi, les sessions d’exercice sur le vélo stationnaire.
C’est le temps d’expédier le tout à G., mon psychologue, en vue de la rencontre de jeudi. Probablement que j’écrirai tout de même d’ici là même s’il ne lira qu’à la prochaine séance de lecture.
Le mercredi 5 oct. 11

Hier, avec l’argent de ma mère, T. et moi m’avons acheté des pantalons, des gilets, des bas, des sous-vêtements, des pantoufles et un tapis pour la salle de bain. J’ai quitté l’appartement à 9h15 et, à midi sonnant, j’étais de retour.
J’ai bien dormi jusqu’à 5h15 ce matin. C. a une fois de plus fait irruption tôt dans l’appartement, il était 5h55. Je lui ai servi un café et, à 6h20, elle avait quitté. Je me suis installé à l’ordinateur. J’ai écrit un petit mot à T. et je lui ai envoyé une recette de côtelettes de porc au four avec sauce Chili et moutarde que je prépare de temps à autres et dont je lui avais parlé dimanche dernier.
J’écrirai sans doute fort peu ce matin mais les doigts sont particulièrement agiles sur le clavier. Je tape à toute vitesse et je ne dois m’arrêter que fort peu souvent. C’est un des signes qu’il y aura de la bonne énergie en abondance aujourd’hui.
Cela est relaxant de ne plus avoir à faire la tournée des sites de rencontre avant de m’adonner à des choses productives lorsque je m’assois à l’ordinateur. Il y avait une espèce d’accoutumance dans la visite de ces sites, et comme toute accoutumance, à la longue, le plaisir n’y est plus, simplement l’accoutumance.
Ainsi, je devrais en venir d’ici peu à écrire un peu en soirée.
Le vendredi 7 oct. 11

J’ai eu droit à une bonne rencontre avec G., hier. Comme d’habitude, la réussite de la rencontre ne se mesurait pas tellement selon les propos que j’y ai tenus, mais plutôt au solide sentiment de bien-être et de paix que j’éprouvais en sortant de là. N’y ayant pas été en septembre, il y avait un certain manque de cela, mais je répéterai peut-être l’expérience de sauter un mois une fois l’an.
J’ai dormi longuement en après-midi hier, et ensuite, j’ai préparé de la sauce à spaghetti. J’en ai donné trois portions à C. en plus d’une boîte de nouilles. J’ai soupé. Il m’en est resté cinq portions.