la très grande lettre

Le 14 janvier 2017, ce que je fabriquais en 2011, la suite

Je fais preuve d’une certaine régularité depuis quelques jours dans ce travail de transcription ici des écritures datant de 2011. J’espère poursuivre cela assez longtemps pour considérablement réduire l’écart entre la date du jour et la date de ce que je reproduis ici bas. Il faut dire aussi que lorsque je copie-colle ces écritures cela me fait beaucoup de bien, comme un supplément à la méditation et au travail d’énergie quotidien. Cela consolide la paix en moi et j’espère, si ce n’est déjà fait, que certains lecteurs et certaines lectrices vibreront positivement, au moins légèrement, suite à la lecture de ce cahier.
Comme je l’ai déjà noté ici, je travaille six jours semaine incluant le samedi et aujourd’hui ne fait pas exception. J’ai bu le café et déjeuné chez C. ce matin et au retour dans mon appartement, une fois de plus, j’avais le temps de méditer et d’avancer un peu dans ce travail d’écriture.
Ci-dessous, ce que j’ai lu et très légèrement corrigé tantôt.

Le lundi 4 juillet 2011
    
Je ne dispose vraiment que de quelques minutes ce matin, m’étant levé à 5h et devant, avant de partir, me brosser les dents, me raser, me doucher, faire mon lunch, rouler les cigarettes, et déjeuner, sans compter que C. peut toujours venir dans l’appartement pour une quinzaine de minutes.
     J’ai peu écrit dernièrement un peu en raison de la chaleur, mais surtout parce que j’ai chatté beaucoup sur les sites, particulièrement avec un gars de Val des Monts qui va peut-être venir ici bientôt. Je crois bien que ce ne sera qu’un intime occasionnel, mais je verrai. Étant donné que c’est clairement pour le sexe qu’il viendra, il devait venir hier, mais nous avons convenu d’un commun accord que c’était vraiment trop chaud. Maintenant, le rendez-vous est remis à demain en soirée. Et je chatte avec lui tous les jours. Ce sera probablement plaisant lorsqu’il sera ici aussi, mais je ne vise vraiment pas de long terme avec lui. Mais peut-être pourrait-il être un ami gay, histoire d’élargir le cercle quelque peu.
     Hier soir, j’ai travaillé près d’une heure dans le jardin, attachant des  branches de plants de tomates et travaillant la terre. J’y retournerai cette semaine. Je n’ai pas à m’occuper de l’arrosage cette année, A. y voit. Le jardin est très beau encore cette année et il sera très productif.
     Hier également, j’ai préparé la recette avec du tofu,des pois chiches, des tomates, des carottes, du céleri, des oignons, de l’ail et d’autres choses. C’est une recette que j,’avais trouvé sur Internet après avoir mangé un plat semblable au restaurant Bagel, sur la rue Wellington, à Ottawa, un des restaurants de prédilections de  madame E..
     Samedi, j’avais dîné à la résidence de Hamel, j’avais fait du ménage dans la chambre de L.et j’avais coupé l’herbe chez monsieur T. Puis vendredi, fête du Canada, j’avais travaillé deux heures chez madame E. dans les tâches extérieures. J’ai enlevé la mauvaise herbe dans le jardin de fleurs devant la maison, et j’ai enlevé l’herbe dans l’entrée de garage et balayé le tout. J’ai également planté quelques plants de marygold. Il me reste plusieurs de ces sessions de deux ou trois heures d’ouvrage à l’extérieur à faire chez  madame E.. Je n’en ferai probablement pas cette semaine, ayant rendez-vous avec mon psychiatre et avec le psychologue, mais probablement qu’à compter de la semaine prochaine, chaque semaine, je me rendrai une troisième journée chez madame Earwaker pour effectuer ces travaux. J’en avais également fait un tout petit peu, jeudi, chez elle, avant le magasinage, j’avais lavé sa fenêtre de chambre à l’intérieur et à l’extérieur.
     J’ai d’autres choses à écrire, mais le temps me manque. J’espère demain matin, donner un autre sprint d’écritures avant l,envoi à G.. J’ai écrit d’une traite à toutes vitesses ce matin. Encore une fois, ces écritures me feront du bien, un complément à la session de prières, d’énergie et de méditation du matin.
Le mardi 5 juillet 2011
    
C’est Bagatelle, de Beethoven, qui joue en sourdine ce matin pendant que j’écris. Encore une fois, cette musique est  une gracieuseté d’Espace.mu.
     J’ai peu de temps encore une fois, ce matin, devant me rendre chez ma psychiatre, le docteur  B., pour 10h30. J’ai peu de temps, mais je tiens absolument à raconter au moins une chose. Ce matin, suivant mon inspiration, j’ai mis fin à toutes les planifications de rencontres avec M., le gars de Val-Des-Monts, qui devait me visiter incessamment, la dernière date en liste étant ce soir.
     Depuis quelques temps, mon intérêt pour lui et pour ce qu’il proposait diminuait grandement. Cependant, au cours des sessions de clavardages que nous avions, je n’arrivais pas à lui dire. Hier soir, nous avions rendez-vous au chat ou au téléphone à 10h30. J’arrivais à peine de chez A., il faisait 30  degrés dans l’appartement, je me suis affiché invisible pour le chat et je n’ai pas répondu à son appel de 10h30.
     Puis ce matin, il  avait écrit un courriel, toujours aussi intéressé et je lui en ai écrit un également le remerciant pour les bons moments q u’il m’avait procuré mais lui disant qu’étant donné la température et d’autres facteurs comme mes activités et la différence d’âge, je renonçais à le rencontrer. Il a 24 ans. Si j’avais ressenti un réel intérêt, cela aurait pu peut-être aller, mais pour me défiler, cela était un très bon prétexte.
     Et une autre chose aussi ,outre le fait qu’en dehors des sessions de clavardage, je ne me sentais pas particulièrement attiré par lui, c’est qu’il se faisait trop accaparant et trop voulant. Pour un, un gars de cette âge qui veut tellement pour un gars de mon âge, c’est légèrement suspect, et pour deux, il ne semblait n’avoir que moi dans la vie. Je le trouvais un peu collant comme les Africains que j’ai pu avoir et qui ne m’intéressait pas. Encore ce matin, je lui ai répondu via windowslive alors qu’il n’était pas disponible. J’arrive dans yahoo et j’ouvre yahoo messenger histoire de vérifier qui y était et il me sonne immédiatement. J’avais pas envie et pas le temps pour lui à ce momen , j’ai tout fermé sans lui répondre.
     Je me sentais en paix par la suite comme libéré de cela. Je me sens en paix, c’est vrai,mais il faut dire que les premiers jours que je clavardais régulièrement avec lui aussi, j’avais l’impression de me sentir particulièrement bien aussi. Mais je savais et je me disais que ce n’étais pas lui le grand ami et que ces symptomes, comme l’impression que toutes mes relations étaient colorées positivement découlaient simplement du fait que j’avais un copain très temporaire. J’envisageais déjà la fin proche dès le commencement. Ce matin, je me suis levé ambivalent avec l’idée de lui écrire que je n’étais plus intéressé, puis plus tard, j’ai pensé que ce pourrait être une bonne expérience, et quand je suis arrivé à l’ordinateur, j’ai suivi mon inspiration et je lui ai écrit ce que je lui ai écrit. Et je me sens bien, libéré et en paix. Brassens chantait quelque chose disant que tous les problèmes, les joies, les peines, des amours qui durent toujours, on les vivait en raccourci dans les amours qui durent un jour. Mis à part les africains avec qui j’ai tout simplement cessé de correspondre sans donner d’explications, c’esn peut-être la première fois que c’est moi qui laisse quelqu’un. Parce que, j’ai déjà entendu cela quelque part aussi, un bon gars, c’est toujours lui qu’on laisse, c’est jamais lui qui laisse l’autre. Toujours est-il, j’envoie à G. mais je reviendrai probablement avant jeudi.

Le vendredi 8 juil. 11
    
Et non, je ne suis pas revenu aux écritures avant jeudi, mais je me fait un devoir de m’exécuter ce matin, ne serait-ce que pour souligner que hier, j’ai vécu une très bonne session avec G. ,mon psychologue. C’était tellement une bonne rencontre au fait, que j’en avais oublié le temps. C’est G. qui a fait la dernière intervention en soulignant que nous terminerions par cela. Il était moins cinq. Je n’ai pas regardé l’heure de toute la session.
     Toujours est-il qu’il en découle, pour ce que je devrais faire, que je gagnerais fortement à me relire, au moins les écritures des dernières semaines. Ce qui a été fort, hier, c’était de revenir sur ce rêve de la couleuvre. Les commentaires ou les explications que G. en donnait provoquaient un courant d’énergie en moi. J’ai un peu l’impression maintenant qu’il a comme procédé à l’exorcisme dont il était question dans ce rêve. Ce matin, j’ai passablement oublié les mots que nous avons échangé hier à propos de ce rêve. Je me souviens surtout des sensations. Des sensations que je peux en partie revivre en rappel et qui sont des sensations libératrices.
     Le tuyau de mon aspirateur est bloqué et ne tire pratiquement plus. Celui de C. ne tirait pratiquement plus également, mais ce n’était que parce qu’il avait besoin d’un nouveau sac. J’avais des sacs en réserve ici. J’ai donc changé le sac de l’aspirateur de C. et je lui ai emprunté l’aspirateur pour le passer dans mon appartement. J’ai fait cela hier après-midi. Puis hier soir , j’ai fait ma lessive. J’ai raconté cela pour simplement souligner que le symbolisme du quotidien hier, le rêve éveillé, le terre-à-terre collait à ce que je vivais en profondeur, c’est-à-dire, un nettoyage. D’avoir réellement passer l’aspirateur et fait la lessive, c’est tout comme si j’avais rêvé, durant mon sommeil, de passer le balai ou un autre acte de ménage. Et cela me ramène à un rêve d’il y a un certain temps, rapporté ici, dans lequel les employés de la Ville nettoyait la rue un jour de la Saint-Jean Baptiste.