la très grande lettre

Que de temps depuis la dernière fois

La dernière fois que j’ai écrit ici, nous étions en septembre 2015. Je continue de travailler plus d’heures que la normale, soit cinq jours par semaine au service de madame E en plus de quelques heures à l’occasion chez madame T. Aussi, quelques fois, je conduis madame G, la dame qui est affligée de la sclérose en plaque et ne peut se servir que d’une main et de sa tête. Elle est cependant de très bonne compagnie.
Je viens de corriger légèrement les écritures de 2011 qu’on retrouvera ci-dessous. Il y est longuement question de rêve dont un qui trouve encore écho dans les écritures que je produis en 2016. Je pense ici au rêve au cours duquel, en compagnie d’autres personnes, je lançais un journal pour concurrencer le journal Le Devoir.Il y est question de rapporter des détails du quotidien et non seulement les grandes nouvelles et, dans ce rêve aussi, il y est conseillé d’écrire tous les jours,ce que j’ai recommencé à faire dernièrement. Tous les matins, je médite et j’écris quelques lignes. Un sens de ce rêve était que je ne savais pas où je me dirigeais avec ces écritures mais que cela irait loin.
Disons que j’ai été surpris par ce que j’avais écrit en 2011 quand j’ai relu cela tantôt. Et j’ai le goût d’y revenir bientôt. Tout comme il me faut écrire tous les jours de nouvelles choses, il me faut placer des écritures sur ce site un peu plus souvent aussi.
C’est un lent début, mais au moins, je sens que c’est commencé.
Cela ne s’appelle pas la très grande lettrepour rien.
Bonne année à tous !

Voici la suite des écritures de 2011

Le dimanche 6 mars
Je vais, pour débuter cette séance d’écritures, raconter des bouts du rêve de cette nuit. Tout d’abord, j’étais dans la maison de Luskville avec ma mère. Il était près de minuit. J’avais fait des épiceries durant la journée et je me souvenais d’avoir acheté du macaroni. À minuit, ce soir là, ma mère et moi devions préparer un plat avec ce macaroni. Ce n’était pas un horaire préétabli. C’est seulement que ma mère était éveillée à cette heure. D’éveillée à cette heure tardive, il y avait au moins, une très jeune fille. Je crois qu’il s’agissait d’É. la fille de ma sœur L. qui aujourd’hui, a plus de 27 ans, mais qui dans le rêve avait environ quatre ans.
Ma mère et moi cherchions le macaroni dans le frigo, et, à mon grand étonnement, nous ne l’avons pas trouvé. J’étais pourtant convaincu d’en avoir acheté. Nous sommes alors partis en voiture, en pleine nuit, dans l’intention d’acheter un autre sac de macaroni. Très tôt, au début de ce qui a été un long voyage, ce n’était plus ma mère qui était près de moi, mais mon copain dans le rêve, un gars dans la trentaine, probablement.
Au début de cette promenade en voiture, c’était toujours la nuit, nous étions sur un chemin de campagne, et je m’étonnais d’apercevoir de très jeunes enfants jouant à l’extérieur. Puis un peu plus tard, toujours en compagnie de ce copain, nous étions rendus à Toronto. Et là, nous étions devenus piétons. Nous marchions à travers rues et buildings. Un certain moment, nous avons regardé la rue de la fenêtre d’un gratte-ciel, et je me suis rendu compte qu’il s’agissait de la partie italienne de la ville. C’était la nuit, les restaurants et les bars étaient ouverts. J’ai dit à mon copain qu’il y aurait certainement possibilités de se procurer un sac de macaroni dans l’un des restaurants italiens.
Puis, il faut noter que tout au long de la randonnée avec mon copain, nous étions très bons amis, mais qu’il était clair qu’il ne voulait pas que nous affichions notre homosexualité en public. Et je crois que c’est dans une salle en haut de ce building que j’ai manqué à cette convention en lui faisant un geste affectueux de la main. Je lui ai tout simplement donné une petite tape sur les fesses et cela l’a fâché un bref instant. Et toujours dans cette salle, un certain moment, j’ai comme parlé tout seul. Ce que je fais réellement dans la vie tout en sachant que je suis seul. Toujours est-il qu’une jeune fille m’a surpris et n’a cessé de me fixer par la suite. S’en est suivi une altercation et finalement, les policiers sont intervenus. Dans le rêve, je ne savais plus si la jeune fille me fixait en raison du court dialogue solitaire que j’avais eu ou, car je savais qu’elle en avait également été témoin, ou, dis-je, de la manifestation de mon amitié particulière avec mon copain.
Ensuite, nous étions à bord d’un autobus pour le retour, mon copain et moi assis sur la même banquette. L’autobus se dirigeait vraisemblablement vers la résidence Hamel de Mon Chez Nous. Mon copain habitait quelques coins de rue de cette résidence et l’autobus l’a laissé près de chez lui. Lorsqu’il est sorti de l’autobus et que j’étais toujours à l’intérieur, nous avons échangé un au revoir de la main à travers la fenêtre. Je note ce détail simplement pour indiquer que l’amitié était demeuré intacte.
Et puis, dans la résidence Hamel, un nouveau directeur donnait des instructions ,au cuisinier, et, entre autres instructions, il y avait celle de ne pas nourrir D. qui était revenu dans la région pour seulement deux semaines et qui, je crois, avait pris l’habitude de manger gratuitement à la résidence Hamel. J’ai pensé de ne pas m’en faire et de le laisser manger s’il en avait le goût.
Puis le cuisinier a servi une bonne salade à tous. Je m’étonnais un peu qu’il n’y ait que de la salade, mais c’était une copieuse salade. Et effectivement, ce n’était que le premier plat. Il y avait un gros plat principal en plus. Nous étions attablés à une longue table et les gens autour étaient des résidents habituels de Mon Chez Nous. Il y avait entre autre D. qui mangeait. En face de moi, il y avait mon amie L. J’ai décidé que j’en avais assez de la salade et que je ne prendrais pas l’autre plat. L. a eu trop de sa salade et m’a offert son restant. C’est comme cela que ce rêve s’est terminé.
J’ai omis une scène qui s’est déroulé dans la même salle en haut du building, cette salle qui a donné lieu à ce petit geste à mon copain, à la fille qui me fixait et à l’intervention des policiers. J’étais en conversation avec mon copain et je m’étonnais de la présence apparente d’une très jeune fille sur son épaule. Je disais : ca ne se peut pas qu’elle soit là à cette heure ci. Il m’a répondu que je la voyais parce qu’il pensait à sa fille. Et j’ai cru que lui et moi on pouvait voir les personnes qui habitaient la pensée de l’autre et j’ai commenté : J’ai peur de tout ce que tu peux voir autour de moi.
Bon, je crois que ca y est pour ce qui est de ce rêve. Je me suis levé à 3h30 ce matin et je me suis assis dans un fauteuil au salon et je me suis immédiatement rendormi jusqu’à 4h35. C’est au cours de ce sommeil que j’ai rêvé cela. J’ai pensé l’écrire presque immédiatement mais Céline a appelé à 4h45, tout à l’envers, croyant qu’il ne lui restait pas suffisamment d’argent dans son compte bancaire pour payer son loyer. Je lui ai dit que le chèque de loyer avait été encaissé vendredi et que c’était probablement l’argent qu’il lui restait après le loyer qu’elle avait dans son compte. Comme elle n’en est pas certaine, elle verra l’intervenante demain et sa mère lui prêtera de l’argent. Toujours est-il qu’elle est restée ici plus d’une heure. Mais lorsqu’elle a quitté, il semblait qu’elle partait pour un bon moment.
Toujours est-il. Il est maintenant 11h30. À la suite des écritures, ce matin, je me suis brossé les dents longuement avec brosse et soie dentaire. Puis j’ai pédalé pendant un peu plus de 30 minutes sur la bicyclette stationnaire. Tout en étant sur la bicyclette, j’écoutais l’émission du dimanche matin à la radio de Radio-Canada avec Joël Lebigot.. On y discutait entre autres d’un livre dont le titre est : « l’heure des vaches et autres récits du terroir ». Cela m’a fait penser que j’en étais peut-être réellement rendu à l’heure de la traite des vaches pour ce qui est de l’écriture et de l’expérience que je vis.
Après la séance d’entrainement, j’ai déjeuné convenablement. Puis j’ai commencé à rouler des cigarettes en nombre suffisant pour que je puisse fumer jusqu’à tard au cours de la journée de demain. Pendant que je roulais, la mère de G. a téléphoné pour parler à sa fille. Je suis alors descendu cogner à la porte de son appartement au premier étage. J’ai croisé A. un locataire qui, pour sa part, cognait à la porte de l’appartement de S.. G. est montée derrière moi et pendant qu’elle parlait à sa mère, j’ai terminé de rouler les cigarettes, j’ai rangé la canne de tabac, la boîte de tubes et la machine à rouler. J’ai essuyé la table et j’ai fait la vaisselle d’hier et de ce matin. Il y avait peu de vaisselle pour la journée d’hier, ayant soupé chez ma sœur M. À la fin de tout cela, il était environ 11h. J’ai perdu un peu de temps sur mes deux sites de rencontre et je suis revenu à ces écritures seulement pour un temps, question de me mettre à jour dans la narration du quotidien.

Le vendredi 18 mars 2011

Les jours se succèdent et je n’écris pas. J’ai vécu et je vis un mois passablement occupé pour ce qui est des contrats avec les clients. Je dois conduire N. D. trois fois par semaine à ses sessions de physiothérapie. Il est présentement 10h45 et je quitterai l’appartement dans un peu plus de 30 minutes pour la conduire. Après l’avoir ramenée chez elle vers 15h, je monterai à bord de l’autobus pour me rendre souper chez M.
Ce qui fait que depuis plusieurs semaines, je travaille cinq jours semaine, et souvent, ce sont de longues journées. Hier, je suis resté jusqu’à 15h.pour madame Earwaker. Le matin, nous étions allés à deux magasins d’Ottawa pour tenter de trouver un matelas qui lui convenait, et, c’est finalement en après-midi, chez un détaillant de Gatineau qu’elle en a acheté un.
Hier, je me suis endormi à 21h30 et je suis sorti du lit à 3h30, ce matin. Je me suis couché de nouveau à 5h30 jusqu’à 6h45. Je me sentais alors reposé. Je me suis brossé les dents, je me suis rasé, puis j’ai pédalé pendant 30 minutes sur le vélo stationnaire. J’ai ensuite pris ma douche et j’ai déjeuné. J’ai rangé en peu l’appartement et j’ai roulé des cigarettes. Et puis je me sentais dans l’esprit pour écrire un peu, bien qu’il me restait somme toute peu de temps.

Le mardi 22 mars 11
Il est 5h28, ce matin. Je n’ai fait qu’une brève prière ce matin afin de disposer de suffisamment de temps pour noircir quelques lignes. Hier, je suis parti vers 11h45 pour me rendre chez madame E. qui avait un rendez-vous à Gatineau à 13h40. Au retour, nous devions magasiner, mais elle était trop fatiguée. Elle s’est reposée et je suis allé lui acheter une pinte de lait. Nous devrions effectuer d’avantage d’achats en après-midi, aujourd’hui après le rendez-vous de ce matin chez son dentiste. Je quitterai l’appartement à 9h20 afin d’être chez elle à 10h30, le rendez-vous étant à 11h20. Au retour, probablement que nous arrêterons pour dîner à un restaurant qu’elle affectionne particulièrement, le Bagel Shop sur la rue Welllington, à Ottawa.
Aujourd’hui, madame E. me donnera $35.00 pour couvrir les trois heures et demie d’extra des deux dernières semaines et je déposerai dans mon compte un chèque de Bell Canada au montant de $67.00. Je ne manque pas de victuailles achetant pour plus de $40.00 de denrées chaque fin de semaine depuis plus de trois semaines. Il me reste du crédit disponible sur ma carte de crédit et de l’argent dans un compte d’épargne. Cette relative aisance est due à une combinaison de facteurs dont les rentrées d’argent de la part de N. D. les heures d’extra pour madame E. et le fait que sans aucun sentiment de manque, je n’ai consommé aucun alcool depuis le 16 février.
==> Le dernier rêve de cette nuit encore frais à ma mémoire mettait en vedette L.K. un pensionnaire de la résidence Hamel, âgé d’à peine 30 ans, relativement en bonne forme, mais qui fait partie du petit groupe qui n’envisage pas du tout d’aller vivre ailleurs et autrement. Ce que je viens d’écrire, c’est pour la réalité. Dans mon rêve, il avait été accepté dans un programme de l’armée canadienne ou d’un autre organisme d’une durée de 5 ans. Il devait voyager, ou, du moins, aller vivre ailleurs. Il en parlait longuement et avec enthousiasme. Dans le rêve, je crois, c’était d’autres locataires d’Hamel qui me faisaient part de cela et le seul commentaire que j’ai émis dans ce rêve en apprenant cela était à l’effet que cela libérerait une autre chambre à la résidence d’Hamel.
==> Plus tôt dans la nuit, toujours dans un rêve évidemment, ma sœur T. me prenait à part pour m’annoncer le décès de ma sœur M. Elle disait : « tu ne sais pas qui est mort » avant de laisser tomber « Madeleine ».
==> Et puis au cours d’un rêve que je garde en mémoire depuis plusieurs jours, si ce n’est depuis plus d’une semaine, nous étions quelques personnes dans le corridor du deuxième étage de la maison de Luskville, là, ou il y avait au fond un bureau à trois miroirs. J’étais installé devant de bureau. H. P. un de mes professeurs de journalisme au collège Algonquin tout en déambulant dans le corridor commentait la bonne tenue des lieux. « C’est propre », disait-il.
==> J’écrirai de nouveau bientôt, c’est certain. Il me faudra décrire l’allure empruntée par les prières du matin dernièrement. Je crois que l’énergie et tout ce qui se dégagent de ces prières constituent le début d’un nouveau cycle. Les rêves de mort dernièrement peuvent annoncer de réels décès mais ils annoncent également une lente transformation en profondeur de mon être. Mais quoi que ce soit qui se produise, j’ai besoin d’un ami spécial pendant que je vis cela. Quand je serai disposé à l’accueillir, il arrivera sans doute. Mais j’espère que cela ne tardera guère car malgré une vie riche en divers domaines, régulièrement, j’éprouve une carence profonde. Et pour paraphraser quelque peu Sylvain Lelièvre dans la chanson « Marie-Hélène ». Je m’ennuie de quoi, je ne le sais pas trop bien. Je m’ennuie de qui. Je le sais encore moins.
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==> Le lundi 28 mars 2011
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==> Il est 12h15. Je dois me raser et me rendre au CLSC pour l’injection dans un peu plus d’une heure. J’ai amplement le temps d’écrire quelques lignes, ce que je devrais faire quotidiennement, mais enfin.
==> C’en est terminé pour ce qui est du contrat de conduire N. D. à sa physio. Aujourd’hui, elle devait conduire elle-même sa voiture. Ce qui est un plus pour moi car je commençais à avoir vraiment besoin d’un peu de temps ici.
Je me suis beaucoup reposé au cours des derniers jours en plus d’aller souper chez mes sœurs M. et T. Ce matin, par exemple, j’ai fait la longue prière habituelle et C. est arrivée presque immédiatement après. Elle s’est roulé un paquet de cigarettes et elle est repartie avec une liqueur. J’ai eu un peu plus d’argent en mars et j’ai prêté un peu plus. A. me doit $86.00 et C. me doit $46.00. La totalité de cette somme devrait m’être remise avant vendredi soir. Moi, il me reste peu de sou, mais j’ai tout le nécessaire dans le frigo et dans les armoires.
Une fois de plus, ce sont surtout les rêves en mémoire qui m’ont incité aux écritures, ce matin. Le premier, qui date de quelques jours, et que je pourrais nommer « le rêve du journal ». Rêve intéressant. Je faisais partie d’une équipe qui démarrait un journal pour faire concurrence au journal Le Devoir. J’étais dans la salle de rédaction en compagnie d’autres membres de l’équipe. À un moment, je demandais à une autre personne si ce journal serait un hebdomadaire ou un quotidien. Et le type m’a répondu en insistant bien sur le mot « quotidien » tout en faisant aller ses doigts d’une main comme pour écrire au clavier. C’est de ce geste et du mot quotidien que j’en déduis que les écritures de ce journal, ici, ce journal personnel, doivent devenir quotidiennes. Et ailleurs dans les conversations, il y était question de ne pas simplement couvrir les grandes nouvelles internationales, mais également les réunions du conseil municipal de la place. Il était également question du fait que l’avantage par rapport au Devoir, c’est qu’il y aurait beaucoup plus de nouvelles locales de notre région. Puis finalement, mais je crois que c’était à mon réveil, cela, j’ai pensé qu’il fallait être quelque peu téméraire pour songer à concurrencer Le Devoir.
Deux points dans l’immédiat ressortent de ce rêve. Deux choses sues, mais qui se trouve à être renforcées en étant confirmées par ce rêve. Je dois écrire tous les jours jusqu’à ce que cela devienne une habitude incontournable, voire une drogue, et écrire sur mon quotidien, sur mes faits et gestes tout autant et même davantage que sur le gros travail psychologique ou spirituel.

Le mardi 29 mars 2011

Je reviens au matin du 29 mars. Il est 5h30. J’écris entre les prières et la toilette du matin. Je travaillerai pour madame E., aujourd’hui.
Pour compléter la narration du rêve que je racontais en dernier, hier, il y a une scène, qui je crois, était la scène finale, à noter. Je sortais du bureau du journal avec un autre employé ou avec le patron. J’étais pieds nus. Après avoir fait quelques pas à l’extérieur, je demande si nous allons loin comme cela, ce à quoi mon compagnon a répondu oui. J’ai alors dit que je mettrais mes souliers. Et, celui qui m’accompagnait a dit : « oui, tes souliers ».
Au réveil, c’était surtout le « nous allons loin » qui me revenait en mémoire. « Nous allons loin » dans un rêve au cours duquel finalement il était question d’écritures. Ce qui signifie pour moi que je ne sais pas à quel endroit ces écritures me mèneront, mais elles me mèneront loin. Et pour aller loin, j’ai besoin d’être chaussé convenablement, ce qui implique peut-être le travail sur moi qui se fait via ces écritures, via ma vie de tous les jours, via l’abandon corporel et via prières et méditations.
Toujours est-il, hier, j’avais un autre rêve en mémoire. Celui-ci ne datant que de la nuit précédente. Nous étions à la maison de Luskville. C’était l’été. Il y avait réunion de famille. Je m’étais fait voler ou j’avais perdu ma caméra numérique. À quelques reprises, des membres de ma famille m’apportaient une caméra qu’ils venaient de trouver mais ce n’était jamais la mienne. J’ai eu une altercation avec ma sœur L. Toujours est-il, la fête était finie un certain moment, et aucune photo n’avait été prise en raison de ce vol ou de cette perte de ma caméra. Le fait qu’il n’y avait pas de photos a déçu ma sœur T. qui arrivait en voiture.
Puis plus tard, je crois qu’il s’agissait du même rêve, des policiers arrivaient pour m’arrêter sous prétexte, ce que j’ignorais, que mes poches de pantalons étaient bourrées de billets de banque. Les agents fouillaient dans mes poches et exhibaient des liasses de billets. Les policiers m’accusaient d’avoir gagné cet argent en vendant des drogues illégales. Moi, j’étais convaincu que des gens que je pouvais identifier dans le rêve avaient, à mon insu, placé ces billets dans mes poches, dans le but, justement, que je me fasse arrêter et faussement accuser de vendre de la drogue. Il n’était plus question de membres de la famille et à travers une fenêtre quelconque, je pouvais voir ces gens que j’accusais d’avoir mis cet argent dans mes poches.
La caméra volée, la chicane avec L. et cet argent dans mes poches, voilà ce qui ressort