Un autre extrait d'il y a quatre ans.
Ci-dessous, je continue à copier-coller ce que j’écrivais il y a quatre ans.
Pour l’actualité, c’est l’été dans mon coin de pays, à Gatineau, au Canada.
Des clients pour lesquels je travaillais il y a quatre ans, il me reste toujours madame E. pour laquelle je travaille maintenant régulièrement au moins trois jours par semaine. Elle est aujourd’hui âgée de 90 ans.
Je m’occupe toujours du parterre de monsieur T. à Ste-Rose, mais celui-ci est hospitalisé depuis le début de l’année. Je travaille maintenant surtout pour son épouse.
Je pratique la méditation et le travail d’énergie chaque matin.
Et je demeure toujours au même endroit qu’en 2010.
Sans plus tarder, voici l’extrait prêt à être reproduit ici:
Le mercredi 23 juin 2010
Nous sommes de bon matin et j’écrirai fort peu sans doute. Mieux vaut quelques lignes que rien du tout. Je me sens bien. Hier, j’ai comptabilisé trois heures de travail chez madame E.. J’y retourne ce matin et, le gros du temps devrait être consacré au jardinage. S’il fait toujours beau en après-midi, je tondrai le gazon de madame M.
Je correspond à avec quelques personnes à l’intérieur des sites de rencontre de ce temps-ci. Parfois quand je ne fais qu’une visite éclair sur un de mes deux sites principaux, Gay rendez-vous et Distingay, quand j’y retourne la fois suivante, il y a une demande de clavardage ou un message en attente. Actuellement, il y a un algérien de 46 ans qui m’a trouvé de son goût sur les photos. Il avait flashé sur moi il y a deux jours. Je lui ai écrit un message hier matin pour le remercier de son intérêt et lui signifier que j’étais à échanger quelques messages avec lui. Il y avait un nouveau message de lui hier soir et je lui ai répondu.
Et hier soir, j’ai fait ma tournée rapide et quotidienne dans le site de Gayrendez-vous. J’en suis sorti trop rapidement et j’ai ainsi raté une demande de clavardage que j’ai récupéré ce matin. Cette demande, accompagnée d’un court message, provenait d’un jeune homme de 26 ans, qui demeure à Montréal. Ce jeune homme semble très bien. Je lui ai répondu par un message également en lui disant de ne pas hésiter à revenir me voir si nous sommes encore les deux en même temps sur le site et de m’écrire un message s’il en avait le goût.
Ce type de conversation via clavardage et messages dans le site, c’est la même chose que si je passais un certain temps dans un club gay à échanger avec les voisins de table.
Il y a quelque chose dans l’air et dans mon énergie qui me fait croire que, dans un avenir raisonnable, je vais rencontrer un véritable ami. Je n’ai aucune idée de quel endroit il surgira, de la rue ou d’un de ces sites de rencontres, ou d’ailleurs. Entre temps, ce copinage des sites de rencontre apporte une certaine distraction.
Notons enfin que nous sommes le 23 juin 2010, aujourd’hui. C’est le 23 juin 1995 que j’avais rencontré J. C’est le 15e anniversaire. J’avais 38 ans. De réel et de concret, c’était le premier, et, jusqu’à un certain point, et passablement, on peut affirmer que ce fut le seul. J’ai partagé de l’énergie affective et amicale avec d’autres personnes depuis ce temps, et un peu avant également, mais l’occasion d’en discuter concrètement avec ces gens ne s’est jamais présenté. Puis il y a eu l’imposteur Stéphane Dahissiho, difficilement classable, et qui a engendré l’effet de me rendre méfiant à l’égard des Africains. Le samedi 26 juin 2010
De bon matin, il est 5hres55. Il y a toujours de petits échanges de messages via les sites de rencontre, mais rien de particulier n’en ressort actuellement. Pour les correspondants africains, je précise toujours dès le début que je suis sans le sou. Certains poursuivent, d’autres cessent. Je prends cela comme ca vient.
C., A. et Y. m’auront de nouveau emprunté pour près de $200.00 au cours du mois de juin. En plus, C. a l’avantage d’être légèrement financé par un copain, monsieur M., qui lui a payé, hier, quelques victuailles et une canne de tabac.
Hier après-midi, j’ai effectué pour tout près de deux heures de travaux dans le parterre de monsieur T. à Ste-Rose. J’ai passé le fouet dans la dernière partie de son terrain, j’ai planté un rosier, et j’ai tondu le gazon. J’ai obtenu $20.00 pour le tout. Hier matin, la paye régulière pour le travail chez madame E. est entrée dans mon compte de banque, soit un montant de $87.00.
Je me suis rendu au dépanneur Laval, hier matin, pour y acheter une canne de tabac et retirer un peu d’argent en plus car A. voulait emprunter $20.00. En payant mes achats et en donnant ma carte de débit, j’ai demandé au commis qui est en même temps le propriétaire du dépanneur, je lui ai demandé, dis-je, de me donner $20.00 comptant en plus de mes achats, et je lui ai demandé s’il pouvait un $10.00 et des $5.00 pour ces $20.00. J’ai pitonné pour payer et le propriétaire m’a remis un billet de $20.00 et deux billets de $10.00. Je voyais bien que c’était trop, mais je n’ai dit mot. Rendu à l’extérieur, j’ai vérifié sur le reçu et il s’était effectivement trompé. J’avais $20.00 de trop. Mes achats se chiffraient à $42.00 environ.
Si un commis avait été de service au lieu du propriétaire, je lui aurais signifié son erreur et je lui aurais remboursé l’argent. Étant donné que c’était le propriétaire, je l’ai gardé. Légalement, les propriétaires des petits dépanneurs du coin nous volent à longueur d’année. À moins de cinq minutes de marche de mon appartement, il y a cinq de ces dépanneurs. Toujours est-il que j’ai considéré cette rentrée d’argent inespérée comme un rêve éveillé, un intéressant signe du destin. Je n’en ai dit mot à personne. Voilà pourquoi je m’en confesse ici tout en précisant que chaque fois qu’un commis fait une erreur en ma faveur, je lui signale immédiatement. Je n’ai rien dit hier en partie parce que c’était le propriétaire. Et j’ai pensé aussi que s’il avait fait ce type d’erreurs, c’était parce qu’il avait besoin de vacances. Ce type est à la barre de son dépanneur tous les jours de la semaine dès 7hres.
Le dimanche 27 juin 2010
6hre43. Je me suis réveillé à 5hres10, ce matin, après m’être endormi à 10hres45 hier soir. C’est ce que je peux qualifier être une excellente nuit de sommeil. C. est venue boire mon fond de bouteille de RC Cola à 5hres 30. Elle est restée un peu plus de 30 minutes. Elle vient de revenir pour deux minutes et pour emprunter un autre $6.00 pour acheter trois grosses bouteilles de liqueur douce. Son compte avec moi se chiffre maintenant à $89.00, celui d’A., à $35.00, et celui de Y., à plus de $50.00. Et moi-même, je gratte les fonds de tiroirs avant les rentrées des prochains jours, $20.00 de monsieur D., mardi, $40.00 pour les heures supplémentaires chez madame E. qu’elle me payera probablement mercredi, $680.00 de pension et d’aide sociale ordinaire, mercredi, un retour d’environ $100.00 sur la retenue de $200 de l’aide sociale, le chèque de remboursement de la TPS, un peu plus de $80.00 et finalement, dans deux vendredis, une paye normale de madame E. $87.00.
Jusqu’ici la loterie a été de peu de secours. Je continue à miser $2.00 quotidiennement. Hier, j’ai choisi une autre séquence qui s’est avérée non gagnante, mais avoir choisi une séquence tirée directement de deux rêves, j’aurais gagné $5.00 soit le 6 sur 10. Cette séquence onirique que je miserai ce soir est le : 3-6-9-15-59-60-61-62-63-64. Je tire cette séquence de deux rêves distincts. Dans l’un deux, il était question de 3,6,9. J’ai rajouté le 15 au réveil. Et dans l’autre, il était question des nombres de 59 à 64. Cela fait deux fois que cette séquence remporte le $5.00. Je ne me souviens plus si je l’avais misé la première fois.
T. et H. sont partis dans l’est du Canada pour un séjour de trois semaines. Donc pour les trois prochains dimanches, je devrais souper à mon appartement. Cela me procure une petite vacance.
Hier avant-midi, j’ai fait un bon ménage de la salle de bain et j’ai passé l’aspirateur ailleurs dans l’appartement. Aujourd’hui, j’espère écrire un bout, prier, faire de l’énergie, préparer des choses dans la cuisine et jardiner. En plus probablement d’une bonne sieste en après-midi.
Hier j’ai acheté pour plus de $60.00 de victuailles au IGA d’Aylmer. J’ai également acheté de la vitamine C en poudre et des croustilles au magasin d’aliments naturels, Sol. J’ai donc dépensé pour tout près de $100.00. Les réserves monétaires fondent comme beurre dans la poêle.
Je reviens à 21 h en soirée, le même jour. Après le déjeuner de ce matin, j’ai dormi jusqu’à 11hres30. J’ai alors fait la toilette du matin. J’ai mangé une sandwiche au jambon pour dîner et j’ai fait la vaisselle des quelques derniers repas.
Puis j’ai entrepris de préparer un pouding chômeur pour A. comme elle me l’avait demandé hier. Pendant que le pouding cuisait, j’ai commencé à couper les légumes pour la soupe. Alors qu’il restait dix minutes au pouding pour être cuit, A. et C. m’ont visité. Il faut dire que c’est très rare qu’A. entre ici. Nous avons parlé en attendant que le pouding soit prêt et je l’ai apporté à l’appartement d’A. Je lui ai également donné une portion de sauce à spaghetti congelé car elle venait de dire qu’il ne lui restait plus que des pâtes qu’elle mangeait avec du beurre. Elle a aussi dit avoir beaucoup moins emprunté ce mois-ci et que, peut-être, elle n’aurait pas besoin d’emprunter dès le prochain mois. Il faut préciser que depuis trois mois, A. a débuté un programme « inter-agir » en tant que réceptionniste à la résidence d’Hamel. Elle y travaille 15 heures semaine et cela lui donne $130.00 de plus par mois en plus du laissez-passer de la Société de transport de l’Outaouais.
Après le départ de ma visite, j’ai continué à préparer la soupe et je l’ai mise au feu à 14hres30, à feu doux, c’était prêt à 16hres30. J’en avais une pleine marmite. J’en ai gardé
une portion pour mon souper, j’en ai donné deux portions à C., et j’en avais six portions à placer au congélateur. Finalement pour souper, j’ai fait cuire de la viande à hamburger au four et j’ai fait une petite salade. C. est entrée alors que la viande cuisait. Je lui ai préparé une assiette identique à la mienne qu’elle a mangée chez elle. Cela peut paraître de donner beaucoup de choses à C., mais il faut préciser que chaque fois qu’elle prépare du pâté chinois, du pain à la viande ou de la sauce à spaghetti, elle m’en donne une portion.
Après avoir soupé, j’ai fait la vaisselle de l’après-midi, je me suis rendu au dépanneur acheter trois bouteilles de RC Cola, dont deux pour C. (cela s’ajoute à son compte), ainsi qu’une barre de chocolat pour moi.