la très grande lettre

Du frais et du moins frais!

Le jeudi 7 aout 2014
J’avance doucement dans le copiage-collage de ce journal dont j’avais amorcé l’écriture il y a quatre ans.
Je ne me sens pas pressé par le temps, mais je me sens bien quand, comme ce sera le cas ce matin, je corrige un autre bout et que je le publie ici.
D’ici quelques mois, je devrais entamer la publication d’au moins un autre type de journal, celui-là traitant plus spécifiquement du travail d’énergie que je fais à l’intention de quelques personnes.
J’ai commencé tout dernièrement à rédiger le brouillon de ce journal. Il s’agit en quelque sorte de prier pour des gens vraiment mal en point et de tenir la chronique des effets observables, s’il y en a. Ces nouveaux écrits seront beaucoup plus d’actualités que ceux ci-dessous.
Je peux noter ici pour ce qui est des faits récents que ma soeur aînée T. a été diagnostiquée Alzheimer tout dernièrement. Son époux H. vit maintenant en résidence.
Vers la fin des écritures que je publie ci-dessous, il y est question de démons minutés. C’est lors de ma première grande période psychotique, en mai et en juin 1983, que, dans mon délire, il fut question de cela. Comme le nom le suggère, le sujet aux prises avec un démon minuté agissait en possédé pendant une période de temps très précise.
En 1983, on m’avait surtout expliqué les démons minutés 44 et 66. Les deux impliquaient des objets religieux, un crucifix dans le cas du 44 et un chapelet dans le cas du 66, et impliquaient également la profanation de ces objets religieux par des actes sexuels.
En 1985, à Montréal, j’avais eu droit à une séance d’exorcisme par un groupe ésotérique. J’avais alors rappelé cette histoire de démons minutés et j 'avais par la suite entendu un membre de ce groupe dire ils(les esprits qui le possèdent) lui ont parlé du 66. C’est la seule fois dans toute mon existence que je rencontrais des gens qui connaissaient les démons minutés.
Mais comme c’est une psychose initiatique que j’ai vécu, il y avait la partie psychotique là-dedans. C’est une garde-malade ou une psychiatre qui avait mis le doigt sur le bobo en 1983 quand, après que je lui eu quelque peu raconté ce que les esprits m’avait dit à propos des démons minutés ,avait commenté, ils sont tous sexuels.
Avant la psychose, j’avais très mal à mon identité par rapport à mon orientation sexuelle. Et, d’une certaine manière, c’est ce qui a explosé par la description de ces démons minutés.
J’en écrirai davantage un autre moment.
De retour au journal de juin et de juillet 2010.
Le lundi 28 juin 2010

Dans un de mes récents rêves, ma mère parlait au téléphone avec tante Y., sa sœur. Elles sont toutes deux décédées aujourd’hui. Je ne me souviens plus de la teneur des propos. Tout ce que je me souviens, c’est que ma mère terminait la conversation en racontant la même chose qu’elle avait déjà raconté précédemment. Dans le groupe de la résidence à Ste-Rose certaines personnes affirmaient que de rêver à des personnes décédées signifiaient que celles-ci avaient besoin de prières.
Et dans un autre flash de rêve, il y avait T. et H. Celui-ci, sans prévenir, sortait par une porte de côté. Je n’en mettrais pas ma main au feu, mais je crois que le décor ressemblait à celui d’un train, ou, du moins, à un long corridor.

Le dimanche 4 juillet 10
Il est près de 6 h . Vers 9 h, je partirai pour faire une épicerie à Aylmer et dîner chez ma sœur M.. Hier matin, très tôt, j’ai fait quatre brassées de lavage. Comme nous n’avons que deux laveuses et deux sécheuses, je m’y suis pris par deux fois. Ces quatre brassées comprenaient le lavage régulier de la semaine ainsi que mes draps de lit et mon couvre-pieds. Ensuite, j’ai travaillé près d’une heure dans le potager. Puis j’ai fait une sieste avant de prendre mon repas du midi. Puis après le repas, je me suis lavé, rasé, brossé les dents et je suis allé attendre l’autobus pour me rendre chez mon frère A. pour son anniversaire. Il avait 66 ans hier.
Toujours est-il, il y a eu hier, qui était bien rempli à l’instar de tous les jours de la semaine précédente et de toutes les journées de la semaine à venir. Vendredi, je me suis occupé du parterre de monsieur T., à St-Rose, et j’ai soupé à la cafétéria de mon ancienne résidence. Jeudi, j’avais participé au BBQ au même endroit. Mercredi, j’avais débuté à 9 h 30 chez madame E. et je suis resté à son service jusqu’à 14 h 30, car elle avait un rendez-vous pour son appareil auditif. Mardi, j’ai passé toute l’après-midi avec les D. pour la prise de sang de madame. Et finalement, lundi, j’ai été au service de madame E. entre 9 h 30 et 13 h.
Et la semaine qui vient ne donnera pas sa place pour l’occupation également. Mardi, par exemple, je me rendrai au rendez-vous annuel avec mon psychiatre, le docteur B. , le matin et, en fin d’après-midi, j’ai rendez-vous au centre dentaire Lapointe, près de l’hôpital, à Gatineau, pour, probablement, me faire extraire quatre dents du devant de ma mâchoire.
L’extraction de ces dents est le seul remède possible. J’en étais certain, mais ma sœur, M. a contre-vérifié auprès du dentiste car elle croyait qu’on ne m’avait pas offert un autre traitement en raison de ma situation financière.
J’ai commencé à en tenir la chronique dans le bloc-notes de Yahoo, et j’ai peu de temps pour l’ordinateur, ce matin, alors je mentionne tout simplement ici, que, depuis moins de sept jours, avec des séquences dictées et en misant $2.00 par jours, j’ai gagné deux fois $5.00, soit le 6 sur 10 à la Banco, et une fois $2.00, soit le dernier chiffre de l’extra. Notons que l’extra n’est pas dicté. Il est fourni automatiquement par Loto-Québec. Ce qui fait que depuis environ une semaine, cette expérience de loterie n’est pas déficitaire. Rappelons, quoique je ne me souviens plus si je l’avais mentionné dans ce journal, rappelons, dis-je, qu’il y a environ 2 ans, vers le 12 août 2008, j’avais remporté $5,000.00 soit le 9 sur 10, avec une séquence dictée. Ma sœur G. avait encaissé le billet et conservé l’argent pour moi. Il me reste $700.00 de cet argent, et là-dessus, j’ai déboursé près de $1,300 pour un nettoyage des dents en profondeur et j’ai acheté une caméra numérique de qualité qui m’a coûté un peu plus de $300.00.
Je me suis octroyé une pause cigarette dans mon salon et je pensais en terminant mentionner que j’avais hâte de tout simplement retourner à la bibliothèque publique, de réactiver ma carte, et d’emprunter un ou deux romans. Je ne m’y suis pas rendu depuis plusieurs mois. Et puis m’est revenu en mémoire le rêve de la nuit dernière au cours duquel, justement, je me rendais à la bibliothèque municipale en compagnie de madame E. Pendant qu’elle bouquinait dans un rayon, je lui disais que j’irais chercher ma carte et que je reviendrais. Étonnamment, on ne m’a demandé aucune carte d’identité et ce fut une affaire de rien de renouveler ma carte. Ensuite, je ne retrouvais plus madame E. et je crois avoir déambulé le long d’une route.
Toujours est-il, c’est de sauter du coq à l’âne un petit peu, mais au cours de la semaine qui vient, je me rendrai à trois rendez-vous à cause de mon état mental, je rencontrerai mon psychiatre, je rencontrerai mon psychologue, et je recevrai mon injection. Demain, lundi, je serai chez madame E, et, peut-être, qu’ensuite, je ne la reverrai que vendredi, avant l’après-midi à Ste-Rose. Je reviendrai au nombre d’heures habituel avec elle la semaine suivante. Mercredi matin, à 8 h, j’arriverai à l’appartement des Dubois pour les conduire à l’hôpital pour la prise de sang et la rencontre avec le médecin. Et mardi, ce sera le tour du psychiatre et du dentiste.
Je suis heureux là-dedans. Je sais qu’il y a quelque chose qui va ralentir assez bientôt dans cet agenda chargé. Mais me vient en tête, ce bout de chanson de Félix Leclerc : « Ha si ca peut finir, le plancher à polir, l’examen à subir ».

Le lundi 5 juillet 10

Quelques lignes avant de partir ce matin, il est 8 h. Après cette mini-session, probablement que j’expédierai le tout à mon psychologue, G.
Il y a certains sujets à propos desquels je désirais écrire un peu. Dont, entre autres, noter que vendredi, le 2 juillet, j’ai éliminé passablement de choses que je visitais sur l’internet. J’ai fermé mon compte à trois sites de rencontre gay, je n’ai conservé que gayrendezvous. Tous ces sites de rencontres faisaient en sorte que j’en avais pour près de dix minutes juste à en faire le tour. Il faut dire aussi que les correspondants africains arrivaient en grand nombre dernièrement et que je n’étais vraiment pas intéressé. J’ai également fermé mon compte de messagerie windowslives, ce qui a par le fait même enlevé de mon paysage régulier l’espace personnel de Stéphane Dahissiho. Et hier, j’ai poursuivi le nettoyage en supprimant les dossiers de Stéphane Dahissiho et d’Ubano. Et je suis passablement certain que les lettres de ces deux personnes étaient l’œuvre du même gars qui empruntait deux personnalités différentes.
D’avoir enlevé tout cela, surtout Windowslive et son msn , cela, dis-je, a accéléré le fonctionnement de mon ordi. J’ai également appris comment supprimer des noms de ma liste de contact pour le clavardage. Je les ai tous supprimé sauf Jonathan. Et pour lui, je ne sors de l’invisibilité qu’une ou deux fois l’an.
Enfin, $2.00 à l’extra hier soir, ce qui paie complètement le billet, et qui poursuit dans le non déficitaire pour ce qui est de la Banco depuis environ 8 jours. Je poursuivrai l’expérience.

Le mardi 13 juil. 10

Avant de commencer à écrire, ce matin, j’ai pris le temps de lire quelque peu les dernières pages de ce journal. Il y a déjà un bon moment que je ne me suis installé à l’ordinateur pour les écritures personnelles.
Au cours de la semaine dernière, nous avons vécu trois journées de chaleur extrême. Le thermomètre de mon appartement grimpait jusqu’à 34 degrés Celsius. Je buvais beaucoup d’eau et je mangeais peu. C’était des chaleurs dignes du mois de juillet. Cela s’est replacé quelque par la suite, mais nous sommes tout de même demeurés au-dessus de la température normale pour un mois de juillet qui est de 27 degrés Celsius, le jour.
Le contrat pour conduire les D. pour la prise de sang de madame, mercredi dernier, a été annulé. Ils se sont organisés avec le médecin qui a un bureau à leur résidence. Ce qui fait qu’ils n’ont plus besoin de transport pour cela. J’ai donc eu droit à mercredi de la semaine dernière de congé. Jeudi, j’ai eu une excellente rencontre avec G. mon psychologue. Vendredi, j’ai travaillé quelques heures chez madame E.. Comme il pleuvait l’après-midi, j’ai remis le travail chez monsieur T., à Ste-Rose, au samedi matin. Samedi, j’ai donc passé le fouet durant deux heures chez monsieur T., j’ai dîné à la résidence, et, ensuite, j’ai soupé chez ma sœur M. et j’ai fait une petite épicerie avant de revenir ici.
Dimanche matin, tôt, j’ai préparé une pleine marmite de soupe ainsi que trois portions de la recette avec des pois chiches, des tomates, des fèves, des oignons et de l’ail. Dans ces deux plats, j’ai utilisé des fèves fraîchement cueillies du potager, ici. C’était très bon.
Hier matin, je suis resté plus de trois heures chez madame E. et j’ai inscrit deux heures et demie sur la feuille de temps. Je me suis affairé à prendre soin de ses six plants de tomates, soit de les renchausser et d’installer les tuteurs. Puis j’ai coupé et enlevé de longues branches qu’elle appelle des vignes. Il s’agissait de couper et de tirer sur le bout et je restais avec une branche feuillue et flexible de plus de 20 pieds. En plus de cela, j’ai fait l’ordinaire dans sa maison, soit d’apporter le recyclage dans le contenant de recyclage et de faire la tournée des poubelles.
La semaine dernière, un copain de son fils, A., et A. lui-même ont effectué différents travaux dans sa maison. Ils ont, entre autres, installé une nouvelle porte derrière. A. devrait revenir cette semaine pour réparer le robinet de la cuisine qui dégoutte depuis plus de dix ans.
Et aujourd’hui, mardi, je suis libre de tout contrat et de tout rendez-vous médical. Je me suis réveillé peu après 4 h. J’ai bu deux cafés. J’ai pris ma douche. Puis C. est entrée à 5 h 25 pour repartir à 6 h 20. Elle a bu un café et elle est repartie avec une bouteille de RC. En quelques jours, elle a déjà accumulé une dette de $44.00 avec moi. L’histoire se répète.
Toujours est-il, il me fallait liquider le quotidien avant de mentionner des bribes d’un rêve de la nuit qui donnait sur hier matin. Entre autres figurant, il y avait mon professeur de la première année de journalisme, en 1978-1979, au collège Algonquin, à Ottawa, A. G. .Je me défendais devant lui d’avoir fait une rechute psychotique dernièrement pendant que lui disait « t’en as fait une tout récemment ». Puis toujours dans le même rêve, c’était le décor du bureau de l’Association touristique de l’Outaouais, organisme pour lequel j’ai travaillé en 1982. Et je travaillais effectivement à cet endroit dans le rêve. Et là, m’est arrivé deux ou trois clients. J’étais certain, dans le rêve, qu’A. G. envoyait ces clients pour me tester au niveau de ma schizophrénie. Sans être déplacé, disons que c’était déplacé pour un poste de travail, mais pas du tout au niveau de la pudeur, ces clients notaient que j’étais « sexy ». Un peu sur le même ton que certains correspondants du site gayrendezvous peuvent commenter qu’une de mes photo, celle sur laquelle j’apparais torse nu, et que j’ai pris moi-même, il y a deux ans, que ces correspondants, dis-je, notent que je suis « sexy ».
Et puis, je change de paragraphe, mais non de propos. C’était un peu ma chambre qui apparaissait dans un autre flash, ma chambre, l’ordinateur, les écritures, etc. Et cette fois là, je ne sais devant qui, je devais me défendre d’être en train d’écrire un livre. Et aussi dans ce rêve, un certain moment, sur le plancher, il y avait un crucifix en bois, comme l’un des crucifix qu’il y avait dans la maison de mon enfance et que, dans une période vraiment psychotique, j’avais fantasmé me servir de ce crucifix pour mimer des démons minutés. Les démons minutés, j’en parlerai plus tard, c’était quelque chose qui s’était présenté au cours de ma toute première période de psychose aigue au printemps 1983.