la très grande lettre

Retour après un long silence

Le dimanche 17 février 2019

Je suis à court de temps et d’énergie pour y aller plus rapidement dans le copiage-collage de ce journal. Il est possible que sous peu, je saute quelques années et commence à publier ici des écritures plus récentes. Mais ce ne sera pas pour tout de suite.
Madame E aura 95 ans bientôt, et, depuis plus de trois ans, je suis à son service six d demis jours par semaine. Puis depuis juillet dernier, mon amie C. est hospitalisée. Elle est maintenant en attente d’une résidence spéciale pour elle. Je la visite quatre fois par semaine.
L’an dernier, mon frère L. et ma sœur T. ont rendu l’âme. L, en mai, et T, en septembre.
Je dispose de peu de temps. Mais je suis bien.

Le 14 mai 2012
Il est près de 6h. Je suis levé depuis à peine 30 minutes. Je m’étais couché à 9h15 hier. Ce qui m’a donné près de huit heures de sommeil. Ce matin, je quitterai l’appartement à 8h30 pour me rendre à un rendez-vous pour l’examen de ma vue. Étant bénéficiaire de l’aide sociale, j’ai droit à un tel rendez-vous aux deux ans. Lors des derniers rendez-vous, ma vision était toujours au même niveau et je ne revenais pas avec une nouvelle prescription pour des verres correcteurs. Seulement à la dernière fois, la spécialiste était prête à me fournir une prescription pour des lunettes de lecture. Finalement, cela ne s’est pas fait. Depuis nombres d’années, je porte des lunettes pour corriger la vue à distance comme lorsque je conduis une automobile ou lorsque je regarde la télé.
Toujours est-il, si je me suis assis devant l’ordinateur, ce matin, c’était surtout dans le but de narrer quelques uns des derniers rêves. Depuis quelques semaines, je tends à éliminer le blé de mon alimentation et de le remplacer par d’autres céréales, en particulier, par l’épeautre. Comme par exemple, j’achète du pain d’épeautre, et, relativement bientôt ,j’utiliserai la farine d’épeautre.
Toujours est-il, qu’en rêve, cette nuit, j’étais à bord d’un autobus de ville et je me dirigeais à un centre d’alimentation naturel ou, du moins, à une rencontre avec une spécialiste de l’alimentation naturelle. À bord de l’autobus, c’était un trajet normal, c’est-à-dire que cette route d’autobus comportait quelques détours comme la majorité des routes et je me souviens d’avoir pensé que cela était tout à fait correct.
Puis, un peu plus tard, j’arrivais à la rencontre avec cette spécialiste. Notons que j’étais un peu étranger à ce groupe. Cette dame vendait du savon d’épeautre et de la farine d’épeautre. Je ne sais si du savon d’épeautre est réellement disponible sur le marché. Toujours est-il que j’en ai acheté une cinquantaine de barres en plus de me procurer une certaine quantité de farine d’épeautre. Pour acheter la farine d’épeautre, je disposais d’une grosse canne vide de café Maxwell House que j’ai rempli au quart. Je me souviens tout simplement que lorsqu’est venu le temps de calculer le prix de ma farine, la dame a utilisé une autre canne de café vide pour mettre sur la balance avant la mienne afin de soustraire le poids de la canne. C’est à peu près tout pour ce rêve. Un peu plus tard, au cours d’un de mes réveils nocturnes d’une dizaine de minutes, je me suis assis sur le fauteuil du salon pour grignoter quelque chose et je me suis endormi à peine quelques secondes, le temps de rêver que K. un locataire ici ,amateur de pêche, le temps que K. dis-je, passe devant moi en venant du côté de ma fenêtre du salon, qu’il me laisse un poisson dans une assiette et qu’il entre dans ma salle de bain et commence à se laver. Alors que je l’imaginais encore dans la salle de bain, le temps d’une fraction de seconde, j’ai pensé : « ca va faire ».

Le mardi 15 mai 12
Hier, j’avais écrit tout un autre paragraphe, et, encore une fois, un mauvais cliquage m’a fait tout effacer. Toujours est-il que je ne faisais que rappeler le sens que j’avais donné, il y a quelques temps, à un rêve au cours duquel A. insistait en forçant la porte de mon appartement, insistait, dis-je, pour prendre son bain chez moi. J’avais interprété ma résistance d’alors comme étant la résistance que j’éprouvais face à la thérapie ou à l’écriture, à l’époque. Je note qu’il était question de barres de savon dans l’un des rêves rapporté hier, de savon et de nourriture, comme au magasin d’aliments naturels, j’achetais des barres de savon et de la farine, et le petit rêve ensuite, K. me laissait un poisson avant d’utiliser ma salle de bain pour se laver.
Quand j’ai cessé d’écrire, hier, j’avais encore en mémoire un rêve datant de quelques jours, un rêve assez significatif selon moi quoique simple dans son action. J’habitais dans une maison, je ne sais plus avec qui, et un autre occupant, qui pouvait être ma mère, avait puni le chien en l’empêchant d’entrer dans la maison. Le chien, un mélange berger allemand et labrador, tout comme l’était Rimous, le chien que nous avions au cours de mon adolescence, ce chien était trempé et avait froid, couché sur le perron de la maison dans le rêve. Puis finalement, je l’ai fait rentrer. Il s’est difficilement levé et est entré. Il est entré dans la maison, soit dans un endroit, si le rêve n’avait pas pris fin, il aurait repris des forces et de la santé. Je note tout cela, parce que, pour moi, le chien en rêve a toujours représenté quelque chose par rapport à ma vie affective, ma vie amoureuse, à l’homosexualité.
Et oui, il y a un bon moment que ma vie affective, sans dire mot, est à l’extérieur, sous l’assaut des intempéries et ne reçoit pas de considération si ce n’est des incursions sporadiques sur des sites de rencontres qui sont passablement peuplés d’arnaqueurs pour ce qui est des outremers ou de gens obsédés par le sexe pour les locaux.
Tout cela pour dire que ma vie affective devrait prendre un peu de mieux dans un avenir plus ou moins éloigné.

Le mardi 22 mai 2012
Encore une fois, hier, j’avais écrit de quoi de bien et clic, tout s’efface. Je n’avais pas le courage de recommencer. Et ce matin, je suis éveillé alors qu’il est très tôt. Il est 4h42 . Il y a longtemps que je ne me suis pas levé aussi de bonne heure. Il est fort probable que je dorme encore un peu après ces écritures. Mais, au moins, j’aurai écrit quelque chose.
Aujourd’hui, j’aurai mon injection en après-midi au CLSC. L’intervenante J. sera ici en après-midi également. Si cela adonne, nous irons acheter les plants de tomates et les plants de piments pour le potager, aujourd’hui, sinon, nous ferons cela jeudi. Hier, j’ai transplanté quelques plants de concombres qui croissaient sur mon rebord de fenêtre. Immédiatement après ces écritures, j’irai vérifier dans quel état sont ces plants, ce matin. Depuis quelques jours, nous connaissons une période de fortes chaleurs. C’est une température idéale pour la croissance des plantes.
On me laisse carte blanche pour le départ du potager encore cette année. Je m’occupe de planter les plants de tomates, les plants de concombres, les plants de piments et la laitue. Il restera un espace libre au centre dans lequel A. devrait semer des fèves et des radis.
Hier, j’ai fait la tournée des magasins d’Aylmer en compagnie de madame E. Je travaillerai de nouveau pour elle demain, mercredi, ainsi que vendredi. Demain, possiblement que j’installerai son climatiseur dans la fenêtre de la cuisine et que je tondrai le gazon. Et vendredi, entre autres, je devrai laver les draps et refaire le lit de la chambre de visite car, son fils S. de Toronto, ainsi que son épouse, passeront cette fin de semaine dans la région à l’occasion du mariage, samedi, d’un des petits-fils de madame Earwaker.
Et samedi dernier, j’ai tout d’abord travaillé chez monsieur T. entre 9h.25 et 10hres30, puis je suis allé faire du ménage dans la chambre de L. et manger mon lunch sur une table de pique-nique derrière la résidence. À 11h45 je suis retourné chez monsieur T. pour y tondre le gazon. Plus tôt, j’avais désherbé ses quelques plates-bandes. Ce samedi, nous devrions utiliser encore une fois le même horaire pour, en plus de la tonte du gazon, passer le fouet le long des clôtures, le long des murs de la maison et autour des plates-bandes.
Je l’ai noté lors de la rencontre avec G. l’autre jour, mais je ne l’ai pas précisé dans le cadre de ces écritures, soit que j’ai droit à un traitement de 12 semaines avec les timbres de nicotine. Pendant quatre semaines, j’ai utilisé des timbres de 21 mg de nicotines par jour. Pour les quatre semaines suivantes, le pharmacien me donnait des timbres de 14mg. Puis depuis samedi dernier, et pour quatre semaines, j’en suis aux timbres de 7mg, soit la dernière série de timbres que j’utiliserai. Chaque transfert, de 21mg à 14mg, et de 14mg à 7mg, s’est très bien déroulé. Fort probablement que lorsque je cesserai d’utiliser les timbres de 7mg, cela se passera très bien également. L’idée de fumer se fait parfois prenante le temps de quelques secondes, mais cela survient de moins en moins souvent.
Le mercredi 23 mai 2012
Ce matin, entre le déjeuner et l’heure du départ, je dispose d’un peu de temps pour l’écriture. Si on s’en tient au programme chez madame E. aujourd’hui, j’installerai le climatiseur et je tondrai le gazon.
Hier, J. ne travaillait qu’en après-midi et je ne l’ai pas rencontrée. Alors probablement que c’est demain que nous achèterons ce qui manque pour le potager. Hier, je me suis assis devant notre immeuble un certain temps vers l’heure du midi. Je me suis rendu au CLSC pour y recevoir mon injection. Et puis j’ai fait différentes choses dans l’appartement.
Le lundi 28 mai 12
J’écris peu souvent, mais tout de même un peu plus d’une fois semaine. Comme le reste, cela devrait s’améliorer. Je ne m’impose pas de séances d’écritures. Je m’installe à l’ordinateur quand je sais qu’il sera facile de noircir au moins quelques lignes. C’est une question de temps disponibles ainsi que de dispositions intérieures.
Le fait de ne pas téléphoner avant au moins 6h30 s’installe de plus en plus dans l’esprit de Céline. Et souvent, les premières nouvelles d’elle me parviennent beaucoup plus tard. A. et C. se rencontrent de plus en plus souvent pour un temps le matin, ce qui me procure un peu plus de tranquillité aux petites heures du matin. Il faut dire que je dors un peu plus depuis que je suis non-fumeur. Je me couche généralement plus tôt qu’avant et je me lève un peu plus tard. Et mes premières minutes éveillées sont consacrées à des exercices physiques simples
Je ne crois pas l’avoir noté, mais il y a quelques semaines, j’ai eu droit à deux messages d’amis réels via le réseau Facebook. Ce qui était bizarre, c’était de recevoir les deux messages en provenance de deux amis qui ne se connaissent pas entre eux, de recevoir ces deux messages, dis-je, le même soir.
Ces deux amis sont J. qui a été un grand copain entre juin 1995 et janvier 2001, date à laquelle il a déménagé dans la région de Montréal. Nous avons entretenu quelques contacts depuis ce temps, mais c’était au point mort depuis un bon moment. Nous étions reliés via le système de clavardage de Hotmail et de Yahoo, mais je crois que des ennuis techniques de mon côté, ont fait que quelques amis se sont involontairement déconnectés de moi sur ce réseau de clavardage. Mais J. figurait parmi mes amis Facebook depuis un bon moment, c’est via ce réseau que je l’avais retrouvé en 2008.
J. est un excellent ami. Un être à qui je suis à l’aise d’écrire ou de parler. Je sais que Jonathan me connaît bien, et, sur certains aspects, il me connaît mieux que je me connais moi-même. Ceci étant dit, il refait toujours surface quand il a besoin d’argent, cette fois-ci, n’ayant pas fait exception. Il a fait une tournée dans la région, notamment pour visiter sa mère et sa sœur qui habitent à Aylmer. Il est peut-être encore dans la région, je l’ignore. Je lui ai déposé un certain montant, quand même assez peu, dans son compte de banque dont il m’avait donné le numéro. Nous avons échangé plusieurs messages sur Facebook. Il a manifesté le désir de me visiter. Je lui ai répondu qu’il ne me restait plus d’argent et que je devais travailler vendredi et samedi, ce qui était vrai. Je lui ai dit que j’étais content d’avoir pu lui écrire un peu et je lui souhaitais bonne chance s dans ses projets. Il faut lui donner ce qu’il lui revient, le peu mais le réel contact que j’ai eu avec lui pendant quelques jours m’a fait du bien.
C. sera ici dans une vingtaine de minutes. J’ai à faire la toilette du matin et à me préparer pour me rendre chez madame E.

Le mardi 29 mai 2012
Hier, tout était en ordre chez madame E. et je voyais bien qu’elle désirait se reposer plus que d’autres choses. Je me suis occupé du lave-vaisselle et de vider les poubelles. J’ai également acheté quelques denrées au village. Puis, je suis reparti en inscrivant seulement une heure et trente de travail sur la feuille de temps. J’y retournerai jeudi matin, entre autres pour la conduire chez sa coiffeuse et faire un peu de jardinage. Possiblement que par la suite, j’y retournerai vendredi avant-midi.
Cela me procure comme un petit congé ici. J’aurai d’autres journées libres d’ici deux semaines alors qu’elle séjournera plus d’une semaine dans un chalet en compagnie de son fils qui habite Toronto. J’ai besoin de ces quelques jours.
Hier, j’ai préparé une marmite de soupe. J’ai rangé les pots de soupe au congélateur à mon premier réveil de la nuit vers minuit. Puis, ce matin, j’ai mis un rôti de bœuf au feu. Ce matin, aussi, j’ai pris une bonne douche et j’ai fait deux brassées de lessive. Il me reste de la vaisselle et du ménage à faire, mais ce sera pour tantôt. Si je reporte les écritures chaque fois qu’il y a autres choses à faire, je n’écrirai jamais.
Je complète maintenant ce que j’avais commencé à raconter hier. Le premier des deux copains à me rejoindre sur Facebook était Jonathan. J’ai dit ce qu’il en était hier. L’autre ami, c’était A. qui se disait toujours partant pour une partie d’échecs si je savais encore jouer. Je lui ai donné mon numéro de téléphone et lui ai dit que je travaillais en fin de semaine dernière. Je lui écrirai probablement un autre message sous peu. Alain est un autre bon copain. Il n’y a jamais rien eu de sensuel entre nous deux. Nous avons été camarade de classe au collège Saint-Alexandre. Puis nous avons continué à nous voir par la suite jusqu’à quelques temps dans les années 1990. Pour des raisons différentes, les amitiés de J.et d’A. me sont acquises. Ce sont des amitiés à cultiver de temps à autres sans doute. J’y verrai.
Je dors plus longtemps dernièrement. C’est probablement dû au fait que mon organisme contient de moins en moins de nicotine. Je me dois d’aller au lit à 21hres, parfois plus tôt, si je veux être debout à une heure convenable le lendemain. Ce matin, je me savais libre pour la journée, je me suis recouché jusqu’à 7hres30, laissant sonner le téléphone lors des appels de L. et de C.
Ce sommeil supplémentaire me procure quantité de rêves, tous valables, sans doute, mais j’oublie la plupart d’entre eux avant de les noter. Il y en a eu un ce matin qui bien que je n’en saisisse pas le sens, je tiens à noter. J’étais pensionnaire à la résidence Saint-François, soit le premier endroit où j’ai habité en partant de la maison d’Aylmer. Dans le rêve, j’étais à la résidence Saint-François en compagnie de copains qui ont effectivement habité à cette résidence en même temps que moi, mais il y avait quelque chose comme une fonction d’hôpital dans le rêve. Toujours est-il, dans ce rêve, au début, j’étais au salon en compagnie de J.M avec qui j’étais assez lié dans le temps. Je disais : « je pense bien que N. (c’était effectivement le prénom de l’intervenante en poste à mon arrivée à cette résidence ) va descendre et dire que je peux partir ». Ce à quoi J.M a répondu : « je pense bien moi aussi ». Le sens de partir à ce moment là était comme d’obtenir son congé de l’hôpital psychiatrique. Puis toujours dans ce rêve, il a été question d’un autre pensionnaire qui était là à l’époque également, C.
Le père de C. n’en finissait plus de vanter les progrès de son fils et je crois qu’il était question qu’il quitte la résidence lui aussi. Il y avait là le père de C. et une dame qui était la tante de Christian. Cette dame expliquait ou vantait l’état de C. Cette dame avait une caractéristique. Elle était très grande, quelque chose comme deux pieds de plus que les gens qui étaient là. Je lui ai dit, un certain moment, « ca doit pas être la première fois qu’on vous le dit, certain, mais vous êtes très grande ». Et la dame a rit en disant qu’effectivement, on lui faisait souvent la remarque. Ce qui serait notable dans les profondeurs pour ce qui est de la taille de cette dame, mais je ne m’étendrai pas là-dessus maintenant, c’est le fait qu’en l’apercevant la première fois, je n’étais pas certain s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme. Et puis ailleurs dans le rêve, mais tout de même dans la même résidence, c’était C. justement en discussion avec une autre personne et ce type lui disait quelque chose comme le fait que le meilleur médicament, c’était encore d’être déconstipé. Il lui disait cela en agitant un flacon dans ses mains et en conseillant à C. d’en prendre. Notons que cette partie de rêve a trouvé écho dans la réalité alors que C. ce midi, me racontait que la chinoise qui opère un dépanneur tout près d’ici lui avait donné du thé chinois en lui disant que ça débloquait.
Toujours est-il, ce qui peut ressortir de ce rêve, c’est que je prendrai du mieux d’une façon ou d’une autre.
Le dimanche 3 juin 12
J’écris vraiment parce qu’il reste peu de temps avant d’expédier ces écritures à mon psychologue pour la rencontre de jeudi de cette semaine car je ne me sens pas torturé par l’envie d’écrire, ce matin.
Je maintiens l’appartement raisonnablement en ordre sans faire aucun ménage spécial comme pourrait l’être, par exemple, le fait de laver mes fenêtres à l’extérieur ou de nettoyer derrière le frigo ou derrière la cuisinière, ou encore de laver les murs et le plafond de ma chambre. Tout cela, je remets cela pour un temps ultérieur.
Je lis des romans et d’autres choses. Je médite un peu et je travaille l’énergie, surtout le matin, et un peu le soir, avant d’aller au lit. Je fais une tournée au potager de temps à autres. Je m’occupe de mes repas.
Hier, en raison du fait qu’il pleuvait et parce que le gazon n’avait pas assez poussé chez monsieur T. , j’ai eu droit à la journée de congé. C’est peut-être le seul samedi de libre dont je jouirai jusqu’au mois d’octobre. Et T. étant hors de la ville, cette fin de semaine, j’ai également congé de souper chez elle ce soir. Ce qui me fait deux journées d’affilée sans sortir. Cela se produit extrêmement rarement.
Hier, j’ai fait fort peu de choses. J’ai dormi longuement. J’ai lu un peu. C. ne m’a visité que tôt le matin et elle n’est revenue que ce matin. G. est venue pour faire un appel téléphonique à sa mère au cours de l’après-midi.