la très grande lettre

Quelques mots de plus

Je suis mon inspiration et quand cela adonne, comme ce matin, je relis et je coupe quelque peu dans ce que j’écrivais il y a quelques années et je reproduis le tout ici. J’en suis maintenant rendu aux écritures du début de 2011.
Ici, près d’Ottawa, au Canada, nous avons connu quelques journées particulièrement chaudes et humides dernièrement, ce qui est excellent pour la croissance de ce que j’ai semé et planté dans le potager il y a peu.
Mon introduction est brève aujourd’hui, sans plus tarder, je reproduis ici ces anciennes écritures.

Le jeudi 23 déc. 10
J’allais écrire d’avantage lors de la dernière session, puis C. est entrée de nouveau et l’énergie d’écriture a foutu le camp jusqu’à maintenant alors qu’il est 8h15. Je me suis levé à 5h. C. est entrée à 5h40 et est restée une heure ici. J’ai fait la prière et l’énergie du matin après son départ. C. est revenue frapper à la porte peu de temps par la suite pour me demander de me rendre chez le dépanneur pour lui acheter trois bouteilles de RC. Elle avait réussi à emprunter $6.00 à mon voisin, C. Puis elle est finalement revenue quelques instants tantôt pour faire des appels téléphoniques. Elle est repartie en m’indiquant qu’elle ne reviendrait pas pour un bon moment.
Hier, nous avons eu notre repas du temps des fêtes pour les locataires du bloc, gracieuseté d’un couple ami de M.P. une dame qui vient ici presque tous les matins pour parler avec les locataires à la salle communautaire, située au rez-de-chaussée du building. C’est un véritable repas de Noël avec dinde, ragoût de boulettes, tourtière, salade, etc. J’ai très bien mangé. Au téléphone, tantôt, A. a dit à C. que nous aurons droit à un deuxième repas aujourd’hui avec les restes de celui d’hier.
Je voulais écrire à ce sujet l’autre jour et j’avais même commencé. Je pensais aujourd’hui simplement noter qu’il n’y a plus rien à écrire sur le sujet. D. demeure un copain avec lequel je peux clavarder de temps à autres, pour un temps, du moins. Et un autre ami, je ne saurai jamais vraiment qui c’était, probablement un imposteur et un arnaqueur, un autre ami, dis-je, a interrompu l’échange de courriel après que je lui aie mentionné que j’avais eu des problèmes psychiatriques il y a une vingtaine d’années et que ce fait expliquait que je ne travaille qu’à temps partiel et que je vive dans un logement en partie subventionné par le gouvernement.
Et le fait qu’il ait cessé de m’écrire est heureux car je cherchais moi-même le moyen de l’éliminer. Il était Africain. Et le doute subsiste sur son identité. Était-il réellement nouveau ou était-ce Stéphane qui revenait sous une nouvelle identité. Il y avait quelques ressemblances entre les deux. Il m’avait connu sur le même site de rencontres, Gayrendezvous et il n’avait pas tardé à me manifester un amour exclusif. Il était jeune. Il était orphelin de père. Et il avait employé le verbe « débrouiller » tout comme Stéphane. Celui-ci disait se débrouiller pour payer ses études tandis qu’Emmanuel, c’était le nom de ce type, affirmait tout simplement se débrouiller pour subsister.
Je n’avais jamais évoqué mon passé psychiatrique à Stéphane. Je pense simplement que s’il se cachait sous le nom d’Emmanuel pour tenter une nouvelle fraude sentimentale et amicale à mon endroit, il vient de l’apprendre et cela mettra fin à ses différentes tentatives en ce sens depuis près d’un an.
Tout ceci fait en sorte que je peux affirmer sans risque de me tromper que je n’ai pas de copain spécial en ce moment. Cela ne me manque pas particulièrement. Je sais que si j’en avais un, il se dégagerait du temps pour lui et de l’énergie également. Mais la situation présente fait que je peux affirmer sans rire que je n’ai pas de temps pour cela. Et pour un certain temps encore, s’ajoute le fait de ne pas avoir d’argent non plus pour cela. « Trop d’argent met l’amour en doutance. Et pas assez l’éloigne à tout jamais », comme le chantait Gilles Vigneault.
Avant de clore cette séance d’écriture pour y revenir bientôt, j’espère. Je me dois de noter ce qu’il me reste en mémoire du rêve de la nuit. C’était un rêve qui a donné lieu à quelques scènes. Au cours de l’une d’entre elles, j’étais en compagnie d’A., une des locataires du bloc qui me visite de temps à autres, et, il faut dire, qui a tendance à me visiter plus fréquemment au cours des dernières semaines. J’étais avec A., dis-je, au bord d’une route, à Aylmer, et, en me tendant un billet de $10.00, celle-ci me disait : « je veux aller chez toi ce soir ». Et dans le rêve, j’ai ressenti le même genre de sensations comme lorsque l’on me visite ici et que je préférerais être seul. En clair, je ne souhaitais pas qu’elle vienne. J’ai pensé lui dire qu’elle n’avait pas à payer pour venir chez moi, mais j’ai tout de même accepté le billet de $10.00. Puis nous avons attendu l’autobus. À l’arrivée de celui-ci, A. était affairée au bord du fossé. Je savais bien qu’elle voulait monter à bord de l’autobus également, mais je suis monté seul à bord et j’ai volontairement omis de demander au chauffeur d’attendre quelques instants pour qu’A. puisse monter également. L’autobus est reparti sans elle.
L’endroit où A. et moi attendions l’autobus, c’était semblable au paysage qu’il y a à environ un mille de la maison où j’ai habité avec ma mère à Aylmer. Et dans mon esprit, je montais à bord de l’autobus pour retourner à cette maison.
L’autre scène, c’était la suite directe de la première scène. J’étais descendu de l’autobus, mais je n’étais pas encore chez moi, quoique tout près. J’étais dans le bout du monastère des rédemptoristes, à Aylmer, un ancien monastère reconverti en résidence pour personnes âgées. Je me tenais en ligne avec d’autres personnes vraisemblablement pour me procurer des titres de transport. Nous étions à l’extérieur. C’était soit le printemps ou l’automne. Sans que je ne le voie, l’homme derrière moi a commencé à placer mes bretelles (je portais des bretelles dans le rêve au lieu d’une ceinture). Il fallait les détacher à l’arrière, les tourner et les rattacher. Tout en s’affairant, il m’expliquait ce qu’il devait faire. Finalement, les bretelles étaient bien droites. Avant de m’avancer vers le guichet, je me suis retourné pour remercier l’homme et le regarder. Il n’était pas très joli. Il avait une figure un peu clownesque. Je lui ai tout même mentionné que je croyais avoir vu sa photo dans le journal. (Au réveil, j’ai pensé que ce que je voulais vraiment dire à ce moment, c’était que j’avais vu sa photo sur le site de rencontre ».
Puis finalement, je me suis approché du guichet. Et là, je devais sortir quelque chose de mes poches de pantalons et je n’en finissais plus de fouiller dans mes poches. Le rêve s’est terminé à ce moment. S’il s’était poursuivi, j’aurais trouvé ce que je cherchais car j’étais absolument certain que ces papiers étaient dans mes poches

Le dimanche 26 déc. 10
Il est présentement 5h40. La prière d’énergie est faite. J’hésitais entre me recoucher et écrire un peu. L’écriture a gagné.
Je traîne d’intéressantes bribes de rêves en mémoire depuis quelques jours. L’un d’eux, j’étais en compagnie d’une dame dans une espèce de camp dans lequel il y avait environ quatre lits. D’après ce que je me souviens de la conversation, ce camp semblait en être un de formation à une certaine méthode de prières, de rites ésotériques, etc. Toujours est-il qu’au bord du mur, il y avait un lit, et je savais que dans ce lit dormait un petit singe. Et ce petit singe que je n’ai pas vu dans le rêve, j’avais un attachement amical et affectif vis-à-vis lui. Au réveil, j’ai tout simplement songé que le rêve m’avait représenté mon copain spécial sous la forme d’un singe tout simplement parce que je ne sais pas encore qui sera cet ami dans la vie réelle.
Et puis dans cette cabane, alors que je parlais avec la dame, un autre type est venu s’installer dans un lit au centre de la cabane. Il disait se prénommer « horizon » et j’ai noté qu’il s’agissait là d’un très beau nom.
Et puis, était-ce dans le même rêve ou dans un autre, j’étais à l’extérieur et, à mon passage, une moufette a été saisie d’une grande frayeur et s’est immédiatement métamorphosée en gros oiseau et s’est mise à voler. Dans les pensées du rêve, je me disais que j’avais oublié qu’un des systèmes de défense des moufettes consistait à se transformer en oiseau. Ce qui n’est évidemment pas le cas dans la réalité.
Et puis dans un autre rêve, j’affirmais à ma sœur G. que ce n’était pas son travail d’énergie qui avait engendré ses récents problèmes psychiatriques. Grace ne semblait pas me croire.

Le lundi 27 déc. 10
Il est présentement 6h10. Une fois de plus, les prières du matin sont faites. J’ai très bien dormi cette nuit, ce qui devrait faire en sorte que je ne me recouche pas ce matin. J’ai dormi un bon moment hier, en avant-midi et en après-midi. Puis je suis allé souper chez ma sœur T. et son époux H.
Je ferai des choses dans l’appartement, aujourd’hui. Je préparerai de la soupe, je ferai un peu de ménage. Et puis ensuite, côté travail, ce devrait être une semaine d’hiver ordinaire, mardi et vendredi chez madame E. pour quelques heures d’ouvrage, et mercredi, seulement pour les poubelles.

Le lundi 3 janv. 11
J’ai peu écrit au cours des dernières semaines. Les raisons de cet état de fait sont multiples mais tournent toujours autour du fait que le temps et l’énergie sont rarement disponibles en même temps. J’espère que 2011 apportera une amélioration de ce côté.
Aujourd’hui, je me suis levé tôt. J’ai fait les prières comme d’habitude. Puis j’ai dormi une heure. Puis C. est arrivée peu de temps après. Et ensuite, je me suis brossé les dents. Je me suis rasé. Et j’ai fait 25 minutes de bicyclette stationnaire. Je ne sais si je l’ai noté mais j’ai maintenant la bicyclette stationnaire de madame E. dans mon appartement. J’en ai fait 25 minutes hier matin. Et de nouveau 25 minutes ce matin. J’ai l’impression de voir mon ventre diminuer au fur et à mesure que j’en fais.
Puis j’ai fait cuire un rôti de bœuf aujourd’hui. J’en ai donné une portion à C. pour le souper. Et j’en ai mis trois portions au congélateur. Mon frigo et mon congélateur sont passablement remplis.