la très grande lettre

Quelques lignes de plus des écritures de 2011

Nous sommes le 7 mai 2016. Il est 6h20. Je reproduis ci-dessous le court passage des écritures de 2011 que je viens de corriger sommairement.
Pour le quotidien actuel, aujourd’hui, samedi, je travaillerai quelques heures pour madame T, probablement pour débuter un grand ménage de son sous-sol. Cette semaine, je lui ai écrit être d’accord pour faire ce ménage, mais que étant donné que je travaille déjà cinq jours par semaine ailleurs, je m’accorderai au moins une fin de semaine complète de congé par mois d’ici l’hiver prochain. Elle est bien d’accord et a même soulevé la possibilité que nous remettions le gros du ménage du sous-sol à l’automne, soit, lorsque l’entretien de la cour extérieure demandera moins de temps. Ce serait probablement une bonne chose de faire cela.
Donc, je reproduis ici ces quelques lignes datant de 2011, et, j’en suis conscient, ce sont des lignes de peu d’importances qui ne renferment que du quotidien tout simple. Mais elles s’inscrivent dans l’ensemble.

Le vendredi 15 avril 2011
           
    Il est 9h50. D’ici une heure, je quitterai l’appartement pour me rendre chez madame E. pour effectuer différentes tâches au cours de l’après-midi, et, ensuite, souper chez M., faire une petite épicerie, et revenir ici. Et demain matin, je monterai à bord de l’autobus pour me rendre à Montréal, y rencontrer G., M. et Lise.
            Hier, j’ai travaillé un peu dans le parterre de monsieur T.  à Ste-Rose. J’y retournerai la semaine prochaine. J’ai également écoulé un bout de temps avec L. et d’autres locataires de mon ancienne résidence.
            J’ai, entre autres, fait la connaissance d’un dénommé M., qui, avant d’arriver à Hamel, a vécu un bon moment à la résidence St-François, la même résidence que j’ai habité pendant quatre mois au printemps 2007.  M.  avait connu quelques uns des intervenants que j’ai connus aussi, de même que des membres de l’administration et des gens qui habitent dans d’autres blocs administrés par les Habitations Nouveaux Départs, l’organisme qui s’occupe de la résidence Saint-François. Toujours est-il que cela a été comme une excellente thérapie pour moi de parler de tous ces gens avec lui.
            Et puis hier aussi, j’ai balayé le plancher de la chambre de L. et j’ai nettoyé son globe de lumière au plafond. Je suis revenu ici à 18h.
            Et puis mercredi matin, à 9h., je suis descendu avec mon panier de lavage. Et durant le temps du lavage et du séchage, je suis demeuré un bon moment à la salle  communautaire. Ce moment aussi a été, pour moi, un moment fort de la semaine. Il y avait l’intervenante de la semaine, C., et K, un  locataire d’ici. Ce que j’ai aimé, c’est que sans que je le mentionne, il était clair pour C. et K. que je m’occuperais du jardin encore cette année. Pour sa part, il est possible que K. s’occupe de quelques plants de tomates sur le toit du bloc. Puis nous avons discuté de politiques et d’autres sujets. Quelques autres locataires entraient et sortaient de la salle durant ce temps.
            Hier, à la résidence d’Hamel, je me suis également entretenu avec C" qui était une résidente d’ici, avant, mais, qui en raison d’une baisse de la vision due au diabète habite maintenant à Hamel. C. est très amie avec A.. Et c’est de Cécile que j’ai appris que depuis déjà quelques jours, A. était en désintoxication dans un centre éloigné d’ici. Elle y sera pour au moins quatre mois. Je lui souhaite de réussir. Je l’aurais su tôt ou tard de toute façon. C’est seulement que cela fait curieux de penser que durant pratiquement tout l’été, on ne verra jamais A. assise en avant du bloc.

Le mardi 19 avr. 11

    J’étais de retour de Montréal dimanche après-midi, mais ce n’est que ce matin que je me remets aux écritures. Ce sera sans doute assez court. 
            Je peux être bref et raconter cela tout de suite, tout de même. Je suis monté à bord de l’autobus à 8h samedi matin. T. et H. m’ont conduit au terminus à Ottawa. Je suis arrivé chez G. vers 11h.et, peu de temps après, nous avons mangé une soupe repas dans un restaurant près de chez elle. Au retour, j’ai fait la sieste pendant qu’elle préparait une salade pour le repas du soir chez ma soeur M.
            À mon réveil, nous avons emprunté le métro pour tout d’abord aller au cinéma voir le film « des hommes et des dieux », film qui raconte la vie de sept moines en Algérie qui ont été kidnappés et assassinés dans les années 90. Il ne s’agit pas d’un film morbide, le scénario s’attardant surtout à leur quotidien avant ce drame. C’est un très  beau film.

Le samedi 23 avril 2011
    Il est 17h30. Le repas du soir réchauffe sur la cuisinière. J’ai dormi un bon moment en après-midi. Ce matin, je me suis levé à 7h après m’être couché à minuit hier soir. Rien de spécial, ces derniers jours, si ce n’est le fait que je m’attarde passablement sur un nouveau site de rencontre auquel je me suis inscrit. Mon système de sécurité sur internet juge que ce site est sécuritaire. J’ai discuté avec quelques personnes sur ce site. C’était un peu comme passer un certain temps dans un club gay. Avec le temps, je m’y rendrai un peu moins souvent, j’imagine. Je peux gaspiller beaucoup de temps dans une affaire comme cela.
            Le projet d’écrire au moins quelques lignes tous les jours tient toujours malgré le fait que je ne m’y suis pas tenu au cours des derniers jours. Tantôt, je suis arrivé à l’ordinateur et pour la première fois depuis que je me suis inscrit au site de rencontre, il n’y avait pas de messages en provenance de ce site. C’est une très bonne chose, cela me permet de faire d’autres choses.

Le jeudi 28 avril 11

Ce n’est que ce matin que je reviens à ces écritures. Hier, j’ai soupé avec mon frère A. et son épouse G.  avant de regarder le match de hockey avec A. Il s’agissait de la septième partie d’une série quatre de sept entre les Bruins de Boston et les Canadiens de Montréal. On ne pouvait imaginer meilleur scénario malgré le fait que les Canadiens ont dû s’incliner en prolongation. Les Canadiens étant hors de la partie, cela met pratiquement fin à l’intérêt pour le hockey jusqu’au prochain automne. Quoique l’équipe de Vancouver, une ville canadienne, est encore dans la course.
            Toujours est-il, je suis revenu ici à 10h30 et je me suis couché à minuit. Je me sens très bien ce matin. Je suis au début d’un jour de congé. Mon horoscope que je consulte dans Yahoo presque quotidiennement est positif pour la journée et pour le futur. On y dit quelque chose comme le fait qu’après quelques difficultés, je fais maintenant face à des changements positifs.
            Du rêve de la nuit dernière, il me reste quelques bribes en mémoire. Il y avait Momey dans son état des dernières années et ma sœur L. J’habitais avec ma mère à Luskville et L. était en visite. Elle venait d’arriver et ma mère se couchait sans s’être rendu compte de sa présence. J’aidais ma mère à se coucher. Puis plus tard dans le même rêve, j’étais installé sur le siège du passager d’une voiture conduite par mon ancien patron alors que je travaillais à l’Association touristique de l’Outaouais en 1982, M. J’ai revu M.quelques fois à Aylmer et j’ai même à l’occasion distribué des dépliants pour lui alors qu’il était agent d’immeubles. Toujours est-il que dans le rêve, je savais qu’il me paierait bientôt pour un travail effectué auparavant. Je croyais qu’il me paierait seulement dans le futur et qu’il me paierait par chèques.  Mais dans le rêve, il a sorti $400 de ses poches et il m’a payé.